lundi 24 décembre 2018

Après avoir fait reculer Macron, faisons payer les grands patrons !

   
Plus d'un mois après le début de la mobilisation des gilets jaunes, près de 40 000 personnes manifestaient à nouveau samedi 22 décembre. Les représentants du gouvernement se sont appuyés sur la baisse de la mobilisation et sur les démonstrations odieuses de quelques manifestants d'extrême droite pour affirmer que la contestation était terminée. Il n'y a plus que des factieux dans les rues, ont-ils répété, tandis que Macron, peut-être inspiré par son réveillon au milieu des missiles et des avions de chasse de l'armée française engagée au Tchad, affirmait que l'ordre devait maintenant être rétabli.

    Quel que soit l'avenir du mouvement des gilets jaunes, il a permis l'expression de la colère qui traverse toute la société, contre l'effondrement du niveau de vie. Il a montré que c'est la mobilisation des classes populaires dans les rues qui a obligé le gouvernement à reculer et à faire des concessions. Macron et tous ses ministres, après avoir fait mine de découvrir la « souffrance », détaillent leurs mesures pour tenter de convaincre qu'ils y ont répondu. La ministre de la Santé Buzyn a même dit que le gouvernement et les gilets jaunes avaient le même objectif, assurant que l'augmentation de la prime d'activité et la défiscalisation des heures supplémentaires rendaient le travail payant.

    La réalité, c'est que Macron et son gouvernement sont incapables de répondre à l'exigence de pouvoir vivre correctement de son travail. La classe capitaliste monopolise de plus en plus toute la richesse et il n'est pas question de lui imposer quoi que ce soit. Toutes les mesures du gouvernement consistent à prendre dans notre poche gauche ce qu'il reversera dans la droite, puisqu'elles sont toutes financées par l'argent public, sans rien prendre aux capitalistes.

lundi 17 décembre 2018

Les travailleurs doivent imposer aux capitalistes leur droit à l'existence

    Le gouvernement et les médias se sont empressés d'enterrer le mouvement des gilets jaunes, après les manifestations en baisse de samedi dernier, qui ont cependant encore réuni des dizaines de milliers de personnes.

    Castaner appelle à « libérer les ronds-points », tandis que Philippe fait mine de s'excuser de ce que le gouvernement n'ait pas « assez écouté » et promet que cela va changer. Quel que soit l'avenir de la contestation des gilets jaunes, les raisons de la colère ne disparaissent pas avec ces belles paroles.

    Philippe promet des débats qui vont s'éterniser durant des mois et se dit même favorable au référendum d'initiative citoyenne, que des politiciens de tout bord reprennent à leur compte. Mais que le gouvernement permette ou non aux électeurs de s'exprimer plus souvent ne changera pas le fond de sa politique, au service du grand capital et des très riches qui le monopolisent.

    Les gilets jaunes l'ont démontré : la mobilisation est bien plus efficace que n'importe quel référendum ! Leur détermination a contraint Macron à en rabattre un peu, même si ces mesures sont insuffisantes et qu'elles seront payées par les classes populaires. Elles seront en effet financées par l'argent public, puisqu'il n'est pas question de s'en prendre aux capitalistes.

LCI : LCI Midi (extraits) Débat, Nathalie Arthaud est une des invités

mercredi 12 décembre 2018

Montbéliard : Le patronat local derrière Macron



mardi 11 décembre 2018

Nathalie Arthaud : Après l'intervention d'E. Macron

Macron annonce des concessions mais il prépare la note aux classes populaires et épargne les capitalistes



vendredi 7 décembre 2018

Voujeaucourt : Les gilets jaunes toujours dé-ter-mi-nés.



mardi 4 décembre 2018

Montbéliard : Manifestation réussie

lundi 3 décembre 2018

Se dresser contre Macron... et contre ses maîtres capitalistes

   
Le gouvernement s'est indigné des « scènes de guérilla urbaine » durant les manifestations du 1er décembre. Les journalistes ont sommé chaque personne interviewée de condamner la violence et les atteintes aux symboles de la République. Tous ces gens veulent bien s'émouvoir des souffrances des plus modestes, à condition qu'ils les subissent en silence !

    Après des années de coups encaissés contre leurs conditions d'existence, la colère des classes populaires déborde et c'est cela qu'il faudrait condamner ? « C'est violent aussi de ne plus rien avoir dans le frigo avant la fin du mois pour nourrir sa famille », commentait une mère célibataire au SMIC.

    Macron a laissé ses ministres se relayer pour appeler à un prétendu dialogue. Le gouvernement, après une première tentative piteuse, finira peut-être par réussir à asseoir des gilets jaunes autour d'une table, mais rien ne dit que cela suffira à calmer la colère.

    Du côté de l'opposition, de l'extrême droite à la gauche, tous les dirigeants politiques sont montés au créneau. Des États généraux sur le pouvoir d'achat, proposés par le PS, au référendum sur les taxes de la droite, en passant par de nouvelles élections exigées par Mélenchon ou Le Pen, chacun joue sa carte dans le petit jeu politicien, affirmant comprendre la colère des classes populaires. Leur baratin sur la « réponse des institutions » ne changera rien aux fins de mois impossibles pour les classes populaires. Mais les partis d'opposition aimeraient bien profiter du rejet que suscitent la politique de Macron et son arrogance.

dimanche 2 décembre 2018

Famille Peugeot : La Suisse reste un pays où le fromage se porte bien



mardi 27 novembre 2018

Augmentation générale des salaires, des pensions et des allocations !

   
« Peste brune », « séditieux » : sous prétexte qu'une minorité de voyous d'extrême-droite étaient présents sur les Champs-Elysées, voilà comment Castaner et Darmanin ont qualifié les manifestants de ce samedi !

    Toute la semaine, de nombreux travailleurs, retraités, chômeurs se sont retrouvés dans les rassemblements et barrages des gilets jaunes à travers le pays.

