Les 170 aides à domicile de l’association Soli-Cités qui
travaillent auprès des personnes âgées et handicapées, sont confrontées à
une nouvelle révision de leur convention : une baisse des indemnités
kilométriques pour les trajets effectués avec leur voiture personnelle
se traduisant par une amputation, 50 euros environ, des maigres salaires
de ces travailleuses, souvent à temps partiel, payées au Smic.
Depuis deux semaines, elles sont appelées à des débrayages et des rassemblements.
Les financeurs que sont le Conseil départemental, l’Agence Régionale
de Santé, la CARSAT, tout ce beau monde réduit d’année en année les
budgets. Et pendant que les salaires diminuent, que les journées de
travail sont de plus en plus exténuantes, les malades et les personnes
âgées doivent payer de plus en plus cher ou renoncer au service des
aides à domicile.
Leur lutte est mille fois justifiée.