mercredi 28 mai 2014

Dans le cadre de mon activité de conseiller Municipal Lutte Ouvrière à Grand Charmont

J'ai assisté à l'assemblée générale de l'association TRAME, lundi 26 mai.

Cette structure qui a vocation à développer et encadrer des activités sociales, et à laquelle adhère 80 familles et 7 autres associations a présenté des comptes équilibrés pour 2013. Son président a annoncé que pour 2014 la commune arrêtait son soutien financier, la subvention passant de 80 000€ à 30 000€. Les administrateurs vont déposer un dossier de cessation de paiement qui entraînera une liquidation judiciaire et le licenciement des quatre employées pour raisons économiques.

Le maire présent a en substance expliqué que" le gouvernement demandait aux collectivités territoriales d'économiser 25 milliards d'euros et que la baisse des subvention en était une conséquence et que ce n'était pas fini avec les conséquences pour la population ouvrière, la commune de Grand Charmont  faisant partie des 100 villes de France les plus pauvres", ajoutant "on va dans le mur , si on ne l'est pas déjà ".

Ce que le maire n'a pas expliqué c'est que ces coupes budgétaires dans les services publiques tout comme dans les hôpitaux, sont destinées à favoriser les intérêts des groupes capitalistes et des banquiers en multipliant les mesures qui aggravent les conditions d'existences des classes populaires.

Pour ma part, j'ai rappelé que cette politique était délibérée. Le parti socialiste a la présidence de la république, le Gouvernement, la majorité à l'Assemblée Nationale, au Sénat, il dirige 21 régions sur 22, le département, localement Pays de Montbéliard Agglomération avant les dernières municipales. 

Certes le véritable pouvoir appartient aux banques , aux grands groupes capitalistes  mais les partis qui ont gouverné successivement se sont mis exclusivement à leur service.

A Grand Charmont comme ailleurs la population n'a pas fini des payer, notamment  avec la mise en place des rythmes  scolaires et elle ne pourra pas compter sur la majorité municipale en place.

lundi 26 mai 2014

Après les résultats des élections européennes, La seule voie pour les travailleurs

Le Front national, de loin en tête des résultats, le Parti socialiste, plus bas que jamais depuis des décennies, et tout cela sur la base d’une forte abstention : voilà les éléments marquants de ces élections européennes.

Comme aux municipales, le PS a été rejeté par son propre électorat. Il paye le prix de sa politique, entièrement consacrée à favoriser les intérêts des groupes capitalistes et des banquiers en multipliant les mesures qui aggravent les conditions d’existence des classes populaires.

Le FN a réussi à détourner à son profit l’écœurement provoqué par le PS. Marine Le Pen a annoncé triomphalement que c’était la fin du bipartisme, c’est-à-dire de l’alternance de la droite et de la gauche au pouvoir.

Si cela s’avérait exact, cela signifierait seulement que la supercherie de l’alternance entre l’UMP et le PS serait remplacée par une alternance à trois.

À la rivalité gauche-droite, en concurrence pour la mangeoire mais d’accord pour mener la politique exigée par la grande bourgeoisie et les possédants, s’ajouterait un troisième larron. Mais quelle que soit leur combinaison, le pouvoir mènerait sa politique en fonction des intérêts des possédants, des grands groupes industriels et commerciaux et des banquiers qui détiennent le véritable pouvoir.

Le FN, comme les deux autres, représente une politique pour la bourgeoisie mais avec des méthodes encore plus brutales et en charriant toutes les idées réactionnaires, rétrogrades, xénophobes et racistes. Avec, en plus, la menace que le renforcement même simplement électoral du FN encourage une mouvance anti-ouvrière qui ne se contenterait pas de voter mais qui serait prête à passer aux actes contre les travailleurs immigrés d’abord, contre les travailleurs tout court ensuite.