    Du jeune salarié d'une fromagerie industrielle contraint de dépenser 400 euros de carburant sur une paie de 1700 pour aller travailler, à l'auxiliaire de vie payée 900 euros, en passant par la retraitée dont la pension n'atteint pas les 1000 euros mensuels et le couple au chômage dont la famille ne finit pas le mois sans les Restos du coeur, tous disent la même chose : ils n'en peuvent plus de se contenter de survivre. Ils ont décidé de se battre et ils ont raison !

    Et que leur répond Macron ? Après avoir fait la leçon aux manifestants, il parle de mesures d'accompagnement et de la mise en place d'un Haut conseil pour le climat.  « Ils nous parlent de fin du monde quand on leur parle de fin de mois », disait un manifestant samedi, résumant le décalage entre les discours du gouvernement et les revendications des manifestants.

    Si nous voulons que notre sort de salarié, d'ouvrier, d'employé, de soignant ou de cheminot change, il faut nous engouffrer dans la brèche en luttant sur nos lieux de travail, pour nos salaires. Parce que si les prix augmentent, les salaires, eux, restent bloqués à des niveaux bien trop bas !

lundi 19 novembre 2018

Après le 17 novembre : défendre notre niveau de vie, c'est se battre pour l'augmenttion des salaires, des pensions et des allocations

   
Avec des centaines de milliers de manifestants dans plus de 2000 rassemblements, la mobilisation du samedi 17 novembre a été un succès, malgré le drame de la mort d'une manifestante en Savoie et les blessés sur d'autres lieux de blocage. Des actions ont même continué les jours suivants.

    Ces mobilisations ont rassemblé des manifestants qui, pour beaucoup, vivaient là leur première action collective. Elles ont été organisées à la base, hors des cadres habituels des partis et des directions syndicales. Les ministres qui ont souligné l'absence « d'organisateurs identifiés » déploraient en fait de n'avoir personne avec qui négocier pour stopper le mouvement au plus vite. Pour les classes laborieuses, le problème est inverse : il est de s'engager dans la lutte et de l'organiser sur la base de leurs intérêts.

    Les actions du week-end expriment une colère légitime. Les hausses de prix des carburants les ont déclenchées. Mais c'est la hausse de trop, qui fait déborder un mécontentement bien plus large.

    Des salariés du public ou du privé, des chômeurs et des retraités participant aux blocages l'ont exprimé, en disant qu'ils n'en pouvaient plus des sacrifices et de devoir serrer la ceinture d'un cran de plus pour se déplacer, ne serait-ce que pour aller au boulot ou pour essayer d'en trouver !

jeudi 15 novembre 2018

Pays de Montbéliard : Stop aux économies dangereuses !



mardi 13 novembre 2018

Les prix augmentent, le pouvoir d'achat diminue... Il faut augmenter les salaires et les indexer sur le coût de la vie !

   
Macron voulait, disait-il, aller à la rencontre de la population. Il a été servi ! Tout au long de ses déplacements dans le Nord et l'Est de la France la semaine dernière, il a été pris à partie par des retraités et des travailleurs en colère qui lui reprochaient la hausse de la CSG et des taxes sur les carburants. Malgré tout ce qu'il peut dire concernant une prétendue augmentation du pouvoir d'achat, les travailleurs savent compter et voient bien qu'ils ont de plus en plus de mal à finir le mois !

    Face au mécontentement, Macron a été obligé de faire quelques annonces comme celle de la généralisation d'une aide au transport. Mais, limitée à 20 euros par mois et réservée aux salariés dont le lieu de travail se situe à plus de 30 km de leur domicile, elle n'aidera pas beaucoup le peu de travailleurs qui pourraient y prétendre ! Et pas question que le gouvernement consacre un centime à cette aide qui serait laissée à la charge des régions.

    Macron a aussi promis de baisser « drastiquement » le coût du permis de conduire et d'instaurer une aide à l'acquisition du premier véhicule. Mais il s'est bien gardé de préciser comment ces mesures seraient financées. Sous Macron aujourd'hui, comme sous ses prédécesseurs, la politique de l'État consiste à faire des milliards d'économies aux dépens des services publics et à imposer des sacrifices à la population afin de pouvoir arroser de subventions et de cadeaux fiscaux le grand patronat et une minorité de bourgeois.

lundi 5 novembre 2018

Contre la baisse du niveau de vie, il faut augmenter les salaires et les pensions et les indexer sur les hausses de prix

   
« Je fais ça pour mon porte-monnaie », a expliqué à la radio une ouvrière de l'agro-alimentaire, à l'initiative d'une page Facebook de mobilisation contre la hausse des carburants. « Aller travailler devient un luxe, il faut se révolter ! », ajoutait, dans ce reportage, une factrice du même département d'Ille-et-Vilaine. Partout, la colère que suscite la hausse des carburants continue de s'exprimer, parmi les « professionnels de la route », patrons du transport ou du BTP, mais aussi parmi les travailleurs qui n'ont pas d'autre choix que de prendre la voiture. Et il y a de quoi être en colère !

    Les vingt à trente euros qu'il faut rajouter pour le carburant, lorsqu'on a encore les moyens d'avoir une voiture, s'ajoutent au reste pour rendre les fins de mois impossibles. Fioul domestique, gaz, loyers, fruits et légumes : oui, tout augmente, sauf les salaires. Sauf les pensions de retraite, qui ont même baissé avec l'ajout de la CSG. Sauf les indemnités journalières des chômeurs, auxquels on explique pourtant qu'ils doivent être prêts à faire des dizaines de kilomètres pour retrouver du travail !
    Face au mécontentement, Édouard Philippe a assuré que le gouvernement ne reculerait pas, affirmant que « c'est difficile, mais il n'y a pas le choix ». Les milliards supplémentaires prélevés iront soi-disant à la lutte contre la pollution. À l'heure des coupes claires dans les budgets de la Fonction publique, des économies dans tous les secteurs publics nécessaires à la vie de la population, le gouvernement veut nous faire croire qu'il prélève des milliards supplémentaires dans les poches du monde du travail pour le bien collectif ! Il faudrait non seulement supporter le rackett, mais aussi les mensonges qui l'accompagnent !

lundi 29 octobre 2018

Face à la hausse des prix des carburants : augmentation générale des salaires, des pensions et des allocations !

