lundi 27 octobre 2014

PDG de Total : un commis de la bourgeoisie encensé par ses semblables

Avec la présence de Hollande et de Valls, les obsèques de Margerie ont pris l’allure d’un hommage national. Les élus de gauche comme de droite y ont participé en nombre aux côtés du gratin de la bourgeoisie française, de la présidente du FMI, Christine Lagarde, et de l’Émir du Qatar.

Pourquoi tant d’honneurs ? Total symbolise à lui seul tous les méfaits du capitalisme. Malgré ses profits colossaux et les 5 milliards de dividendes annuels versés aux actionnaires, Total a fermé des raffineries, supprimé des emplois et ajouté des chômeurs aux millions qui existent déjà en France.

Malgré ses 10 milliards de profits, Margerie a fait en sorte que Total ne paie pas un centime d’impôt sur les sociétés pour 2013, comme pour 2012. Et si le groupe parvient encore à présenter des comptes en déficit l’année prochaine, le fisc a prévu de lui faire un chèque de 80 millions au titre du crédit d’impôt compétitivité et du crédit recherche.

Aux yeux d’un bourgeois, cela en fait assurément un « grand homme ». Mais sûrement pas pour le commun des mortels !

Pour Valls et Hollande, Margerie était non seulement un « grand homme », mais il était l’un des leurs. Un « ami », ont dit les « socialistes » Valls et Macron. Ce petit monde forme une même communauté de valeurs, d’idées et de relations. Quand les uns servent le grand capital comme ministre ou chef d’État, les autres le servent à la tête des grandes entreprises.

Quand ils ne sont pas issus des mêmes familles, du même milieu social et des mêmes écoles, les hommes politiques ou les hauts-fonctionnaires ont mille occasions de côtoyer, de collaborer et d’apprécier les dirigeants des multinationales.

vendredi 24 octobre 2014

mon compte rendu du conseil municipal d'octobre

Des prières coûteuses!

Entre le tarif des Affouages et un prêt complémentaire, le conseil municipal a eu à voter 50 euros en subvention aux restaurants du cœur et 33 000 euros au titre de la restauration du temple. 

D’après le maire les restaurants du cœur bénéficient de bien d’autres subventions, certes, mais 50 euros, difficile de faire moins sans choquer la charité chrétienne. 33000€ tva incluse pour la restauration du temple, zingueries, rampe d’accès au handicapés sont certes des travaux nécessaires. Mais quand même !!!!! 

Le maire a semble t- il plus entendu les prières protestantes que la détresse des pauvres qui n’ont pas les moyens de protester. Amen. 

Après avoir fait quelques remarques, j'ai voté ces subventions car qui veut le plus…….



Le grand écart

Le maire est contraint à un exercice périlleux. Le grand écart, même avec un entrainement politicien poussé, est douloureux. 

Comment être socialiste, soutenir un gouvernement qui étrangle sa municipalité et faire voter une motion qui demande au gouvernement le financement du coût de réforme des rythmes scolaires ? Le maire a réussi à faire voter cette motion, y compris par son opposition de droite. 

Lever la main et voter n’est certes pas trop difficile, la bonne conscience est sauve. 

Je ne me suis  pas prêté à cette mascarade.



1000 signes 

C’est peu, court, mais c’est ce que la majorité du conseil municipal accorde aux élus de son opposition pour s’exprimer dans la revue municipale.Je ferai paraître mon opinion. 

La critique est facile, mais elle ne s’use que si l’on s’en sert.

mardi 21 octobre 2014

la mort d'un des leurs

Que les proches du PDG de Total soient touchés par sa mort brutale, cela se comprend. Mais les déclarations venues des rangs des dirigeants des grandes entreprises et des ministres sont surtout un hommage à un des leurs. Un homme dévoué aux profits des actionnaires de Total, complice des coups tordus du groupe pour piller les ressources des pays les plus pauvres, reçu par tous les dictateurs corrompus prêts à signer des contrats, orchestrant des suppressions de postes.