les résultats de Lutte Ouvrière

Résultats 2014Résultats 2009
CirconscriptionInscritsVotantsExprimésVoix LO % LOVoix LO % LO
Nord-Ouest6 601 6762 839 0692 719 15345 6971,68%51 7672,08%
Ouest6 353 6762 856 5072 725 07933 2181,22%31 2841,25%
Est5 882 2432 539 1572 428 60032 9461,36%31 8481,46%
Sud-Ouest6 482 6643 078 7672 941 08325 2500,86%26 7601,02%
Sud-Est7 981 7713 429 6513 318 16329 9520,90%24 7270,84%
Massif-Central Centre3 370 8321 554 0121 472 74319 7401,34%18 8411,40%
Ile-de-France7 036 4153 034 6412 950 56724 9390,85%20 7480,74%
Total43 709 27719 331 80418 555 388211 7421,14%205 9751,22%
Outre-mer
Lutte Ouvrière et Combat Ouvrier
1 782 369303 895285 2219 6683,39%
Résultats des 8 circonscriptions45 491 64619 635 69918 840 609221 4101,18%

dimanche 25 mai 2014

Valentigney : Avisse à la population !

Le nouveau maire UMP de Valentigney (Doubs) s’est tout de suite mis au travail : Sa première décision a été d’augmenter son indemnité mensuelle de 30 %. Il touchera dorénavant 3 792 € brut par mois.

Voila un homme qui sait montrer le bon exemple aux travailleurs de la région.

jeudi 22 mai 2014

Les malheurs d'un ancien dirigeant de PSA

Dans le magazine Challenges, Christian Streiff, ancien dirigeant de PSA, raconte comment il a été viré de la direction par la famille Peugeot.

Victime d’un AVC en mai 2008, atteint d’aphasie amnésique, il revient diminué à son poste de président du directoire de Peugeot. Mais il apprend par Thierry Peugeot, en 2009, qu’une réunion du conseil doit décider de son éviction.

Des méthodes peu correctes… comme celles que ce même Streiff appliquait aux travailleurs de PSA du temps où il avait toutes ses facultés, disant aux travailleurs qu’ils étaient « de trop » et devraient chercher du travail ailleurs.

Eh oui, dans cette jungle, des grands prédateurs peuvent aussi devenir victimes de leurs congénères. Mais ce ne sont pas ceux-là que nous plaindrons.

mardi 20 mai 2014

LCI matin : Interview de Nathalie Arthaud

Dimanche 25 mai, votez et faites voter pour Lutte Ouvrière

Les élections européennes ont lieu dimanche. L’écœurement et le dégoût suscités par la politique anti ouvrière du gouvernement doivent s’exprimer.

Tant que nous ne sommes pas en mesure de faire reculer le gouvernement, nous sommes bien forcés de subir sa politique, mais nous pouvons dire que nous la rejetons. « Qui ne dit mot consent », dit le proverbe. Eh bien, il ne faut pas laisser croire que nous sommes consentants !

Il faut dire que trop, c’est trop. Il faut dire que l’on n’accepte pas ce chômage de masse, cette précarité, ce chantage à la compétitivité, quand les milliards débordent des coffres forts de la bourgeoisie.

Cela ne remplacera pas les luttes nécessaires. Mais comment reprendre le chemin des mobilisations collectives si nous ne commençons pas par dire que nous ne sommes pas d’accord et que nous ne voulons pas nous laisser faire ?

Le PS, l’UMP et le FN sont en compétition pour gouverner pour le compte de la bourgeoisie. Il faut tous les rejeter. Ils placent tous le débat sur un terrain qui est étranger aux intérêts des travailleurs. Ils opposent l’euro au franc pour ne pas avoir à se positionner sur le niveau des salaires. Ils opposent la France à l’Europe pour masquer la responsabilité patronale. Ils opposent le protectionnisme à la mondialisation pour ne pas parler du capitalisme.

lundi 19 mai 2014

Vérité sportive et réalité économique

Tout fraîchement relégué en division inférieure, le Football Club de Sochaux-Montbéliard, club dont le principal actionnaire n’est autre que la famille Peugeot, devrait voir son budget, amputé de moitié, passer de 40 à 20 millions d’euros pour la saison prochaine.

En conférence de presse d’après match, l’entraîneur d’Evian, adversaire du soir du FCSM, qui avait anticipé l’éventuelle relégation de son équipe, a indiqué qu’un tel scénario aurait amené à réduire les effectifs de salariés du club de 30%.