  
Des appels à manifester contre la hausse des carburants et à bloquer les axes routiers dans tout le pays le 17 novembre prochain circulent sur les réseaux sociaux. Des pétitions en ligne ont recueilli des centaines de milliers de signatures en quelques jours. La rapidité avec laquelle ces initiatives ont rencontré un écho montre la colère suscitée dans une grande partie de la population par la décision du gouvernement d'augmenter les taxes qui représentent 60 % du prix de l'essence et du gazole.

    Ceux qu'on appelle les professionnels de la route, les patrons du transport, les artisans taxis, ont pris la tête de cette fronde anti-taxes. C'est vrai qu'eux aussi subissent les conséquences de la politique menée par Macron en faveur de la minorité la plus riche de la société.

    Mais les millions de salariés qui sont obligés de prendre leur véhicule tous les jours pour aller travailler sont frappés eux aussi de plein fouet par ces hausses. En un an, les prix à la pompe ont grimpé de 23 % pour le diesel et de 14 % pour l'essence. Quels sont les travailleurs qui ont vu leur salaire augmenter dans une telle proportion ? Au contraire, depuis des années, dans la grande majorité des entreprises, pour s'assurer des profits en augmentation dans cette période de crise, le patronat n'a cessé de tirer tous les salaires vers le bas. Alors que de plus en plus de travailleurs ont du mal à finir le mois, le gouvernement a déjà annoncé que les taxes continueraient d'augmenter chaque année, au moins jusqu'en 2022. Face à ces attaques et au mépris gouvernemental, les travailleurs ont vraiment toutes les raisons de protester !

jeudi 25 octobre 2018

Besoins en formation ? On ferme l’AFPA de Grand-Charmont !



mardi 23 octobre 2018

Affaire Mélenchon : un cinéma politicien sans intérêt

    Un nouveau feuilleton politico-médiatique a démarré la semaine dernière avec les perquisitions des domiciles de Mélenchon et de membres de son entourage, ainsi que des locaux de son mouvement.

    Le dirigeant de la France insoumise fait l'objet d'une enquête préliminaire relative à ses comptes de campagne de la présidentielle de 2017 et à ses attachés au Parlement européen. Mais les moyens mobilisés pour mener les perquisitions ont été d'une ampleur inédite : 70 policiers et neuf magistrats dans quinze lieux différents. Une opération digne de la lutte contre le grand banditisme !

    Que Mélenchon ait été indigné par un tel déploiement de forces, qu'il ait été choqué par l'irruption de policiers venus fouiller son appartement à sept heures du matin, sans égard pour sa vie privée, on peut tout à fait le comprendre. Comme on peut comprendre sa dénonciation d'une justice à deux vitesses : alors que des irrégularités ont été relevées dans les comptes de campagne de Macron, ni lui ni son parti n'ont eu à subir le même traitement.

    Toute la vie politique est ponctuée régulièrement par ce genre de règlements de compte et d'affaires judiciaires. Après Sarkozy, Fillon, Le Pen, Mélenchon se trouve à son tour mis en cause, mais, lui, il en fait un spectacle et, en la matière, il en connaît un rayon !

lundi 15 octobre 2018

Même pour le climat, le capitalisme nous mène à la catastrophe !

  
  Des dizaines de milliers de personnes ont participé ce week-end à des « marches pour le climat ». Ces manifestations font suite à la publication d'un rapport alarmant des experts climat de l'ONU. D'après ceux-ci, si le réchauffement climatique se poursuit au rythme actuel, les conséquences peuvent devenir irréversibles d'ici une vingtaine d'années : cyclones plus violents et pluies extrêmes dans certaines régions du monde, vagues de chaleur et incendies dans d'autres, disparition de nombreuses espèces animales, sécurité alimentaire et santé des populations humaines menacées.

    Limiter le réchauffement climatique serait possible : « Les lois de la physique et de la chimie le permettent », déclarait récemment l'un des auteurs de ce rapport. Mais les lois qui régissent l'organisation de la société sont celles du capitalisme, fondées sur la course au profit, la concurrence entre les patrons et les affrontements entre les États à leur service. Et tant qu'il en sera ainsi, aucune mesure susceptible d'empêcher la catastrophe climatique annoncée ne sera possible.

    Des conférences réunissant les dirigeants du monde entier se tiennent régulièrement. Mais aucune de ces grandes messes médiatiques n'a jamais débouché sur la moindre mesure un tant soit peu contraignante. Fort de la toute puissance des États-Unis, Trump revendique cyniquement le droit de polluer pour l'industrie américaine. Il ne fait que souligner brutalement quelles sont les relations dans le monde capitaliste, basées exclusivement sur les rapports de force, où chaque État se montre avant tout préoccupé de défendre les intérêts de ses multinationales.

    Les chefs d'État, quelle que soit leur bonne ou mauvaise volonté supposée, sont tout aussi impuissants à résoudre le problème climatique qu'à faire face à la crise de leur économie. Même quand, soumis à la pression des opinions publiques, ils n'ont que l'écologie ou la défense de l'environnement à la bouche, leur action se limite à organiser des campagnes pour lutter contre le gaspillage, pour réduire l'usage du plastique et la place de la voiture...

jeudi 11 octobre 2018

ma tribune dans le bulletin municipal :

C’est l’automne, les feuilles vont tomber, celles des impôts étant très lourdes, tombent les premières, et l’augmentation est salée.

