Lundi 4 juillet, plusieurs pannes techniques ont contrarié
l’objectif de production journalière fixé par la direction. Prompte à la
réaction, celle-ci a immédiatement décrété que pour rattraper les 200
véhicules « perdus », il fallait que les ouvriers des équipes de nuit
voient leurs horaires rallongés, que ceux du secteur Bout d’usine et les
équipes de DS 5 viennent travailler les samedis 9 et 16 juillet.
Il faut bien reconnaître que malgré le confort climatisé de leurs
bureaux et après une bonne nuit de sommeil, ces cadres dirigeants n’ont
toujours qu’une seule obsession en tête : transférer le cauchemar pour
le clan Peugeot de vendre moins de voitures sur les travailleurs en leur
imposant de la fatigue accrue et en désorganisant leur vie familiale.
Mais les travailleurs ont aussi les moyens d’être leur pire cauchemar…