Le club de Sochaux comptait 185 salariés en juin 2013 et, si on y ajoute les vacataires, prestataires ou autres intérimaires qui assurent la sécurité, l’accueil, la billetterie,… les soirs de match, il y a fort à parier que cette défaite sportive ne reste pas sans conséquences en termes d’emploi dans une région où le taux de chômage atteint déjà des sommets.

samedi 17 mai 2014

PSA Sochaux : la solidarité ouvrière, un remède qui réchauffe !

A l’usine PSA de Sochaux, aux quais de déchargement des camions, lundi matin 12 mai et dans la nuit qui a suivie, il ne faisait pas plus 5°C dans les ateliers.

Alors, l’équipe du matin d’abord, puis celle de nuit, les travailleurs ont arrêté le travail pour réclamer du chauffage.

Le matin et la nuit aussi, ils sont restés au coude à coude tant que toutes les zones de travail n’ont pas été chauffées correctement. Face à cette solidarité ouvrière, la manœuvre de division d’une représentante du patron a fait flop. Du coup, des canons de chauffage étaient mis en place, des vêtements chauds distribués et du chauffage a été remis.

Leur attitude n’a pas que fait monter la température dans leur atelier, elle a aussi fait chaud au cœur des ouvriers de l’usine.

vendredi 16 mai 2014

Vistéon : les travailleurs, ça rapporte à beaucoup de patrons!

Après avoir fait la fortune de Reydel, puis de Plastic Omnium, puis des actionnaires de Visteon, voilà que les travailleurs sont « rachetés » par un fonds alimenté par les plus grosses fortunes américaines et mondiales.

Quand Visteon a été racheté en 1999, il y avait environ 3 000 salariés en France sur de nombreux sites, avec en plus des centaines d’intérimaires. Aujourd’hui, il en reste un millier.

Les milliards encaissés n’ont pas servi aux travailleurs, ils n’ont pas non plus servi à investir dans les usines. Par contre, ces bénéfices considérables ont enrichi les actionnaires qui se sont goinfrés tous les ans.

lundi 12 mai 2014

Aux européennes, faites entendre le camp des travailleurs

Les élections européennes, qui auront lieu le 25 mai, ne soulèvent pas l’enthousiasme dans l’électorat populaire. Comment s’en étonner ?

Il s’agit d’élire des députés au parlement européen dont on sait qu’ils ne sont là que pour faire de la figuration, les véritables décisions étant prises par les dirigeants de chacun des États. Et c’est sans parler du mode de scrutin bien particulier, avec le découpage en huit circonscriptions, qui privilégie les grands partis.
Comment ne pas être écœuré vis-à-vis de toutes ces campagnes électorales où les uns et les autres font des promesses qu’ils piétineront allègrement une fois élus ?

Nous sortons tout juste des élections municipales, où le message des électeurs qui votent traditionnellement à gauche a été clair. En s’abstenant ou en votant contre le PS, ils ont rejeté la politique anti ouvrière du gouvernement.

Et qu’a fait Hollande ? Il en a rajouté en allant chercher le moindre euro dans la poche des retraités, des fonctionnaires, des malades, en rognant sur les allocations logements, familiales, pour faire plus de cadeaux au patronat.

C’est une provocation ! Et Hollande a bien choisi l’homme de la situation. Aussitôt nommé, Valls, le Sarkozy du PS, a expliqué que « nous vivons au-dessus de nos moyens depuis des décennies » ! Mais qui « vit au-dessus de ses moyens » ? Les retraités qui sont rackettés depuis des années ? Les travailleurs licenciés qui sont transformés en chômeurs ? Les ouvriers, les employés qui sont à découvert le 10 du mois ?

Les attaques gouvernementales, l’arrogance du Medef, les mille et une ignominies infligées quotidiennement aux classes populaires finiront par déboucher sur une explosion sociale. On n’y est pas encore, mais il faut commencer par dénoncer cette politique.


dimanche 11 mai 2014

Altia Beaucourt : avec la peau des autres

Avec quatre autres usines d’emboutissage du groupe Altia, qui fournissent surtout PSA et Renault, celle de Beaucourt (Territoire de Belfort) vient d’être placée en redressement judiciaire. Ces usines venaient d’être cédées au fonds d’investissements Transatlantic-Industries. Les trois actionnaires d’Altia, eux, se retirent avec 2 millions d’euros pour investir ailleurs.