C’est en avril 2018 que le conseil municipal a décidé d’augmenter les impôts de la commune de Grand Charmont classée parmi les 100 communes les plus pauvres de France, j’avais été le seul élu à voter contre et je m’en étais expliqué dans une lettre distribuée dans tous les foyers de la commune.
Les difficultés budgétaires sont la conséquence des réductions des dotations de l’état menées par trois présidents de la république Sarkozy, Hollande, Macron. A juste raison les maires dénoncent l’étranglement des communes.

Il en est de même pour les hôpitaux, les EPADH, l’éducation nationale, ou les retraités qui payent deux fois, par l’augmentation de la CSG et le blocage des pensions.

De l’argent il y en a beaucoup, mais il va aux riches dont l’impôt sur la fortune a été allégé, il va aux sociétés privées sous forme de cadeaux fiscaux, au budget de l’armée porté à 2% du budget de l’état.

lundi 8 octobre 2018

Travailleurs, chômeurs et retraités ont toutes les raisons de protester !

    Après avoir fait la morale à un jeune chômeur il y a plusieurs semaines, Macron n'en finit pas d'étaler sa morgue. Interpellé lors d'un déplacement, il y a quelques jours, par une retraitée évoquant le faible niveau de sa pension, il lui a répondu : « La seule chose qu'on n'a pas le droit de faire, c'est se plaindre. »

    Macron, à l'image du patronat dont il sert les intérêts, rêve de voir les travailleurs se laisser exploiter, licencier et pressurer en silence. Eh bien, raison de plus pour lui montrer à chaque occasion que les travailleurs n'acceptent pas sa politique et entendent bien s'y opposer !

    Les retraités qui protestent contre la baisse de leurs revenus ont raison ! Aspirer à vivre à l'abri du besoin après une vie de travail, c'est tout de même la moindre des choses.

    Il y a de quoi être écoeuré que Macron ose en appeler à la solidarité des retraités pour justifier les mesures qui les frappent, comme l'augmentation de la CSG et le gel des pensions. Macron s'attaque aux retraités pour les mêmes raisons qui l'amènent à vouloir réduire les droits des chômeurs, à diminuer toutes les dépenses de l'État en faveur des services publics utiles à la population, comme la santé, l'éducation, le logement... Toutes ces économies, qui touchent en premier lieu les classes populaires, servent à financer les cadeaux fiscaux accordés au grand patronat et à une minorité de riches privilégiés !

    Après avoir « réformé » le Code du travail, c'est-à-dire réduit les droits des travailleurs, Macron a confirmé sa volonté de « réformer » les retraites. Là encore, il faut s'attendre à de nouvelles attaques et à une régression pour de nombreuses catégories de travailleurs.

mardi 2 octobre 2018

Le 9 octobre, faire entendre notre protestation contre Macron et contre toutes les attaques patronales

   
De plus en plus impopulaire, Macron a déclaré, dans une interview au Journal du Dimanche, qu'il allait reprendre le chemin du « contact » et des « embrassades ». Ainsi, lors de son déplacement aux Antilles, à ceux qui l'interpellaient en Guadeloupe et en Martinique sur le chômage, le pouvoir d'achat, le délabrement des hôpitaux, aux habitants de l'île de Saint-Martin dévastée par le passage d'un cyclone l'année dernière qui attendent toujours la reconstruction malgré toutes les promesses faites lors de sa précédente visite, Macron a répondu... par des poignées de mains et quelques bonnes paroles !

    Face à un jeune Antillais qui lui reprochait d'avoir déclaré, il y a quinze jours, qu'il suffisait de traverser la rue pour trouver du travail, Macron a manifesté une nouvelle fois son mépris social de représentant du patronat : « Il faut accepter une offre d'emploi même si ce n'est pas exactement ce qu'on veut », a-t-il répondu. Comme si les chômeurs avaient attendu le conseil de Macron ! Des millions de femmes et d'hommes au chômage enchaînent les petits boulots, les CDD, les missions d'intérim, sans parvenir pour autant à trouver un emploi stable.

    Macron et ses ministres peuvent bien multiplier les opérations de communication sur une prétendue augmentation du pouvoir d'achat, les travailleurs savent très bien à quoi s'en tenir. Ils savent qu'ils ont de plus en plus de mal à finir le mois, que les prix du gaz, de l'électricité, des carburants et bien d'autres encore, ont fortement augmenté alors que les salaires stagnent, voire reculent, et que les pensions de retraite baissent. Une étude vient de chiffrer à 470 euros par an en moyenne la diminution de pouvoir d'achat que vont subir la majorité des retraités, du fait du gel des pensions et de l'augmentation de la CSG.

mardi 25 septembre 2018

Hôpitaux, Ehpad, éducation... la société malade du capitalisme

   
Tout le week-end, le monde du sport s'est mobilisé contre la volonté du gouvernement de réduire de 6 % le budget du ministère des Sports. Une telle baisse aura de nombreuses conséquences : 1?600 postes, soit la moitié des effectifs du ministère, sont menacés ; des équipements ne seront pas rénovés, certaines installations sportives seront ouvertes moins longtemps faute de personnel ; le fonctionnement de nombreux clubs amateurs sera rendu plus difficile. « On met de l'argent uniquement là où on pourra avoir des médailles. On arrête le financement du sport pour tous », ont dénoncé à juste titre de nombreux sportifs.

    Brutale et néfaste, la politique du gouvernement l'est dans les domaines les plus essentiels de la vie sociale. Dans l'éducation, le gouvernement se prépare à réduire les effectifs. Ce sont finalement 3 600 postes qui doivent être supprimés, toutes catégories confondues.

    Ces suppressions toucheront les collèges et les lycées, alors que 40 000 élèves supplémentaires sont attendus chaque année jusqu'en 2021, d'après les chiffres officiels du ministère. Le gouvernement sacrifie sciemment l'éducation des générations à venir et cela frappera d'abord les enfants des classes populaires.

