samedi 31 mars 2018

PSA : prime pour destructeur d’emplois



mardi 27 mars 2018

La contre-offensive du monde du travail est nécessaire et possible

    Avec quelque 500 000 manifestants dans le pays et pas loin de 50 000 à Paris, la journée du 22 mars a massivement mobilisé. Les infirmières, enseignants, employés des impôts... étaient bien plus nombreux dans la rue que lors de la manifestation du 10 octobre.

    Pour les cheminots, qui se préparent à la grève à partir du 3 avril, cette journée se devait d'être réussie, et elle l'a été. Nombreux en grève et venus à Paris des quatre coins du pays, ils ont fait une démonstration de force.
    Au-delà du nombre, cette journée a exprimé la volonté des manifestants de se battre ensemble. Les cortèges mélangeaient des cheminots avec et sans statut, des fonctionnaires titulaires et des contractuels, des jeunes tout juste embauchés et des retraités, conscients de partager des objectifs communs. Et cela aussi, c'est un gage d'avenir, car pour gagner, le monde du travail se doit d'agir collectivement.

    Dans la santé, dans l'éducation, dans la justice, partout l'État ferme des structures, rogne sur ses budgets et supprime des services. Heureusement, il y a ici ou là des réactions. Mais que pèsent ces contestations locales face à la puissance de l'appareil d'État ?

    Dans le privé, face à la puissance du patronat, il en va de même. Ce n'est pas individuellement, ni service par service, métier par métier ou entreprise par entreprise, que les travailleurs peuvent se protéger des attaques.

lundi 26 mars 2018

Famille Peugeot : Le milliardaire fait la leçon



mardi 20 mars 2018

Le 22 mars et après : les travailleurs doivent montrer leur force collective

    Ordonnances travail ; suppression progressive des emplois aidés ; baisse de l'APL, augmentation de la CSG ; hôpitaux, écoles et collectivités à la diète... Depuis que Macron est au pouvoir, il a enchaîné les attaques contre le monde du travail. Tout cela, sans rencontrer de véritable opposition.

    Maintenant, il veut s'attaquer aux travailleurs de la SNCF, c'est-à-dire à leur sécurité d'emploi, à leur salaire et à leur retraite. Puis il projette de s'en prendre aux retraites de tous et de saigner la fonction publique en supprimant 120 000 emplois.

    À côté de cela, les profits du CAC 40 ont dépassé les 93 milliards d'euros. Les actionnaires encaissent des dividendes en hausse de 10 ou 20 %. Bernard Arnault a vu sa fortune augmenter de 20 milliards au cours de l'année 2017, soit 38 000 euros chaque minute !

    Eh bien, pour les travailleurs, la coupe est pleine !

    L'opposition du monde du travail doit s'exprimer massivement. Le 15 mars, les retraités et les personnels des Ehpad ont manifesté leur colère. Jeudi 22 mars, ce sera la première étape de la mobilisation des cheminots. Et de nombreux autres travailleurs descendront dans la rue à l'appel des syndicats de la fonction publique, des hôpitaux, de la RATP, des télécoms et d'EDF. Il faut que cette journée soit réussie.

    Cela fait des décennies que le grand patronat attaque les emplois, les salaires et les conditions de travail et d'existence de la majorité de la population pour continuer de s'enrichir, malgré la crise de son économie. Il l'a fait avec la bénédiction et l'aide de tous les gouvernements qui se sont succédé et le fait aujourd'hui avec Macron.

    Si nous ne mettons pas un coup d'arrêt à tout cela, où en serons-nous dans cinq ou dix ans ? Quelle sera la vie de nos enfants ? Il faut que la journée du 22 mars soit une démonstration de force qui conforte tous ceux qui veulent se battre.

mardi 13 mars 2018

Les 15 et 22 mars, redressons la tête

    93 400 000 000, soit 93,4 milliards d'euros. Ce sont les profits réalisés par les entreprises du CAC40, en augmentation de 24 % par rapport à 2016.

    Avec cet argent, il y a de quoi verser un salaire de 1500 euros net, cotisations comprises, à plus de trois millions de salariés pendant un an. Alors, il n'y a aucune raison d'accepter les sous-effectifs, les bas salaires et la dégradation des conditions de travail.