Les prétendues difficultés, justifiant de ne pas payer les salaires et fournisseurs, ressemblent fort à une magouille. Les ouvriers d’Altia ont accepté tous les efforts pour satisfaire les donneurs d’ordre, mais, les principaux, Renault et PSA, refusent cette cession. Ce qui signifie l’angoisse d’un nouveau plan de licenciements.

Ces dix dernières années, dénommés tour à tour Wagon, Sonas, Halberg, Altia, les travailleurs ont été vendus et revendus à des repreneurs. Et à chaque cession, des dizaines d’entre eux se sont retrouvés à la rue. Leurs patrons successifs, eux, sont partis avec de quoi recommencer leurs juteuses opérations ailleurs…

samedi 10 mai 2014

Vistéon : les prédateurs à la manoeuvre

Les travailleurs de l’équipementier automobile Visteon, « systèmes intérieurs » (planches de bord, intérieurs de portières) ont de quoi être en colère : ils vont être revendus pour la 3ème fois, cette fois, à un fonds d’investissements américain, Cerberus.

Cette branche de Visteon, qui employait en France 3 000 personnes en 1999, n’en compte plus aujourd’hui que 1 100, dont 450 à Rougegoutte (Territoire de Belfort). Pourtant le groupe Visteon a fait 600 millions de dollars de bénéfices en 2013.

Cerberus, c’est un fonds financier qui joue 25 milliards de dollars dans le monde. Fondé par l’une des plus grosses fortunes des USA, son PDG est l’ancien secrétaire au Trésor de l’ex-président G.W. Bush et conseiller des plus gros patrons américains. Ces gens-là n’investissent pas pour produire des biens utiles et encore moins pour sauvegarder des emplois, ils traquent les «  bonnes affaires » qui rapportent.

Cerberus mérite bien son nom, mais Visteon ne vaut pas mieux. Quand les travailleurs se mettront tous ensemble en lutte, même les cerbères peuvent devenir caniches.

mercredi 7 mai 2014

Hollande, chevalier fier et fidèle de la cause patronale

Interpellé sur BFM-TV par une retraitée n’ayant que 662 euros par mois pour vivre, et une chômeuse avec 490 euros d’Allocation de solidarité spécifique, Hollande n’a fait que déverser des phrases creuses insupportables devant l’urgence de la situation que ces deux exemples illustrent. Et il a étalé toute sa fierté d’avoir servi fidèlement le patronat. Il s’est vanté qu’au 1er janvier 2015, les patrons ne paieront plus aucune cotisation sociale pour les salariés « au Smic et un peu au-dessus ». Il s’est vanté d’aller « encore plus loin, encore plus vite » et, comme tout serviteur dévoué, il a conclu : « je n’ai rien à perdre ». Sur un point, il a dit vrai : il n’y a jamais eu aucun changement de cap dans sa politique. Oui, Hollande sait se sacrifier et avec dévotion… pour les capitalistes.

Pour les travailleurs et les plus pauvres, ce sont les coups et les promesses de charlatans. Après avoir annoncé qu’il allait prendre dans la poche des retraités, il a assuré que les plus pauvres seraient épargnés. Mais c’est un mensonge. Si les retraités les plus pauvres ne verront pas leur pension gelée, ils seront frappés comme toutes les couches populaires par les attaques portées par le plan d’économie de 50 milliards préparé par le gouvernement. Ils paieront avec la dégradation du système de santé et des transports publics. Ils paieront même indirectement parce que ce sont d’autres membres de leur famille à qui le gouvernement prendra le peu qu’il leur laisse.

Hollande a promis une baisse de leur cotisation salariale aux travailleurs touchant jusqu’à 1,3 fois le Smic. Il laisse entendre que ce sera une augmentation de salaire. Mais, outre qu’une fois encore les patrons pourront très bien en profiter pour s’accaparer cette baisse des cotisations salariales, c’est un tour de passe-passe, car la baisse des cotisations salariales se traduira, là aussi, par une dégradation des services publics.

