vendredi 27 avril 2018

PSA : Des records pour en faire quoi ?

Par rapport au premier trimestre 2017, PSA enregistre, au premier trimestre 2018, un chiffre d'affaires en hausse de 42,1 % et 44,2 % de plus de ventes de voitures dans le monde.

Pour ceux qui font fonctionner cette société d’un bout à l’autre de la planète, les résultats et profits records ne reposent que sur la surexploitation, le chômage, la précarité et la misère et pour les exploiteurs l’appropriation de toutes les richesses produites.

Quand les travailleurs prendront la direction de la société, ce sera pour le profit de toute l’humanité.

Les privilégiés de la multimilliardaire famille Peugeot



mardi 24 avril 2018

Comme les cheminots, osons relever la tête !

  
  Près de trois semaines après le début de leur mouvement, les travailleurs de la SNCF restent déterminés, et la grève tient bon. Le 19 avril, ils étaient plus nombreux dans la grève que le 13, n'en déplaise à la direction de la SNCF qui annonce toutes les semaines que la grève recule. Dans les manifestations organisées ce jour-là dans tout le pays, on trouvait, solidaires des cheminots, des jeunes dénonçant la sélection à l'université, des retraités contre la ponction opérée sur leur retraite par la CSG, mais aussi des travailleurs d'autres secteurs du public et du privé.

    À Reims, ce sont tous les employés d'un Monoprix qui ont déserté le magasin pour se joindre à la manifestation. À Limoges, des salariés de Legrand ou de l'usine d'emboutissage Steva, menacés de perdre leur emploi, étaient eux aussi dans la rue. Et dans bien d'autres villes, beaucoup ont profité de cette journée pour marquer leur solidarité avec les cheminots, mais aussi pour exprimer leur ras-le-bol.

    Macron prétend ne pas être le « président des riches », ceux-ci n'ayant pas besoin d'un président pour les défendre, ajoute-t-il. C'est vrai ! La bourgeoisie, aux commandes dans cette société, n'a pas besoin d'un président mais d'un serviteur, qui la seconde dans la guerre qu'elle mène au monde du travail. Et Macron remplit le rôle à la perfection : des ordonnances de la loi travail en passant par la suppression quasi totale de l'ISF, l'augmentation de la CSG, le régime sec imposé à tout le secteur public, il prend des mesures en faveur de la classe riche.

lundi 16 avril 2018

Lui faire ravaler son mépris !

    Dimanche soir, pendant plus de deux heures et demie, Macron a étalé sa suffisance. D'abord en s'enorgueillissant des frappes françaises sur la Syrie. Comme si larguer des bombes sur un pays dévasté pouvait être un acte de gloire ! Et puis, demain, il s'assiéra à la table de négociation pour remettre en selle le régime sanguinaire d'Assad.

    Sur l'injustice consistant, comme chez Carrefour, à distribuer des millions aux actionnaires tout en supprimant des milliers d'emplois, Macron n'avait rien à dire. Sur les 60 à 80 milliards d'évasion fiscale ? Non plus.

    Son obsession, dit-il, est de « remettre le pays au travail ». On croirait entendre Reagan, Thatcher ou Sarkozy ! Dans un pays où six millions de personnes cherchent un emploi et n'en trouvent pas, à cause justement des politiques patronales défendues par Macron, c'est le monde à l'envers.

    Et avec quel cynisme a-t-il fait la leçon aux retraités, leur expliquant que c'était les travailleurs en activité qui payaient leurs retraites et qu'elles pesaient beaucoup trop sur les salaires ! En bon président des riches, il ne conçoit pas que, quand les profits augmentent, les patrons puissent augmenter les salaires

    Comme lors de son interview sur TF1, c'est aux cheminots, aux retraités, aux travailleurs que Macron a demandé des efforts. À tout le monde, sauf aux plus riches. À tout le monde, sauf aux actionnaires qui encaissent les dividendes sans rien faire de leurs dix doigts. À tout le monde, sauf à la grande bourgeoisie, qui a eu droit à un cadeau de cinq milliards d'euros avec la suppression de l'impôt sur la fortune et la taxe forfaitaire sur le capital.

mardi 10 avril 2018

Non à l’augmentation des impôts à Grand - Charmont.

Mon intervention au conseil municipal :

Grand Charmont est une commune historiquement ouvrière.  Depuis les années 1960 -1970, elle l’est encore plus avec une forte population de retraités.

C’est aussi une commune pauvre classée dans les 100 premières communes de 5 000 à 10 000 habitants les plus pauvres au niveau national.

Comme beaucoup elle est étranglée par la baisse des dotations de l’état que vous datez de 2008 date de la crise financière qui a vu les grandes banques américaines s’effondrer, entrainant celles d’Europe qui étaient allées spéculer sur les marchés de l’immobilier. Banques qui ont étés renflouées à coup de milliers de milliards pour que le système capitaliste ne s’effondre pas.

Trois présidents de la république Sarkozy, Hollande, Macron couvrent cette période de 10 ans de restrictions budgétaires des collectivités. Il en est de même pour les hôpitaux, les Epahd, l’éducation nationale, etc.