    En présentant le plan Santé, il y a quelques jours, Macron a osé déclarer : «?Notre système ne souffre pas d'un manque de moyens ». Dans les Ehpad, les hôpitaux publics et dans le secteur de la psychiatrie, la situation est dramatique, dénoncée ces derniers mois par de nombreuses mobilisations du personnel. Dans les hôpitaux, des patients doivent attendre sur des brancards dans des couloirs, faute de lits disponibles. Partout, les effectifs et les moyens matériels sont insuffisants. Dans les Ehpad, le personnel n'a pas le temps de s'occuper comme il faudrait des anciens, pendant que les maisons de retraite privées engrangent des bénéfices par millions.

mardi 18 septembre 2018

Crise du capitalisme : vers une nouvelle catastrophe ?

  
  « Je traverse la rue et je vous trouve un emploi », voilà ce que Macron a osé répondre à un jeune chômeur qui l'interpellait en se plaignant de ne pas trouver d'emploi malgré ses démarches. Comme s'il n'y avait pas six millions de chômeurs dans ce pays et comme si la crise n'existait pas !

    Dix ans après la faillite de la grande banque américaine Lehman Brothers qui a marqué une aggravation de la crise du capitalisme, la société vit toujours sous la menace permanente d'une nouvelle crise qui pourrait provoquer un effondrement catastrophique de l'économie. Les dirigeants du monde capitaliste ont beau déclarer que les leçons de la crise ont été tirées, en réalité, comme il y a dix ans, ils sont bien incapables de contrôler leur économie au fonctionnement anarchique.

    En 2008, leur seule action a consisté à tout faire pour rassurer ces mêmes marchés financiers qui avaient conduit l'économie au bord du gouffre. Les dirigeants des grandes puissances ont fourni aux banquiers le soutien financier inconditionnel des États. Ils leur ont ouvert en grand les vannes du crédit. En prétendant sauver l'économie, ils ont sauvé la finance et ont permis ainsi que la spéculation reparte de plus belle avec les centaines de milliards que les États mettaient à sa disposition.

    Aujourd'hui comme il y a dix ans, la spéculation bat son plein. Dans le monde des actionnaires, c'est l'euphorie. Le montant des dividendes - plus de 500 milliards de dollars distribués dans le monde - atteint un niveau record.

mardi 11 septembre 2018

Montbéliard : Blocage du réseau de bus pour défendre les emplois



lundi 10 septembre 2018

L'extrême droite xénophobe : un danger pour tous les travailleurs

  
  Ces dernières semaines à Chemnitz, à la suite d'une rixe ayant entrainé la mort d'un Allemand, des manifestations avec salut nazi et des chasses à l'homme ont eu lieu. Des étrangers, un restaurateur juif et des militants de gauche ont été agressés. Le tout avec la complaisance de la police et du ministre de l'Intérieur, qui a expliqué qu'il « serait descendu dans la rue » s'il n'avait pas été ministre. La percée électorale de l'extrême droite allemande, ces dernières années, pèse sur toute la vie politique et sociale dans un sens réactionnaire.

    Dimanche, en Suède, un parti d'extrême droite a également progressé aux élections, obtenant près de 18 % des voix. Composé d'anciens néo-nazis, ce parti a fait campagne contre les réfugiés, envers lesquels l'ensemble des partis durcissent maintenant le ton.

    Pour l'instant, en Europe, l'extrême droite s'affirme surtout sur le plan électoral. En Autriche, un parti fondé par un ancien officier SS partage le pouvoir avec la droite. En Hongrie, le Premier ministre Viktor Orban, xénophobe sans complexe, refuse l'accueil des réfugiés. En Italie, la Ligue, d'extrême droite, est aussi au gouvernement.

    Ces succès électoraux ont déjà des conséquences concrètes. Cet été, le gouvernement italien dont Matteo Salvini est ministre de l'Intérieur a fermé les ports italiens aux bateaux de migrants recueillis en Méditerranée et a attaqué les organisations humanitaires qui tentent de les secourir. Les réfugiés sont maintenant sommés de retourner dans l'enfer libyen. Au fil des mois, pour celles et ceux qui fuient des guerres, des dictatures ou simplement la misère, l'Europe se transforme en une forteresse de plus en plus inaccessible.

mercredi 5 septembre 2018

Face aux attaques gouvernementales, le monde du travail doit riposter !

  
  Macron et son gouvernement, d'ordinaire si arrogants, font leur rentrée dans une certaine fébrilité. Avec l'affaire Benalla, la croissance en berne et une impopularité record, ils avaient déjà fort à faire. Et voilà que Nicolas Hulot démissionne, forçant Macron à remanier dans l'urgence. À l'heure où nous écrivons, nous ne connaissons pas la composition du nouveau gouvernement. Mais qu'est-ce que cela peut changer ?

    Hulot a servi de caution verte à un gouvernement pour qui l'écologie n'est qu'un affichage. Sa démission est un aveu : dans le système capitaliste, les intérêts des entreprises et les profits privés priment sur l'environnement et la santé publique. Son remplaçant sera tout aussi impuissant et complice de cette logique sinistre.

    Autre sujet de fébrilité : Macron ne savait plus trop ce qu'il voulait concernant le prélèvement de l'impôt à la source. Cela fait longtemps que l'État voudrait, comme dans d'autres pays, disposer directement de l'impôt, sans aller le réclamer aux salariés l'année suivante.