Alors, face au moine-soldat patronal Hollande, il faut que les travailleurs lèvent leur propre drapeau : celui de la lutte de classe des exploités contre les exploiteurs et leurs serviteurs.
Nathalie Arthaud

mardi 6 mai 2014

De l’Ukraine à la France : à bas le nationalisme, vive l’internationalisme !


Jour après jour, l’Ukraine s’enfonce dans la guerre civile. La population est prise en otage entre les milices d’extrême droite ukrainiennes et les milices pro-russes, auxquelles s’ajoutent les opérations de l’armée.

Où mènera cet engrenage ? À des mesures punitives contre ceux qui ne parlent pas la « bonne langue » ou qui s’accrochent au « mauvais » drapeau national ? À partitionner l’Ukraine et faire passer une frontière à l’intérieur du pays, séparant les villes, les familles, les amis ? À un fossé de sang comme en Yougoslavie il y a 20 ans ?

La population d’Ukraine a tout à perdre à se déchirer dans ces affrontements nationalistes.

La propagande orchestrée par la Russie est écœurante mais celle des médias occidentaux est tout aussi dangereuse. Ils dénoncent « la main de Poutine », mais quid de Washington, qui œuvre en sous-main depuis des années pour mettre l’Ukraine dans son giron économique, politique et militaire ?

Quid de ce bras de fer que les Occidentaux ont déclenché pour combattre l’influence de la Russie en Ukraine alors même que l’histoire, l’économie et la population de ces deux pays sont intimement liées ?

Aujourd’hui, les dirigeants américains et européens soutiennent un gouvernement provisoire à Kiev qui comprend des ministres pro-nazis. Preuve que, comme Poutine, ils sont prêts à s’appuyer sur les forces les plus rétrogrades. Comme Poutine, ils sont à compter parmi les criminels de guerre.

Au-delà de la responsabilité des grandes puissances, le drame ukrainien doit nous faire réfléchir car il est aussi révélateur d’une poussée réactionnaire et nationaliste qui se manifeste à l’échelle de toute l’Europe et au sein même de l’Union européenne.

lundi 5 mai 2014

PSA : le cœur et les restos

Le journal Le Figaro du jour annonce que la famille Peugeot va empocher 95 millions suite à la venue au capital de Dongfeng et de l’Etat. Les travailleurs du groupe ont ressenti comme une véritable provocation le versement d’une prime de participation ridicule, comprise entre 0 et 20 euros maximum.

A l’usine de moteurs PSA-Tremery, la CGT a annoncé qu’elle allait collecter ces sommes dérisoires pour les donner aux Restos du Cœur, bien alimentés en clients par la famille Peugeot qui supprime des emplois par milliers.

Preuve de plus que si les travailleurs ont du cœur les patrons ont un portefeuille à la place du cœur. Et les insultes patronales ajoutées aux suppressions d’emplois et au blocage des salaires finiront par provoquer un coup de colère ouvrière.

PSA en Chine : même patron, même combat

Dans une page complète, un journaliste de l’Est Républicain relate les conditions de travail des travailleurs chinois du groupe Dong Feng Peugeot à Wuhan, 13 millions d’habitants.

Les photos montrent un ouvrier travaillant accroupi et d’autres manipulant des pinces à souder comme il y a trente ans à Sochaux. Cette usine est présentée comme la plus moderne de ses usines dans le monde par Peugeot, sans réserve du journaliste. Usine où il est possible de déclencher deux heures avant la fin de poste deux heures de travail supplémentaires avec des journées de 8 h 45 pause et repas inclus, dans une usine où « les salariés travaillent du lundi au vendredi mais aussi le samedi et le dimanche matin si besoin » indique le journaliste.

Les salaires ouvriers sont à 400 € mais ils augmentent de 7 a 10% par an en raison de la demande et des mobilisations ouvrières nombreuses ces dernières années. En Chine, à l’abri de la dictature, nos frères de classe sont exploitée par une classe capitaliste chinoise mais aussi par des capitalistes bien de chez nous. Notre sort est le même, nous avons les mêmes exploiteurs en face de nous.