Lundi 16 octobre, la majorité des enseignants du collège de
Sochaux, soutenus par les parents d’élèves, étaient en grève contre la
suppression brutale de deux emplois en contrat aidé, depuis le 1er
octobre. Dans cet établissement de 750 élèves situé en zone d’éducation
prioritaire, c’est la disparition de deux emplois indispensables à
l’accueil et à la prise en charge des élèves qui, au lieu d’être
jetables devraient au contraire être pérennisés.
Dans des écoles de Montbéliard, toutes également classées en Réseau
d’éducation prioritaire, la journée de grève du 10 octobre, bien suivie,
a été aussi l’occasion de dénoncer la fin de contrats aidés, notamment
dans des écoles maternelles qui accueillent les enfants du quartier
pauvre de la Petite Hollande.
Contre ces coupes de moyens humains dans les écoles et les services
publics, que le gouvernement a l’intention de poursuivre par la
suppression de 120 000 postes de fonctionnaires pendant le quinquenat,
et cela pour augmenter les cadeaux aux plus riches et au patronat, seule
la mobilisation de ceux qui font tout fonctionner pourra arrêter ce
tour de vis sans fin contre la population laborieuse et ses enfants.