    2,36 milliards pour PSA, 3,5 pour Renault, 5,1 pour LVMH, 6,2 pour Axa, 7,8 pour BNP Paribas et 8,4 pour Sanofi : cette débauche de profits est le produit de la lutte de classe menée par le grand patronat et le pouvoir politique contre les travailleurs.

    Elle est le résultat des suppressions de postes, de l'intensification des rythmes de travail, du blocage des salaires pour les salariés de ces groupes, mais aussi pour les intérimaires et les salariés de la sous-traitance qui tiennent les postes les plus durs et sont les plus mal payés.

    Et que nous dit Macron ? Que cela doit continuer. Que les travailleurs, les retraités, les chômeurs doivent encore faire des sacrifices. Pour justifier la baisse des pensions de plusieurs millions de retraités, un député macronien les a même qualifiés de « génération dorée » !

lundi 12 mars 2018

Peugeot Japy Valentigney : Les dépeceurs d'usines à l'oeuvre



mardi 6 mars 2018

Face aux attaques, il nous faut inverser la vapeur

    Avec une croissance de 2 % en 2017 et des bénéfices financiers et industriels spectaculaires, il ne passe pas un jour sans que l'on nous chante les vertus de la reprise. Certains journalistes se sont même demandé si la France allait vers le plein emploi ! Les cinq millions et demi de personnes inscrites à Pôle emploi apprécieront, comme les salariés de Tupperware qui viennent d'être licenciés.

    Ces menteurs professionnels ne vivent décidément pas dans le même monde que nous. Où est l'embellie pour les millions de femmes et d'hommes qui n'ont que leur salaire, leur allocation ou leur pension pour vivre ? Où est-elle pour les mille salariés de Ford à Blanquefort, pour ceux de Carrefour et des Pages jaunes, menacés de perdre leur emploi ?

    Et qu'y a-t-il derrière ce que les commentateurs appellent « l'amélioration du marché du travail » ? Il y a un nombre croissant de jeunes et de moins jeunes forcés d'enchaîner les missions d'intérim, les CDD, les contrats d'alternance sous-payés et les temps partiels. Il y a ces boulots éreintants, comme chez Amazon, que l'on nous présente comme l'entreprise du futur.

    Quant aux augmentations de salaire qui découleraient naturellement de la reprise, c'est une blague. Quel patron propose plus de 1 % d'augmentation ? Les médias se sont répandus sur les primes d'intéressement à Air France et PSA sur l'air de « comme ces ouvriers sont chanceux ! ». Mais ce ne sont pas ces primes qui compenseront la perte de pouvoir d'achat provoquée par des années de blocage salarial. Et les quelque 10 000 intérimaires chez PSA n'en toucheront pas un centime !

lundi 5 mars 2018

Du Bla Bla Parlementaire

Le député macroniste Denis Sommer dans une pleine page de l’Est Républicain considère que l’usage de l’intérim traduit une situation insupportable. 
 
Ce n’est pas tant l’exploitation des travailleurs, la précarité, les boulots les plus dur, l’arbitraire des chefs, les salaires au plus bas ,les primes non payées etc…. qu’il critique mais le fait que le patronat préfère d’après lui payer plus cher une main d’œuvre corvéable et s’en accommoder dans son « usine du futur ».

Aucune loi ne contraint les patrons à ne pas abuser de l’intérim admet-il et pour cause : Denis Sommer quand il était socialiste étais muet face à cette montée en puissance du travail précaire au niveau où il est aujourd’hui.

Le travail temporaire, rappelons-le, est par nature le moyen de ne pas embaucher. L’ancien syndicaliste CGT communiste, puis socialiste maintenant macroniste propose un projet de loi pour plafonner l’usage de l’intérim, autant dire du bla bla.

Seuls les travailleurs le peuvent avec leurs armes, par la lutte collective, déterminée et de puissantes grèves.

dimanche 4 mars 2018

Peugeot Japy Valentigney : Débrayage contre la menace de 58 licenciements



Trévenans ; Hôpital Nord Franche-Comté : Des personnes âgées à la maternité



jeudi 1 mars 2018

PSA : record d’exploitation