    Mais du coup, à partir de la mise en place de la réforme le 1er janvier prochain, le salaire net ou la pension de retraite versés chaque mois aux travailleurs imposables seraient réduits de 50, 100 ou 200 euros. Ce n'est certes pas ce qui dérange Macron ! Mais il est embarrassé par le fait que les salariés constateront, en temps réel, la faiblesse de leur salaire net. Dure tâche, que de tenter de faire prendre les vessies pour des lanternes... Macron peut d'autant plus reculer sur cette réforme que les patrons ne souhaitent pas que leurs salariés constatent la faiblesse de leur salaire réel, voire veuillent du coup réclamer des augmentations.

mercredi 29 août 2018

PSA Sochaux : Le capitalisme c'est la pagaille... dont seuls les travailleurs sont victimes

La production de Peugeot 308 est une nouvelle fois interrompue à Sochaux en raison d’un manque d’approvisionnement en boîtes de vitesse.

Les trois tournées de mardi matin, mardi après-midi et mercredi matin ont été annulées. Pour les travailleurs, c’est une perte de salaire et la perspective d’une vie familiale ou sociale bousculée avec de nouveaux samedis travaillés.

Carlos Tavares, PDG du groupe, a annoncé que la production de boîtes de vitesse à l’usine de Valenciennes devrait quasiment doubler et passer de 1 800 à 3 000… sans embauches supplémentaires et sans renouveler les machines obsolètes. Tavares veut accroître l'exploitation des travailleurs. L'organisation capitaliste c'est 100% bénéfique pour les actionnaires... payée à 100% par les travailleurs.

lundi 27 août 2018

Cure d'austérité pour les classes populaires, cadeaux pour les capitalistes

    Le patrimoine des plus riches flambe ; les profits des grandes entreprises et les dividendes atteignent des sommets ; les rémunérations des PDG et des plus hauts cadres grimpent toujours plus ; les spéculateurs s'engraissent... mais pour la grande masse de la population, ce sera une nouvelle cure d'austérité.

    Dans une interview au Journal du dimanche, le Premier ministre a annoncé un quasi gel des retraites, des prestations familiales et des aides au logement en 2019 et 2020. Ces prestations n'augmenteront que de 0,3 % quand l'énergie a pris 14 %, les produits frais 6 %. Cette baisse du pouvoir d'achat est un nouveau coup dur pour les retraités déjà frappés par la hausse de la CSG et pour les millions de familles qui ont du mal à joindre les deux bouts.

    Edouard Philippe le justifie en répétant que le gouvernement fait « le choix du travail ». Pour appuyer ses dires, il a confirmé la suppression des cotisations sociales sur les heures supplémentaires et prétend faire en sorte que « le travail paye ». Mais la réalité, c'est que dans cette société d'exploitation, ce qui rapporte, ce n'est pas le travail, c'est le capital. L'argent va à l'argent et permet aux capitalistes qui le possèdent d'accumuler rentes et dividendes de façon vertigineuse sans rien faire de leurs dix doigts.

    Pour ceux dont le travail est indispensable, pour les aides-soignantes, les infirmières, les ouvriers et employés, pour les caissières, les cheminots, les techniciens, les enseignants... non, le travail ne paye pas. La charge de travail, les cadences, la productivité ont augmenté partout. Nulle part les salaires n'ont suivi. Si beaucoup se résignent à faire des heures supplémentaires, à travailler de nuit ou le dimanche, c'est justement parce que le travail ne paye pas !

jeudi 9 août 2018

PSA Sochaux : Travaux de vacances pour augmenter les profits

L'usine PSA de Sochaux a fermé ses portes pour trois semaines d'arrêt de production.

Mais le site n'est pas totalement désert. 700 personnes travaillent pour rénover les ateliers, avant que les salariés ne reviennent de vacances. Au total, 700 travailleurs, dont 500 venues de sociétés extérieures à PSA ont été employées pour rénover l'usine.

En plus de l'installation de nouveaux robots ou de nouvelles lignes, des travaux de maintenance sont effectués. Le but de ces travaux c’est de transformer les ateliers, pour préparer « l’usine du futur », c'est-à-dire pour fabriquer en 2019 de nouveaux modèles, hybrides ou électriques.

Mais c’est paraît-il pour faire de l’usine de Sochaux une entreprise encore « plus performante ». déclare la direction

Ce qu’il faut traduire, c’est que le vœu du patron, dans les années à venir, c’est de voir encore plus de véhicules sortir des chaînes, avec moins de personnel. Ceci pour augmenter la part des actionnaires
Bref, l’usine " du futur" ressemblera beaucoup à celle d’aujourd’hui.

lundi 23 juillet 2018

L'affaire Benalla, aussi pourrie que la politique de Macron


   Lorsqu'il s'est agi de fêter la victoire des Bleus au Mondial et de commenter leurs exploits, Macron était omniprésent. Aujourd'hui, pour rendre des comptes sur les méthodes de barbouze de son Monsieur Sécurité, il est aux abonnés absents et laisse ses fidèles se dépêtrer d'une situation qu'il a lui-même créée.

    Car Macron a bel et bien couvert son protégé alors que celui-ci, déguisé en policier, s'amusait à casser du manifestant le 1er mai. Si Benalla est aujourd'hui licencié et si le gouvernement clame sur tous les tons qu'il n'y a pas d'impunité, c'est que Le Monde a rendu l'affaire publique, deux mois et demi après les faits.

    Les porte-parole de l'Élysée prétendent avoir immédiatement réagi en sanctionnant Benalla de quinze jours de mise à pied. Vous parlez d'une sanction ! Pour une erreur de caisse à Carrefour ou Auchan, c'est parfois la porte. Pour la chemise arrachée du DRH d'Air France, cinq salariés ont été aussitôt arrêtés, licenciés et condamnés à de la prison avec sursis comme de vulgaires voyous.

    Plus les jours passent, plus on en apprend sur la toute-puissance des petites frappes du pouvoir, sur les arrangements entre amis, sur la gangrène du clientélisme et de la dissimulation.

