Mais quelle mouche a piqué l’éditorialiste Alain Dusart de l’Est républicain dans son édition du 10 janvier ?
Sa cible est Jean-Pierre Mercier Délégué Central CGT de PSA et
porte-parole de Lutte ouvrière. Notre camarade, invité par sur les
plateaux de plusieurs chaines d’information télévisée, dont
l’éditorialiste au passage cartonne ses petits camarades qui ont « les
fesses vissées sur leurs chaises tels des rois fainéants », donne son
opinion sur les conséquences pour les travailleurs de « la rupture
conventionnelle collective » issue des ordonnances Macron.
Dire que c’est scandaleux, que PSA profite de l’aubaine pour
continuer à licencier avec plus de facilités a déclenché une rafale de
commentaires indignés du journaliste dans son éditorial. Pour celui-ci «
la lutte de classe surannée » est à ranger aux étagères poussiéreuses
d’un musée, les propriétaires milliardaires sont des capitaines
d’industries et notre camarade est un nostalgique qui rabâche « sa
vision nord-coréenne de l’industrie ». Rien que ça…
Certes avec un tel éditorialiste d’un quotidien (propriété d’une
banque), la famille Peugeot n’a pas besoin de courir les plateaux de
télévision, elle a un porte-parole à sa disposition pour défendre ses
intérêts.
La famille Peugeot fait couler du cash à flot dans ses caisses, mène
la lutte des classes sur les chaines de production n’en déplaise à Alain
Dusart. L’éditorialiste de l’Est républicain s’en satisfait, il ne
montre que dans la lutte des classes, c’est le camp de la bourgeoisie
qu’il a choisi.