lundi 29 janvier 2018

Maisons de retraite, hôpitaux, universités, ça craque de partout

    Personnel insuffisant et épuisé, soins bâclés, résidents délaissés, familles culpabilisées... Les personnels des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) manifestent ce mardi pour dénoncer une situation indigne.

    L'État a toujours refusé de développer un véritable service public du grand âge. Aujourd'hui encore, il rechigne à donner les crédits nécessaires pour que les maisons de retraite embauchent le personnel de ménage, les aides-soignantes, les infirmières et médecins qu'il faudrait. À cela s'ajoute le parasitisme des capitalistes car l'État les a incités à construire leurs propres établissements privés.

    Les résidents et le personnel payent cette politique dans tous les sens du terme. Les premiers, parce qu'ils doivent débourser de 2500 à 4000 ? par mois sans garantie que l'on s'occupera bien d'eux. Les seconds, parce qu'ils sont surmenés et surexploités avec des salaires voisins du smic.

    Les témoignages décrivent des situations parfois proches de la maltraitance. Et ce n'est pas faute de dévouement de la part du personnel, car pour faire ce travail nuit et jour, week-end compris, dans ces conditions-là, il en faut !
    Cette situation honteuse est à l'image de celle de bien d'autres secteurs, où le manque de personnel, la charge de travail croissante, les bas salaires, la recherche d'économies et de rentabilité, et les restructurations permanentes, sont la règle.

samedi 27 janvier 2018

PSA : Inondations : les salaires prennent l’eau

En raison des crues du Doubs, lundi 22 janvier, l’usine de production de systèmes d’échappement Faurecia, à Mandeure, a été inondée. L’arrêt des approvisionnements a eu pour effet que la direction de PSA Sochaux fasse chômer l’équipe d’après-midi des deux chaines de production dès le lendemain.

Pour récupérer sa production, la direction de PSA décidait, mercredi 24 janvier, de faire travailler l’équipe du matin le samedi suivant, en payant royalement une prime dite « de prévenance tardive » de 14 euros. Quant aux ouvriers mis en chômage le mardi après-midi, les intérimaires perdront une journée de salaire sur leur paye de janvier, et, ceux en CDI la prime de transport et de repas, soit entre 12 et 15 euros.

Excepté les inondations, la direction PSA a tout prévu pour que sa production ne coule pas... en faisant payer aux travailleurs le maintien de ses profits.

lundi 22 janvier 2018

Macron, à plat ventre devant les riches et dur envers les migrants

    Macron a dit mener vis-à-vis des migrants une politique alliant « humanité » et « efficacité ». En fait, il agit contre les migrants comme il agit contre tous les travailleurs : avec l'hypocrisie et la hargne d'un fidèle serviteur des riches.

    En ce qui concerne l'efficacité, on voit ce que le gouvernement veut dire. Les expulsions ont augmenté de 14 %. Dès que des campements de fortune apparaissent dans les grandes villes, ils sont aussitôt évacués et détruits, souvent avec brutalité, contrairement à ce que dit Macron. À Calais, à force de traquer les migrants, la police a réussi à les éparpiller tout le long de la côte.

    Mais où est son « humanité » ? Des dizaines de migrants continuent de mourir chaque semaine, en tentant la traversée de la Méditerranée. On oblige ceux qui veulent passer la frontière franco-italienne à risquer leur vie en traversant les Alpes. À Paris et dans bien des grandes villes, les migrants dorment dans les rues parce que les centres d'hébergement manquent de place. Et à Calais, sur les 8 000 que comptait la « Jungle », ils ne seraient plus que 600, mais combien sont réduits à se terrer dans les bois ?

dimanche 21 janvier 2018

PSA : Record de production et de profits



samedi 20 janvier 2018

PSA Vesoul : Se mettre autour de la table… ou la renverser ?

 Mercredi 20 décembre, Jean Claude Mailly, secrétaire général de FO est venu visiter l’usine PSA de Vesoul, comme il y a quatre ans, pour préparer les élections professionnelles.

Pas avare de commentaires, question mobilisation « ce n’est pas le moment de descendre dans la rue » et il se positionne dans « l’attente d’une meilleure météo sociale », par contre, il s’est félicité qu’ « avec Macron au moins, on a pu se mettre autour de la table ».

Avec de tels dirigeants syndicaux, les patrons n’ont pas de soucis à se faire. Sur le site de Vesoul où les travailleurs ont des salaires bloqués, ou la précarité explose et ou les licenciements arbitraires sont courants, Mailly s’est répandu sur « le débat du digital, sa dimension et sur l’investissement qui vont dans le bon sens ».

Avec Mailly et de pareilles perspectives, sûr que les travailleurs ne pourront compter que sur eux-mêmes.

mardi 16 janvier 2018

Lactalis, irresponsable, à l'image du capitalisme

    Après avoir contaminé des dizaines de bébés en France et dans le monde avec du lait à la salmonelle, le PDG de Lactalis s'est excusé, a promis des indemnisations aux victimes et a juré qu'il n'y avait eu « aucun manquement » dans son entreprise. Et nous sommes censés être rassurés ?

    Lactalis connaissait la présence de salmonelles dans son usine de Craon depuis août et l'a cachée aux autorités. Alors que les cas de bébés malades se multipliaient, elle a traîné les pieds pour rappeler ses produits. Ce ne sont pas des manquements ?

    Gouvernement et médias insistent sur le culte du secret de Lactalis. Autrement dit, le scandale résulterait d'une situation exceptionnelle causée par un dirigeant très spécial.