Nous on pense surtout à tous ceux qui, chaque jour, sont victimes de leur travail, ceux d’AZF, comme ceux qui, aujourd’hui encore, meurent à petit feu, victimes de l’amiante ou d’autres maladies professionnelles.

lundi 20 octobre 2014

Victimes d’Ebola et du capitalisme

Après la mort d’un patient libérien atteint du virus Ebola dans un hôpital du Texas et la contamination de deux infirmières qui l’ont soigné, les États-Unis sont sur le pied de guerre. Et depuis qu’une malade d’Ebola a été soignée en France, le moindre cas suspect déclenche un emballement médiatique.

L’épidémie a démarré il y a près d’un an en Afrique de l’Ouest, où on compte 4 500 morts. Mais il a fallu que le virus atteigne les pays riches pour que leurs dirigeants s’en inquiètent. Tant que les morts étaient Africains, ils en faisaient peu de cas !

Aux États-Unis ou en France, les gouvernements se veulent rassurants. Les hôpitaux et le personnel seraient bien préparés pour empêcher toute épidémie. Mais il y a la théorie, les protocoles, le matériel à double ou triple protection… et la réalité.

À Dallas, le patient libérien s’était présenté à l’hôpital avec tous les symptômes d’Ebola. Il a été renvoyé chez lui avec des antibiotiques et du paracétamol. À cause d’une erreur de diagnostic ? Sûrement. Mais aussi parce que c’est la règle d’éconduire ceux qui n’ont pas d’assurance maladie, comme c’était son cas.

En France, cela ne se serait pas passé ainsi, nous dit-on. Mais on connaît la pénurie dans les hôpitaux, l’insuffisance de personnel, la surcharge de travail et les conséquences graves que cela peut entraîner.

Alors, s’il y a une menace de contagion d’Ebola, même dans les pays riches, elle est due au fait que nos systèmes de santé sont sacrifiés sur l’autel des économies. Elle vient du fait que l’argent, les profits et le cours des actions sont placés au-dessus de tout, y compris au dessus de la santé publique.

C’est de plus en plus vrai dans les pays riches, mais ça l’est à infiniment plus forte raison dans les pays pauvres où l’accès aux soins est réservé à une petite minorité et où l’on peut mourir d’un accouchement, d’une crise de paludisme, d’une fièvre typhoïde, d’une plaie mal soignée et même d’une simple diarrhée.

Les enfants, les femmes et les hommes qui meurent aujourd’hui d’Ebola en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone sont d’abord et avant tout les victimes de la loi sans pitié du marché capitaliste. Une loi qui fait qu’il n’y a pas de vaccin contre Ebola alors que le virus est connu depuis 1976 car, comme toujours, les trusts pharmaceutiques n’ont pas voulu se pencher sur une maladie de la misère trop peu profitable à leur goût.

samedi 18 octobre 2014

Faurecia : Pour sauver les emplois, prendre dans la poche des actionnaires !

Faurécia fait trop souvent la « une » de la presse pour ses suppressions d’emplois ou ses fermetures d’usines. A tous ceux qui pensent que Faurécia va mal, la réponse est tombée Jeudi 16 Octobre. Ce jour là Faurecia, filiale de PSA Peugeot Citroën, a annoncé un chiffre d’affaires mondial en hausse de 6,5% au troisième trimestre.

Faurecia, qui enregistre une hausse de ses ventes sur les neuf premiers mois de l’année, a confirmé ses objectifs pour l’année 2014, à savoir « une hausse de ses ventes totales  ». Elle prévoit toujours « une progression de sa marge opérationnelle  », ainsi qu’un « cash flow net positif  ». Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 4,38 milliards d’euros au troisième trimestre, contre 4,11 milliards lors de la même période de 2013.

Si pour les actionnaires de Faurécia et en particulier pour PSA, ce sont de bonnes nouvelles, pour les plusieurs centaines travailleurs sur le carreau ou menacer de l’être, c’est une véritable catastrophe

jeudi 16 octobre 2014

Peugeot Scooters : encore des sacrifices pour les travailleurs

Les travailleurs de Peugeot Scooters de Mandeure (Doubs) sont inquiets. Il y a de quoi ! Les deux copropriétaires Mahindra (51 %) et Peugeot veulent faire admettre un « plan de compétitivité » avant de finaliser leur accord en 2015.

