mardi 28 mars 2017

Avec Nathalie Arthaud, faisons entendre le camp des travailleurs !

    Dimanche dernier, Nathalie Arthaud tenait son principal meeting de campagne, devant 4000 personnes, à Aubervilliers près de Paris. Parmi les intervenants, plusieurs militants ouvriers ont dénoncé la lutte de classe menée au quotidien par leur patron. Les chantiers navals à Saint-Nazaire recourent massivement à l'intérim et à la sous-traitance, avec des rythmes de travail toujours plus soutenus qui augmentent les risques d'accident. Le groupe aéronautique Safran bloque les salaires et fait 1,8 milliard d'euros de profits, soit l'équivalent de 2250 euros brut mensuels prélevés sur chaque salarié ! La direction de PSA parvient à un profit record, lui permettant de racheter Opel et d'arroser ses actionnaires, parce qu'elle a fermé une usine et supprimé 17 000 emplois. Même dans les hôpitaux, les critères de rentabilité s'imposent, les personnels sont débordés et les patients en souffrent. Elles sont là, les raisons de la crise. En licenciant les uns et en surexploitant les autres, le grand patronat accumule des fortunes colossales, mais il appauvrit le reste de la société.

    En Guyane, la classe capitaliste fait preuve de la même rapacité. Dans ce vestige de l'empire colonial, près de la moitié des familles vivent sous le seuil de pauvreté et un jeune sur deux est au chômage. On y lance ces merveilles de technologie que sont les fusées Ariane, mais une partie des habitants n'a ni eau courante, ni électricité ! La mortalité infantile est trois fois plus élevée que la moyenne française. Les écoliers sont encadrés par deux fois moins d'adultes qu'en métropole.

mardi 21 mars 2017

France Bleu Franche-Comté : Interview de Michel Treppo

Avec Nathalie Arthaud, faisons entendre le camp des travailleurs

    Le week-end dernier, Hamon et Mélenchon ont tenté de relancer leurs campagnes. Hamon a critiqué « le parti de l'argent », visant Le Pen, Fillon et Macron. Le Pen, qui avait sous-estimé son patrimoine pour échapper à l'impôt sur la fortune, est une bourgeoise. Elle est toujours en pointe pour opposer les travailleurs français aux travailleurs étrangers, qui sont nos frères de classe, comme les sans-papiers en grève de Rungis. Rien qu'en voulant nous diviser, elle sert le grand patronat.

    Fillon et Macron ne se cachent pas, eux, de vouloir servir les riches. Allégement ou suppression de l'impôt sur la fortune, hausse de la TVA, attaques contre les retraites, ou encore suppression de postes dans le secteur public : tout leur programme est destiné aux privilégiés.

    Mais quelle politique portent Hamon et Mélenchon ? Le PS nous a habitués à faire des promesses électorales... avant de les renier. En 2012, Hollande avait fustigé « la finance », et la finance ne s'est jamais aussi bien portée. Dans un meeting à Bercy, Hamon s'est moqué de Macron : « Vous êtes chômeurs ? Créez votre entreprise ! Vous êtes pauvres ? Devenez milliardaires ! ». Mais, en guise de « futur désirable », Hamon promet un revenu universel qui se réduit avant même l'élection ; autrement dit : « Vous êtes pauvres ? Restez pauvres ! » Non merci !

vendredi 17 mars 2017

Hôpital Nord Franche Comté-Trévenans : Gonflés à bloc !

L’ensemble du personnel du bloc opératoire présent mercredi 15 mars était en grève et s’est réuni en assemblée générale pour dénoncer la dégradation des conditions de travail qui pèse sur l’ensemble des agents et ne permet pas d’assurer la qualité et la sécurité des soins.
Avec le soutien des médecins et malgré les assignations de la direction, ce sont plus de 100 agents, tout personnel confondu, qui ont fait entendre leur colère. Les grévistes ont décidé collectivement d’aller s’adresser à leurs collègues des autres services et aux usagers de l’hôpital.
Les réactions ont été nombreuses et chaleureuses témoignant d’un ras le bol général. Le personnel du bloc opératoire a montré qu’il n’était pas prêt à subir les attaques de la direction.
Cette première réaction en appelle d’autres et le personnel qui s’est mobilisé est bien décidé à ne pas en rester là.
Cette première démonstration de force a regonflé tout le monde… à bloc !

jeudi 16 mars 2017

Montbéliard : Le 18 Mars 2017 : Fête de Lutte ouvrière

Le 18 mars, c'est la fête de Lutte ouvrière, ce sera à la Roselière Montbéliard, à partir de 16h00. 

Jean-Pierre MERCIER, porte-parole national de Lutte ouvrière animera le débat à 17h30.
 

Entrée avec repas : 14€ (18€ sur place) – 7€ moins de 14 ans. Entrée sans repas : 5€
Renseignements et réservation :
Montbéliard : 06 89 77 93 05 – lo.sochaux@gmail [1].
Belfort : 06 15 06 03 11 – lo.belfort@orange.fr

lundi 13 mars 2017

Pour les emplois et les salaires, il faut prendre sur les profits !

    À la différence du dernier costume de Fillon, de la dernière petite phrase de Macron ou de Le Pen, une information n'a pas fait l'actualité. Et pourtant, elle en dit plus sur la réalité du pays : en 2016, les entreprises du CAC 40 ont fait 76 milliards d'euros de profits, soit un tiers de plus que l'année précédente. Et encore cela ne concerne-t-il que les 40 plus grandes entreprises cotées en bourse, sans compter les groupes familiaux comme Auchan, Sodexo, Leclerc, Lactalis, Chanel, Servier, Leroy-Merlin et quelques autres, qui enrichissent tout autant leurs actionnaires.