    Malgré sa réputation de chien fou, Benalla faisait partie du clan macronien. Il avait droit à un logement luxueux et une voiture de fonction et émargeait à plus de 7000 euros mensuels. Par la grâce de l'Élysée, Benalla avait aussi été élevé au grade de lieutenant-colonel de la réserve opérationnelle, et il donnait des ordres au gratin de la police et de la gendarmerie.

lundi 16 juillet 2018

Le Mondial et le piège de l'unité nationale

    Il aura été difficile d'échapper au battage médiatique autour de la victoire des Bleus en Russie. Ces joueurs ont certes du talent, et la composition de l'équipe de France, avec ses Mbappé, Pogba et Umtiti, ses enfants d'immigrés camerounais, algériens, guinéens, maliens ou haïtiens, devrait rabattre leur caquet à tous ceux qui nous expliquent que les migrants sont un danger. Plus de la moitié des 23 joueurs français sont d'origine africaine. Et encore, nous ne saurons jamais combien de talents potentiels sont morts en Méditerranée, se heurtant aux murailles érigées par les pays riches comme la France.

    Sans avoir joué une seule minute, de nombreux politiciens aimeraient bien tirer profit de ce succès. Macron s'est placé au centre de la photo, espérant ainsi regagner quelques points de popularité, alors que ce président des riches est de plus en plus rejeté par le monde du travail. Et tant d'autres, qui ne retiennent pas leurs coups quand il s'agit d'attaquer les travailleurs, tentent de faire vibrer la corde patriotique.

    Certes, le football est un jeu et une occasion de faire la fête. Mais les symboles comme le drapeau tricolore et la Marseillaise ne sont pas neutres. Aujourd'hui utilisés pour célébrer une victoire sportive, ils l'ont été jadis pour les guerres coloniales et tant d'autres exactions. Le patriotisme a toujours été un piège utilisé par les pires ennemis des travailleurs et il servira encore, demain, pour tenter de nous unir derrière les capitalistes français, contre les travailleurs d'autres pays.

jeudi 5 juillet 2018

Pays de Montbéliard : Collèges saturés, élèves sacrifiés



mardi 3 juillet 2018

L'Europe forteresse condamne les migrants et tous les travailleurs

  
  Les dirigeants de l'Union européenne ont laborieusement accouché d'un accord sur ce qu'ils appellent la crise migratoire. Il confirme tous les dispositifs qui font la honte de cette Europe des riches. L'accord veut continuer à confiner les migrants dans les pays les plus pauvres du globe et criminalise toujours plus les femmes, les enfants et les hommes fuyant la misère et la guerre.

    Les gouvernements européens auxquels l'extrême-droite participe sortent triomphants de ce sommet. Quant à ceux qui, comme Macron, se prétendent gardiens d'un idéal européen, ils sont méprisables à force d'hypocrisie. Ils ne sont pas avares de grandes phrases sur les dangers du nationalisme et de la xénophobie mais empruntent le discours de l'extrême droite pour justifier le même rejet des migrants.

    Macron refuse ainsi d'ouvrir les ports français aux navires transportant des migrants sauvés par les ONG, qu'il accuse de faire le jeu des passeurs en prenant en charge les rescapés. Mais ce qui fait le jeu des trafiquants de vies humaines, c'est la politique des grandes puissances qui cadenassent leurs frontières et transforment en crime le fait de fuir la misère !

mardi 26 juin 2018

Frontières fermées, migrants refoulés : s'opposer à la barbarie du capitalisme

   
Après l'Aquarius, le Lifeline, navire d'une ONG allemande, est bloqué en mer avec 230 migrants secourus au large de la Libye. Les gouvernements italien et maltais refusent de le laisser accoster. Et la France, qui prétend donner des leçons de morale, se ferme tout autant. On assiste de nouveau à cette situation insupportable, où des femmes, des hommes et des enfants, après avoir traversé l'enfer, sont coincés aux portes de l'Europe.

    En Italie, le ministre de l'Intérieur d'extrême droite, Salvini, utilise les migrants pour faire une démonstration de fermeté. Non sans ajouter des propositions dignes des lois raciales du régime fasciste de Mussolini, comme celle de ficher les Roms.

    En France, Collomb reprend le langage de l'extrême droite et parle de « menace de submersion ». Il vante son action pour durcir les conditions d'accès à l'asile et, en parallèle, multiplier les expulsions.

    Les demandeurs d'asile errent de campement provisoire en centre d'accueil saturé. Macron affirme pourtant que la France « a pris sa part » et menace de sanctions financières les pays de l'Est qui refusent d'accueillir des migrants. Comme si le fait que la France, cinquième puissance économique mondiale, concède l'asile à seulement quelques dizaines de milliers de réfugiés, lui donnait le droit de donner des leçons d'humanité aux gouvernements antimigrants de Hongrie ou de Pologne !

vendredi 22 juin 2018

PSA Vesoul Travailler plus pour que le patron gagne plus

Près de 10 500 travailleurs des différentes usines PSA ont signé une pétition dénonçant la volonté d’imposer de travailler 37h45 payées 36h à Vesoul. Soit 20 minutes de travail gratuit tous les jours !

PSA a utilisé les « accords de performance collective » créés par les ordonnances Macron pour imposer ce recul avec l’aide des syndicats du site de Vesoul, sauf la CGT.

Effectivement, dans cet accord, il n’y a rien de bon pour les salariés : Augmentation du temps de travail de 35 à 37h45 par semaine soit 33 minutes supplémentaires par jour payées 36h.

Promesse embaucher 80 salariés (pas exclusivement des ouvriers) sur 3 ans mais maintient du plan de suppression de 150 emplois par an sur les 3 ans. Même si la direction respectait sa promesse, cela veut dire inévitablement du travail supplémentaire pour ceux qui reste, à faire gratuitement.

Les salariés qui refuseront cet accord ont deux « choix » possible : déménager et changer de vie ou le licenciement pour cause réelle et sérieuse.

76 salariés du dépôt Opel de pièces détachées de Gonesse en région parisienne sont menacés de licenciement suite au transfert de l’activité à Vesoul.