Autrement dit aux travailleurs : « faites des sacrifices, acceptez une baisse de vos salaires, de l’indemnité de vos heures supplémentaires, renoncez à vos primes, soyez plus flexibles, et après licenciements, pour ceux qui resteront, il y aura plus de travail ! ».

En effet, les copropriétaires prévoient une augmentation de 12 % de véhicules supplémentaires à produire. Evidemment, ce soi disant accord que s’apprêtent déjà à signer certains syndicats est un chantage à l’emploi ou seuls Mahindra et Peugeot seront les gagnants immédiats.

Sochaux : le FCSM toujours en vente

Le Football Club de Sochaux en vente n’a toujours pas trouvé d’acquéreur, s’inquiètent supporters et milieux économiques. Pas de milliardaire chinois ou quatari en vue ! Le patronat local voudrait bien, mais seulement si les collectivités locales mettent la main à la poche, c’est-à-dire dans celle des contribuables.

Les collectivités ont déjà payé un stade tout neuf de 20 000 places mis gratuitement à la disposition du club privé de PSA. Vont-elles remettre de l’argent public ?

Dans cette affaire, plus que jamais, le foot professionnel ne se joue pas sur le terrain, mais par des arrangements financiers. Match nul....


mercredi 15 octobre 2014

PSA - Mulhouse : profession : menteurs

La main sur le cœur, la direction du site affirme depuis des mois aux travailleurs que l’usine gardera ses deux lignes de production jusqu’en 2020. Mais il aura fallu une seule déclaration du directeur industriel du groupe pour que les salariés apprennent, dans la presse, que la date retenue est en fait 2018.

Il faut retenir surtout qu’on ne peut pas faire confiance aux patrons qui mentent comme des arracheurs de dents. Pouvoir mettre le nez dans leurs affaires, mettre au grand jour leurs plans tenus secrets, c’est d’autant plus une nécessité que des milliers d’emplois sont en jeu.

PSA - Mulhouse : Monoflux et maxi arnaque

Denis Martin, directeur industriel du groupe PSA, a annoncé que la suppression d’une ligne de production à l’usine de Mulhouse interviendrait dès 2018. Le passage au monoflux a bien sûr pour objectif de réduire les « coûts de production ».

Les effectifs, qui étaient de plus de 14 000 au début des années 2 000, sont passés sous la barre des 7500, pendant que les milliards s’accumulaient dans les poches des actionnaires.

De 2013 à 2014, la famille Peugeot a vu sa fortune passer de 1,3 à 2 milliards ! Et ils continueront, jusqu’à ce que la colère des travailleurs ne les arrête.


lundi 13 octobre 2014

Un gouvernement sans tabou pour attaquer les travailleurs

« Un gouvernement timoré et tétanisé », pouvait-on entendre suite à l’abandon de l’écotaxe. Le lendemain, Macron, le nouveau ministre de l’Économie, partait à l’offensive contre les chômeurs. Preuve que le gouvernement, aussi affaibli et impopulaire soit-il, est loin de désarmer.

Il a reculé devant les transporteurs routiers et mis de l’eau dans son vin face aux notaires ou aux huissiers parce qu’il les sait traditionnellement hostiles à la gauche et n’hésitant pas à se battre. Mais il continuera de s’attaquer aux travailleurs.

Les dernières déclarations sur les allocations chômage montrent qu’il est prêt à s’en prendre… jusqu’aux chômeurs !

Rebsamen, le ministre du Travail, a lancé la première salve en déclarant vouloir « renforcer les contrôles pour être sûr que les gens cherchent bien un emploi ». Valls en a rajouté en affirmant : « je refuse qu’on vive avec un chômage de masse parce qu’il est bien indemnisé ».

