mercredi 26 avril 2017

PSA : Particules fines, gros profits

Après Volkswagen, Renault et Fiat, c'est désormais au tour de PSA d'être visé par des soupçons de moteurs diesels truqués. Des juges d'instruction vont enquêter sur PSA, à son tour visé par des soupçons de « tromperie » sur les dispositifs de contrôle des émissions polluantes de véhicules diesels.

Le parquet de Paris a ouvert une information pour « tromperie sur la qualité substantielle et les contrôles effectués avec cette circonstance que les faits ont eu pour conséquence de rendre les marchandises dangereuses pour la santé de l'homme ou de l'animal ».

En fait, la fraude et les truquages sont à peu près partout dans le monde patronal. Cela va de l'automobile à l'équipement des centrales nucléaires et aux étiquettes trompeuses de l'agro-alimentaire. La course au profit et la fraude, ça marche ensemble.

Manifestons le 1er mai !

Lundi 1er mai, c’est la journée internationale de lutte des travailleurs. Comme chaque année, Lutte ouvrière participera aux manifestations et appelle les travailleurs à s’y joindre nombreux pour faire entendre leurs exigences.

A Montbéliard : rassemblement à 10h devant la gare 

A Belfort : rendez-vous à 10h devant la Maison du Peuple

dimanche 23 avril 2017

Grand-Charmont : Le maire socialiste choisi de faire payer la population

Le conseil municipal de Grand-Charmont a décidé d’augmenter la taxe d’habitation qui passerait de 11.01% à 11.72%, ce qui permettrait d’augmenter la recette de cet impôt d’environ 50 000 €.

En tant qu'élu Lutte Ouvrière au conseil municipal, j'ai voté contre cette augmentation. Le maire socialiste dénonce la baisse continue des dotations de l’État, mais c’est à la population qu’il demande de payer. Il s’en prend d’autant moins à l’état que c’est un autre socialiste qui en est le chef.

Certes cela faisait 22 ans que les taux n’avaient pas augmentés et alors…… En même temps socialistes et républicain demandent le passage à 2% du budget des armées soit une augmentation des dépenses militaires de 45 milliards tous les ans.

C’est un choix de classe que de sacrifier le service public pour les profits des marchands de mort.

mardi 18 avril 2017

En votant Nathalie Arthaud, dire les exigences des travailleurs et se préparer à les imposer

    À l'approche de la présidentielle, on annonce que quatre candidats pourraient avoir des résultats proches. Si cela accroît l'incertitude sur la personne qui remplacera Hollande, il n'y a pas de doute à avoir sur la politique qu'elle mènera, qui sera dictée par les patrons des grandes entreprises et des banques.

    Avant son élection, Hollande avait dit que son premier ennemi serait la finance et qu'il la combattrait. Élu, il n'a même pas fait mine d'appliquer cette promesse. Il s'est incliné devant les exigences des capitalistes en leur versant des dizaines de milliards d'euros d'argent public. Il a fait adopter les lois Macron et El Khomri, qui ont démantelé le code du travail, facilité les licenciements, augmenté la précarité sans autant créer d'emplois.

    On comprend donc que bien des travailleurs ayant voté Hollande en 2012, désorientés, ne veuillent plus croire aux discours. Pourtant le petit jeu de la démagogie et des fausses promesses est reparti.

lundi 17 avril 2017

Hollande chez Bourgeois à Besançon : Un patron de plus qui félicite Hollande pour ses cadeaux au patronat



mardi 11 avril 2017

Changer cet ordre social qui nous mène à la guerre

    L'attaque au gaz des habitants de Khan Sheikhoun, mardi 4 avril, est une nouvelle horreur dans la guerre impitoyable que le régime syrien livre à son propre peuple depuis 2011. Cette guerre a fait 500 000 morts, 10 millions de déplacés, soit la moitié de la population, dont au moins 4 millions ont dû quitter le pays.

    Après avoir soutenu Bachar Al Assad, les grandes puissances ont misé sur sa chute quand la guerre a commencé. Les États-Unis ont soutenu des milices islamistes financées par leurs alliés, comme l'Arabie Saoudite ou le Qatar. Puis, en 2014, quand la guerre contre Daech est devenue la priorité, les États occidentaux ont misé sur le maintien d'Assad. Lorsque la Russie est intervenue dans cette guerre, ils ont émis des protestations diplomatiques, mais ont laissé faire. « Plutôt Bachar que Daech », disaient-ils. Une position que Trump lui-même rappelait il y a quelques semaines.

