Le groupe Renault, avec l'aide de dirigeants
syndicaux complaisants, comme ceux de la CFDT du groupe, lance un
nouveau plan de surexploitation - pardon, de « compétitivité » -
promettant de créer 3600 emplois après que le plan précédent en ait
détruit plus de 9000. Les 1,5 milliard d'euros de profit du premier
semestre 2016 ne semblent pas satisfaire l'avidité des actionnaires.
En fait il s'agit d'augmenter le nombre de voitures
produites par salarié de 45 % d'ici 2019. Cela passe entre autres par ce
que la direction de Renault appelle « l'overtime ». Derrière ce terme
elle veut mettre en place un système qui permette, quand une machine ou
un robot tombent en panne, d'imposer aux ouvriers un asservissement
supplémentaire sous la forme d'heures supplémentaires obligatoires.
Seuls les défenseurs de l'exploitation capitaliste peuvent se réjouir d'un tel accord.