Insinuer que les chômeurs restent sans travail parce qu’ils vivent trop confortablement, et déclarer cela en pleine crise, alors qu’il y a plus de cinq millions de chômeurs, alors que les licenciements continuent et que les travailleurs se battent bec et ongles pour sauver leur emploi, est abject.

Quel mépris pour les chômeurs qui n’en peuvent plus d’attendre ne serait-ce qu’un petit boulot ! Quelle insulte pour ceux qui envoient des centaines de CV et vivent pendus au téléphone dans l’attente d’un rendez-vous !

De son côté, Macron avance qu’« il ne doit pas y avoir de tabou… L’assurance chômage est en déficit de 4 milliards… Il y a eu une réforme, elle est insuffisante ». C’est le chantage habituellement utilisé par la droite. Non, les indemnités chômage ou les congés payés ne sont pas des « tabous ». Ce sont des droits pour les travailleurs. Et, dans cette période de crise, ce sont des droits élémentaires.

vendredi 10 octobre 2014

Au mondial de l'auto, PSA fait son cinéma

PSA annonce au mondial de l’auto vouloir mettre une trottinette électrique dans le coffre de ses voitures vendues.

Après avoir été le premier fabriquant de Scooters électriques, fabrication abandonnée depuis sur son site de Mandeure, cette annonce ne consolera pas les travailleurs à qui on annonce licenciements et baisse des salaires.

mandeure : Peugeot exige des reculs sociaux

Après avoir cédé à un groupe Indien le contrôle de Peugeot Scooters, la direction Peugeot met en place son plan de licenciements. Au fil des plans de licenciements, le site est passé de 1500 salariés à 500 actuellement, elle veut obtenir 100 licenciements supplémentaires et, pour ceux qui resteront, un plan de compétitivité avec blocage des salaires, abandon de primes et flexibilité à outrance.

Ces mesures s’accompagnent d’un chantage à la production d’un nouveau Scooter pour 2017. Peugeot et tout le patronat mènent partout la même politique d’attaque contre les travailleurs, il serait grand temps partout et ensemble d’y mettre un coup d’arrêt.

jeudi 9 octobre 2014

Audincourt : fermeture de centre périnatal

Après la fermeture de la maternité d’Audincourt, il y a 15 ans, c’est le centre périnatal qui ferme ses portes. « Injustice, aberration, stupéfiant, tristesse, navrant » ainsi s’expriment les nombreuses femmes qui appréciaient cette structure et son personnel particulièrement compétent.

Fleurs, larmes, remerciements, tels étaient les manifestations de sympathies et de regrets apportés au personnel lors d’une cérémonie.

L’ARS (agence régionale de santé) agit tel le bras armé de la destruction du service public de santé, sous le regard complice des députés locaux de droite comme de gauche.

mercredi 8 octobre 2014

PSA : autopsie d'une arnaque

Le « Nouveau Contrat Social » (NCS) signé par quelques syndicats bien en cour avec la direction PSA vient d’être arrosé d’une promesse de prime de 500 € pour début 2015.

La CGT PSA de Sochaux, non signataire, a décortiqué ce que le NCS ferait perdre aux salariés sur leur carrière. Sur une prime d’ancienneté supprimée pour une salariée ayant plus de 20 ans d’ancienneté celle-ci en fin de carrière perdrait près de 12 000 €.

Deux salariés en équipe de nuit, passant de doublage selon qu’ils aient plus ou moins 52 ans perdraient entre 2700 € et 8700 €. Sans compter ce que fait perdre le blocage des salaires que le NCS impose, force est de reconnaitre que la prime de 500 € ne fait que masquer le recul que Peugeot impose aux salariés.

Après avoir fait les poches des travailleurs, PSA leur verse la pièce. 

Personne n’a envie de dire merci.

mardi 7 octobre 2014

PAS : dans tous les pays, après les heures , le chômage

Dans l’usine PSA de Trnava, située en Slovaquie à 60 km de Bratislava, après avoir augmenté sa production de 7,4% sur les 8 premiers mois de l’année, c’est maintenant la mise au chômage qui est annoncée.