Il manque 600 000 € pour boucler vos futurs budgets et pour maintenir le niveau des prestations de la commune, financer les projets engagés, maison de la santé, entretien des écoles, assurer les travaux de maintenance, la nouvelle chaudière etc.

Vous concluez l’analyse de cette situation par « il est nécessaire d’augmenter les taux d’imposition »,
C’est bien évidemment là que je ne suis pas d’accord.

Vous faites exactement comme  ceux qui agissent au sommet de l’état, vous levez l’impôt et vous allez chercher l’argent dans les poches de ceux qui n’en peuvent plus de payer. Ceux dont le salaire est bloqué, ceux qui peinent pour trouver ou garder un emploi, ceux qui viennent d’être taxés par l’augmentation de la CSG, je parle des retraités.

Il faut que ce cercle infernal s’arrête, ce n’est pas en appauvrissant la population que vous parviendrez à maintenir les services que fourni la commune à ses habitants.

Il faut au contraire s’en prendre aux puissants, aux banques dont Macron est le représentant et à la classe bourgeoise pour laquelle il n’y a pas d’assez  beaux cadeaux. Je parle des milliards de cadeaux faits aux plus riches avec la baisse de l’impôt sur la fortune, ou la dépense inutile de l’augmentation du budget de l’armée à 2% du budget national.

J’ai le souvenir de vos applaudissements quand Denis Sommer après avoir rallié La République En Marche fut élu  député de la circonscription. Moment d’euphorie sans doute sur fond de promesses d’un politicien démagogue qui une fois élu ne sait que s’en prendre à ceux qui ont encore quelques protections et moyens de se défendre, je pense aux cheminots qui ont mille fois raison de se battre.

Je vais vous faire deux citations pour exprimer l’injustice de l’impôt.
La première 

 « Faite payer les pauvres, bien sur les riches ont la capacité de supporter des impôts bien plus lourds, mais les pauvres sont tellement plus nombreux ».

 Voilà ce que disait en 1907 le ministre des finances de Clémenceau et qui fut l’instigateur de l’impôt sur le revenu. 

La seconde

                       « L’état comprime et la loi triche
                        L’impôt saigne le malheureux
                        Nul devoir ne s’impose aux riches
                        Le droit du pauvre est un mot creux »

Paroles de « l’internationale ».

Pour finir, je dirais que vous auriez pu annoncer à la population votre intention d’augmenter les taux d’imposition de la commune, vous avez préféré le faire sans publicité au détour d’un ordre du jour d’un conseil municipal ordinaire.

Pour conclure, je dirai que devrez d’une façon ou d’une autre affronter le mécontentement de ceux qui vont payer.

Une victoire des cheminots serait une victoire pour tous les travailleurs

    Macron avait déclaré, le 15 mars, face à la manifestation des retraités et des personnels des Ehpad : « Je ne sens pas de colère dans le pays ». Eh bien maintenant, il ne peut plus l'ignorer !

    La colère, il l'a sentie à l'hôpital de Rouen, où il a été interpellé par des aides-soignantes sur le manque de moyens, la fermeture de lits et de services. Il la voit à l'université, où les assemblées générales rassemblent de plus en plus d'étudiants et d'enseignants contre une sélection qui exclura des facultés les jeunes des milieux les plus populaires. Il sait que nombre d'écoles, de collèges et de lycées sont en ébullition, du fait, là encore, du manque de personnel.

    Et même si Macron n'est pas en première ligne, il n'ignore pas la grève des salariés de Carrefour qui a conduit à la fermeture pure et simple de nombreuses grandes surfaces lors du week-end de Pâques, celle des salariés d'Air France. Puis il y a, bien sûr, la grève des cheminots qui continue et devient, pour lui, un véritable problème politique.

    Pour toutes ces raisons, Macron a décidé de prendre la parole jeudi prochain lors d'une interview télévisée.

mardi 3 avril 2018

Sochaux 1968- 2018 : Il ya cinquante ans : des bons souvenirs



lundi 2 avril 2018

Vive la grève des cheminots !

    Avec, en moyenne, un train sur huit ou dix prévu les 3 et 4 avril, la grève des cheminots s'annonce massive. Agents de conduite, aiguilleurs, contrôleurs, guichetiers, travailleurs des ateliers ou des voies... la mobilisation touche tous les métiers du chemin de fer, cadres compris.

    N'en déplaise aux commentateurs qui ont passé des semaines à démontrer par A plus B qu'une grève comme celle de 1995 n'était plus possible à la SNCF, les cheminots n'ont rien perdu de leur combativité et de leur détermination. Ils ne se laisseront pas faire, et ils ont mille fois raison.

    Dans cette jungle qu'est la société capitaliste, on ne se fait respecter qu'en montrant sa force. Avoir confiance dans ses forces et se battre collectivement, voilà ce qui manque au monde du travail depuis des décennies. Eh bien, en engageant le combat, les cheminots montrent la voie pour tous les travailleurs !

    Le gouvernement parle de reprise, les profits battent des records, les fortunes de quelques-uns atteignent des sommets, pourquoi les travailleurs devraient-ils accepter les licenciements, le blocage des salaires ou le recul de leurs droits à la retraite ? Pourquoi se résigner à toujours plus de précarité ?