    Et puis, les États-Unis ont accusé le régime syrien du bombardement de Khan Sheikhoun et ils ont frappé une base aérienne. Trump prétend ainsi venir en aide aux Syriens. Quelle hypocrisie, alors qu'il a mis fin à l'accueil déjà limité des réfugiés syriens aux États-Unis ! Son souci n'est pas la protection des Syriens, mais la défense des intérêts des États-Unis dans le conflit et de montrer qu'ils y sont maîtres du jeu.

samedi 8 avril 2017

Syrie : les bombes du régime et celles de l’impérialisme

L’attaque au gaz des habitants de Khan Sheikhoun, mardi 4 avril, est une nouvelle horreur dans la guerre impitoyable que le régime syrien livre à son propre peuple depuis 2011. Une guerre qui a fait 500 000 morts, 10 millions de déplacés, dont au moins 4 millions ont dû quitter le pays.

Depuis 2011, les États-Unis, comme les autres grandes puissances, ont misé sur la chute du régime, quitte à faire financer des milices islamistes en guerre contre lui. Puis, en 2014, quand la guerre contre Daech est devenue la priorité, ils ont misé sur le maintien de Bachar Al Assad. Une position que Trump lui-même rappelait il y a quelques semaines.

Les États-Unis viennent de frapper une base aérienne syrienne, prétendument en représailles contre le bombardement de Khan Sheikhoun. Quelle hypocrisie, alors que Trump refuse d’accueillir les réfugiés syriens ! Son souci n’est pas le sort des populations mais de défendre les intérêts des États-Unis dans le conflit et de prendre date pour la suite.

Les bombes américaines n’empêcheront pas cette guerre atroce de se poursuivre. Elles ne mettront pas fin au régime syrien. Comme les bombes du régime, elles relèvent du terrorisme d’État, qui alimente en retour le terrorisme des groupes islamistes. Ce bombardement s’inscrit dans la longue liste des forfaits de l’impérialisme dans cette région, une région que les grandes puissances pillent et ravagent depuis plus d’un siècle.

Nathalie Arthaud, 7 avril 2017

Paris : Nathalie Arthaud apporte son soutien aux travailleurs de Vivarte en lutte

lundi 3 avril 2017

Pour faire entendre le camp des travailleurs, votez Nathalie Arthaud !

    À moins de trois semaines du premier tour, bien des électeurs sont indécis. L'élection présidentielle, qu'on nous présente comme celle où tout se décide, a déçu. En 2012, des millions de travailleurs avaient voté pour Hollande qui promettait de s'en prendre à la finance. Cinq ans après, les riches se portent mieux que jamais et il y a un million de chômeurs en plus.

    Les présidents passent, les fortunes bourgeoises restent et prospèrent ! Par exemple, les producteurs de lait en savent quelque chose : le PDG de Lactalis, Emmanuel Besnier, est devenu la 8e fortune française, avec un patrimoine passé de 4 à 10,5 milliards d'euros en quatre ans. Son frère et sa soeur possèdent également près de 4 milliards chacun. Un pactole amassé en laminant le prix du lait payé aux éleveurs, poussés vers la ruine, et en exploitant les travailleurs de l'agroalimentaire. Les Besnier ne sont pas élus. Face à la colère des éleveurs, le ministre de l'Agriculture expliquait qu'il n'avait pas le moyen de joindre Besnier... résumant ainsi le fonctionnement de notre société : les politiciens s'agitent, les capitalistes décident.

dimanche 2 avril 2017

PSA Sochaux Leurs profits, c'est notre chômage

L'effectif de PSA Sochaux vient de passer sous la barre des 9 000 salariés, il est même de 7658 salariés en CDI et CDD, si on enlève les travailleurs en congé senior toujours à l’effectif (761) et les 208 en congé de reclassement.

La baisse est continue depuis 40 ans : cet effectif était de 40 000 en 1980, 20 000 en 1995 et 10 000 en 2014... et ne signifie pas que moins de véhicules soient construits à Sochaux. Au contraire : l'intérim et les samedis travaillés explosent. Plus de boulot à l'intérieur, plus de chômeurs à l'extérieur, les actionnaires mènent une guerre sociale.

Le résultat, c'est plus de 2 milliards de bénéfices et 17 000 emplois supprimés par PSA en trois ans. Des bénéfices qui représentent l'équivalent du salaire de 50 000 ouvriers. C'est là qu'il faudra chercher de quoi arrêter l'hémorragie d'emplois et mettre fin au chômage.