Dans tous les pays, ils font subir le même sort aux travailleurs : des rythmes de travail épuisants pour ensuite imposer de rester à la maison.

concurrents mais alliés

C’est au tour de Renault d’annoncer la création d’une co-entreprise avec Dongfeng... qui vient d’entrer récemment au capital de PSA.

Les constructeurs de tous les pays sont concurrents et alliés.

Travailleurs de tous les pays, unissons-nous !





lundi 6 octobre 2014

Le Mondial de l’automobile et l’envers du décor

Le salon de l’automobile a ouvert ses portes le week-end dernier à Paris. Comme toujours, les constructeurs ont soigné la vitrine. Pour vendre du rêve, ils s’y connaissent ! Et comme toujours, ils se garderont de parler de l’envers du décor fait d’une exploitation de plus en plus féroce.

Exploitation qui a conduit en août dernier à l’accident mortel d’un ouvrier à l’usine Renault de Flins. Cet ouvrier intérimaire employé par une entreprise sous-traitante s’est retrouvé à travailler à douze mètres de haut sans sécurité et a chuté dans le vide. Une mission de deux semaines, « sans danger », lui avait-on indiqué sur le contrat !

Il y a quinze jours, à l’usine Toyota d’Onnaing, la même logique rapace a conduit au licenciement d’une intérimaire qui a eu le malheur de dire à son chef qu’elle était enceinte. Le soir même, sa société d’intérim a mis fin à sa mission de six mois.

Ce sont là deux cas extrêmes de l’exploitation. Mais c’est cette même exploitation quotidienne qui est faite d’intimidations, de sanctions arbitraires, de menaces de licenciement et d’aggravation des cadences, qui pèse sur tous.

C’est vrai dans l’automobile, c’est vrai dans le privé comme dans le public, dans l’industrie comme dans les services. Alors, de la Poste aux assurances en passant par les hôpitaux, chaque travailleur peut se reconnaître dans ce qui est à l’œuvre dans l’automobile.

Partout en France, le patronat de l’automobile supprime des postes, fait retomber le travail sur les salariés restants avec des cadences insoutenables qui usent avant l’âge. Les constructeurs n’ont pas de mal à remplir leur quota de salariés handicapés puisqu’ils les produisent en même temps que les voitures !

jeudi 2 octobre 2014

les marionnettes du MEDEF

Lors d’une visite d’entreprise à Montbéliard Pierre Moscovici, futur commissaire europeen charge des questions economiques, s’est repandu en confdences : « J’ai parfois un peu de mal avec le Medef. On lui donne beaucoup, il ne dit pas merci. »

Un simple merci pour les milliards du CICE (crédit d’impôt compétitivité emploi) et autres cadeaux, aurait comblé le ministre socialiste. Les porte-paroles du CAC 40 et des banques pleurent la bouche pleine et n’ont que faire des politiciens qu’ils considèrent comme leur serviteurs et des marionnettes dont ils tirent les ficelles.

Les jérémiades de Pierre Moscovici en sont un bel exemple des relations du patronat et hommes politiques qui les servent : des relations de maître à laquais.

mercredi 1 octobre 2014

Montbéliard : des licenciements économiques à la maison de l'emploi, un comble !

A Montbéliard « la maison de l’emploi » va être fermée définitivement. Aux 18 salariés, dont le travail consiste à aider les chômeurs, sept ou huit licenciements économiques sont annoncés, aux autres, il est promis « des solutions......mais pas tout de suite ».

A la manœuvre, on retrouve les licencieurs de PMA (Pays de Montbéliard Agglomération) le président Marcel Bonnot (UMP) et son adjoint Denis Sommer (PS). Ainsi ceux chargés d’aider les chômeurs rejoindront ces derniers à Pole Emploi.

Comme partout, c’est le désengagement de l’Etat qui conduit à des réductions de budget avec pour conséquences des licenciements, que se chargent d’appliquer les élus de droite comme de gauche.