Carlos Tavares, le dirigeant de PSA dont la rémunération a
doublé en 2015, s’est permis de dire qu’il n’y était pour rien. « C’est
le conseil de surveillance qui (…) décide de ma rémunération ».
En tout cas, c’est bien Tavares, comme ses prédécesseurs, qui décide
du gel des salaires et des licenciements dans le groupe PSA, et de toute
une politique anti-ouvrière qui a permis aux actionnaires d’empocher
des bénéfices et à son PDG de toucher un gros pourboire de plus de 5
millions d’euros.