    Il est vrai qu'à la différence de beaucoup d'autres, le PDG de Lactalis ne faisait même pas semblant de jouer la transparence. Il a toujours refusé de publier les comptes de son groupe, préférant payer une amende. Et qui connaissait, il y a une semaine, Emmanuel Besnier, 8ème fortune de France, héritier et dirigeant de Lactalis ?

    L'empereur qui domine le monde laitier avec 17 milliards de chiffre d'affaires, 246 sites de production dans 47 pays et 75 000 salariés, propriétaire de marques comme Lactel, Bridel, Salakis, La laitière, Président... appliquait la devise bien connue de certains milliardaires : « pour vivre heureux, vivons cachés ».

lundi 15 janvier 2018

A chacun la défense de sa classe



vendredi 12 janvier 2018

Sochaux : Le sort des vieux travailleurs pauvres



mercredi 10 janvier 2018

Quand les députés conseillent PSA : Naifs ou faux culs ?



mardi 9 janvier 2018

Montbéliard : Les capitalistes : des parasites du système de santé



2018 - Nous organiser et mener la lutte de classe

    « La France est en marche », « la croissance est de retour », « les créations d'emploi ont redémarré », « soyez optimistes et faites-nous confiance » : voilà ce que nous chantent Macron et ses acolytes en cette nouvelle année.

    Quand on appartient au monde de la bourgeoisie, des affairistes et des boursicoteurs, il y a de quoi voir l'avenir en rose. L'envolée des bourses en 2017 a fait gagner la bagatelle de 1000 milliards de dollars aux 500 plus grandes fortunes mondiales. Le patron de LVMH, Bernard Arnault, 6ème au classement, a vu son patrimoine s'accroître de 20 milliards d'euros l'année dernière. L'immobilier, le secteur bancaire et l'automobile battent record sur record, et leurs actionnaires sont comblés. Oui, aux sommets de la société, l'argent coule à flots et cela ouvre des perspectives à nombre de bourgeois, petits et moyens.

    Et tout ce monde sait pouvoir compter sur Macron et ses délicatesses à l'égard des plus riches. Rien qu'avec la suppression de l'impôt sur la fortune, beaucoup ont encaissé des dizaines de milliers d'euros. Pénicaud, la ministre du Travail, a ainsi économisé 62 000 ?, mais pour certains, c'est bien plus. Cela aide à avoir confiance dans l'avenir !
    Mais quand on est ouvrier, employé, aide-soignante, cheminot ou encore retraité, il n'y a pas de quoi se réjouir.

samedi 6 janvier 2018

PSA : répartition du travail entre tous !

Le constructeur automobile PSA a annoncé vouloir faire produire 500 000 véhicules en 2018 par les ouvriers de son usine de Sochaux. Ce sera un record qui n'avait plus été atteint depuis les années 1970. Or à l'époque cette usine comptait 35 000 salariés, et aujourd'hui elle en compte 11 000, dont 2 500 en intérim.

De toute évidence les suppressions d'emploi n'ont pas été causées par une baisse de la production. Mais l'augmentation énorme de la productivité n'a profité qu'aux actionnaires de PSA. Elle aurait dû au contraire permettre de répartir la charge de travail entre tous les ouvriers, ceux embauchés comme ceux envoyé au chômage. Mais la logique des exploiteurs n'a rien à voir avec ce qui serait normal !

jeudi 4 janvier 2018

PMA : Le scandale des aides publiques au grand patronat



lundi 1 janvier 2018

Pour que 2018 soit l'année de la riposte ouvrière !

    En guise de voeux, Macron s'est livré à un exercice aussi hypocrite que convenu. Comme il l'avait déjà fait il y a six mois, et comme Sarkozy et Hollande avant lui, il a promis qu'il n'y aurait plus de sans-abri. Mais il n'y en a jamais eu autant, et les associations expliquent que l'hébergement d'urgence est saturé ! Quant au droit d'asile, c'est un mot creux quand les réfugiés sont ainsi pourchassés par la police. Pour gagner la France, ils sont amenés à prendre des risques toujours plus grands, comme le franchissement de cols des Alpes en plein hiver. Et le gouvernement veut encore durcir la législation à leur encontre. Alors, placer sa politique sous le sceau de la « fraternité » et de l'« humanisme », quelle fumisterie !

    Les premières étrennes sont pour le patronat, avec les effets concrets des ordonnances Macron-Pénicaud sur le Code du travail, dont des décrets viennent d'être publiés.

    Par exemple, la rupture conventionnelle collective permet maintenant à des entreprises en parfaite santé de se débarrasser de nombreux salariés sans même recourir à un plan social, ni proposer de reclassements. PSA Peugeot-Citroën, qui a déjà supprimé près de 25 000 emplois en cinq ans, en produisant plus de voitures et en gagnant des milliards, veut y avoir recours. Pimkie, propriété du groupe Mulliez, l'un des plus riches du pays (Auchan...), veut aussi supprimer 200 emplois avec cette facilité offerte par Macron aux patrons. Comme l'expliquait une syndicaliste, alors que les salariés licenciés en 2010 par cette chaine de prêt-à-porter avaient pu recevoir 30 000 à 50 000 euros d'indemnités, une vendeuse licenciée en 2018 ne recevra que l'indemnité légale, soit moins de 5 000 euros pour 15 ans d'ancienneté. D'autres firmes préparent leurs sales coups.