    Les grandes firmes répètent qu'elles ne peuvent embaucher. Mais 76 milliards d'euros, c'est l'équivalent de deux millions d'emplois !

    On nous ressasse que les caisses de l'État sont vides. Mais 76 milliards permettraient de financer 700 000 logements ou encore 230 grands hôpitaux !

France 3 Franche-Comté : Dimanche en politique Extraits des interventions de Clément Jeudy

jeudi 9 mars 2017

PSA-Opel Travailleurs de tous les pays unissons-nous !

Carlos Tavares, le PDG de PSA n’en espérait sans doute pas tant. Les délégués centraux des syndicats PSA rivalisent de superlatifs élogieux pour qualifier l’achat d’Opel par PSA. La CFTC : « c’est une très grande et bonne nouvelle » ; FO : « c’est une journée historique, une aubaine, un tremplin pour l’emploi » ; le SIA partage l’enthousiasme de ses confrères ; la CFDT se réjouit des accords qui « contribuent à un bon climat dans l’entreprise, à la performance et la compétitivité de nos sites ». La CGC loue « la cogestion allemande et la co-construction chez PSA.

Ces syndicats inféodés au système capitaliste, tels des dames patronnesses et des commerciaux du SAV, vendent aux travailleurs les bienfaits de ce rachat alors qu'il n'annonce que de nouvelles attaques contre l'emploi et les salaires.

Tavarès prévoit des économies d’échelle dans les domaines des achats, de la production et de la recherche soit une économie de 1,7 milliards d’euros par an d’ici 2026, autrement dit des emplois en moins et des profits en plus. Les travailleurs d'Opel et de PSA auront à se défendre, main dans la main, par-delà les frontières, contre la rapacité des actionnaires. Aux 48 000 travailleurs de PSA s'ajoutent les 36 000 d'Opel : c'est une force pour se défendre ensemble contre les mauvais coups qui arriveront.

mercredi 8 mars 2017

RMC : Nathalie Arthaud invitée de Jean-Jacques Bourdin

Avec plus de 500 parrainages, Nathalie Arthaud sera candidate à l'élection présidentielle



lundi 6 mars 2017

PSA : Un licencieur gavé

Le groupe PSA va racheter Opel pour une somme rondelette. Il y a quelques années, PSA était décrit comme au bord de la faillite.

L'État est venu en aide au constructeur, au prix de quelques milliards. En même temps, PSA a supprimé 17 000 emplois, en fermant notamment l'usine d'Aulnay, et fait trimer pire que jamais ses salariés.

Les sacrifices des ouvriers et des contribuables ont donc permis à la direction, au groupe et à ses actionnaires de se gaver au point de pouvoir maintenant racheter un concurrent.

Présidentielle : pour faire entendre le camp des travailleurs, votons Nathalie Arthaud !

    Dimanche, Fillon, d'ordinaire haineux contre « la rue » quand il s'agit des travailleurs en lutte, a lui-même mobilisé la France antiouvrière des beaux quartiers et de la « Manif pour tous ». Maintenant, les dirigeants de la droite aimeraient l'écarter. Ce qui les gêne n'est pas que Fillon ait arrosé sa famille avec l'argent public, ni qu'il ait été en affaires avec un milliardaire, car ce sont des pratiques courantes dans ce milieu. Ni, bien sûr, son programme réactionnaire. Ce qui les gêne est que Fillon risque, en perdant l'élection, de leur faire rater les places de ministre et de député qu'ils convoitaient. Voilà la « morale » qui explique les grandes manoeuvres des derniers jours. Le problème de la droite n'est pas seulement Fillon mais tout le panier de crabes de ses politiciens qui, quand ils parlent avec emphase de « la France », pensent à leurs postes et à leurs ambitions !

    Et ce ne sont pas les seuls, dont les promesses ne valent que le temps d'une campagne et qui, s'ils sont élus, serviront les riches et se serviront au passage.

    Sous prétexte d'égalité, Macron veut aligner tous les régimes de retraite sur le moins avantageux d'entre eux, comme l'ont tenté Juppé en 1995 et Fillon en 2003. Il veut contraindre les chômeurs à accepter une deuxième offre d'emploi, même avec un salaire au rabais - comme si le chômage était de leur faute ! Il a inspiré la loi El Khomri, il veut maintenant la durcir. Et, en voulant réduire l'impôt sur les sociétés et l'impôt sur la fortune, il promet autant de cadeaux pour les plus riches que d'attaques contre les travailleurs.

vendredi 3 mars 2017

Malgré les frontières, une seule classe ouvrière

Un rapport de l'Organisation international du travail (OIT) relève qu'en 2015, la croissance des salaires réels dans le monde a atteint son niveau le plus bas depuis quatre ans. Ils ont progressé de 1,7 % contre 2,5 % en 2012. Et encore cette valeur est-elle tirée vers le haut par les salaires chinois, qui ont progressé bien plus que dans le reste du monde.

Les capitalistes imposent partout la même recette pour garantir leurs profits malgré le ralentissement de l'économie : ils mettent les salaires à la diète. Cela confirme que la classe ouvrière a des intérêts communs par-delà les frontières.