Travailler plus, et gratuitement, en faisant augmenter le chômage, il n’en est pas question !

Une chose est qu’un « accord » soit signé, une autre est qu’il soit appliqué.

mardi 19 juin 2018

Pour Macron, il y a trop pour les pauvres, jamais assez pour les riches !

  
  « On met un pognon de dingue dans les minima sociaux et les pauvres ne s'en sortent pas ». La sortie de Macron, transmise par son service de communication, est volontairement grossière et provocatrice, quand on sait que Macron n'a pas lésiné sur le « pognon » pour arroser les plus riches.

    C'est un pied de nez à tous ceux qui, dans son propre camp, lui demandaient une politique plus sociale, et un encouragement pour ceux qui n'ont que mépris pour les travailleurs. Pour tous ceux qui ne l'avaient pas encore compris, la politique de Macron est et restera une politique anti-ouvrière.

    Macron part de banalités que tout le monde peut constater. Oui, la pauvreté et le chômage se développent malgré les aides sociales. Oui, malgré ces aides, des millions de femmes et d'hommes ont du mal à se soigner ou à se loger. Car aucun dispositif social ne compensera jamais les dégâts engendrés par le système capitaliste. Le capitalisme est une fabrique à inégalités. Pour que la minorité s'enrichisse, la majorité doit être appauvrie, voilà le fonctionnement normal de l'économie !

    Carrefour a récemment fait l'actualité, car, au moment même où le groupe annonçait la suppression de 2 100 postes, le conseil d'administration arrosait les actionnaires et accordait à l'ex-PDG une rallonge de sa prime de départ. Devant le scandale qui écornait l'image de la marque, celui-ci a dû renoncer à quelques millions, mais part tout de même les poches bien garnies. Et on peut aussi parler de Ford, groupe richissime qui ferme son usine à Blanquefort et veut mettre un millier d'ouvriers sur le carreau. On peut parler de la rapacité de General Electric, qui préfère faire travailler des intérimaires plutôt que tenir sa promesse de créer 1000 emplois. Ou encore de PSA, qui veut imposer un allongement gratuit du temps de travail, aujourd'hui à l'usine de Vesoul, demain sans doute à tous les ouvriers du groupe.

jeudi 7 juin 2018

PSA Vesoul : Ils volent à toutes les bourses !

C’est un environnement concurrentiel féroce entre constructeurs qui « obligerait » la direction de Peugeot à augmenter le temps de travail des ouvriers, au tarif de 3,82 euros l’heure supplémentaire !

Mais la semaine dernière, le site d’information Médiapart révélait que PSA, Renault et d’autres constructeurs utilisaient depuis des années un logiciel pour gonfler les prix de leurs pièces détachées, volant ainsi 1,5 milliard aux clients.

La compétitivité que patrons et gouvernement étalent partout comme une nécessité n’est qu’une face de la guerre qu’ils mènent au monde du travail pour le pressurer toujours davantage et se gaver de profits.

La bonne diète que les travailleurs, tous ensemble, leur imposeront un jour, ils ne l’auront pas volée, celle-là

lundi 4 juin 2018

Les travailleurs ont les moyens de faire reculer gouvernement et patronat

    
  Les salariés de Carrefour étaient appelés à la grève lundi 4 juin. 2 100 travailleurs risquent de perdre leur emploi après la décision du groupe de se débarrasser de 273 magasins de proximité. Carrefour a réalisé plus de 700 millions de bénéfices dont près de la moitié va dans les poches des actionnaires.

    Pour la famille Moulin, une des grandes fortunes du pays, qui possède plus de 10 % du capital, ou pour le milliardaire Bernard Arnault, qui en détient 8 %, ça ne suffit pas. C'est en taillant dans les emplois que Carrefour garantit les profits financiers des actionnaires plus élevés. Et c'est le même scénario partout : c'est le niveau de rentabilité attendu par la bourgeoisie qui décide de notre avenir. Malgré la crise de leur système, quels que soient la conjoncture ou le taux de croissance de leur économie, les capitalistes continuent à engranger des milliards qui viennent du recul de nos conditions de vie et de travail.

    Au gouvernement, on nous dit que tout le monde a sa chance. La réforme des retraites que Macron prépare nous est présentée comme un pas vers l'égalité et la liberté. Pensez donc, avec son régime à points, chaque euro cotisé donnerait une valeur identique pour la retraite.... et tant pis si les salaires - et donc les euros cotisés - ne sont, eux, pas du tout identiques ! Et puis arrivé à l'âge légal de départ, chaque salarié pourrait choisir de prendre ou non sa retraite, en fonction « d'arbitrages personnels ». Comme s'il s'agissait d'un choix pour les plus mal payés !

    Les hauts dirigeants de Carrefour, qui se sont voté une augmentation de près de 80 %, les PDG munis de parachutes dorés et autres bonus en actions, ne s'angoissent pas sur le nombre de trimestres validés pour leur pension ! Mais, du côté des travailleurs, où est la liberté ?

    Où est la liberté des travailleurs de Carrefour qui ne savent pas s'ils auront encore un salaire le mois prochain ? Où est la liberté des ouvriers de plus de 50 ans, cassés par le travail, qui risquent d'enchaîner des années de chômage et de minima sociaux avec une retraite de misère ?

mardi 29 mai 2018

Contre Macron, la force des travailleurs est dans la lutte

  
  Des dizaines de milliers de manifestants se sont retrouvés samedi 26 mai contre le gouvernement Macron, contre ses mesures qui incarnent les intérêts de la minorité de très riches qui dominent la société. Le gouvernement et les médias ont répété que la journée de mobilisation n'avait pas fait le plein. C'est leur rengaine : depuis près de deux mois, ils affirment que la contestation ne prend pas. Malgré leurs souhaits d'enterrer la grève des cheminots et d'en finir avec le climat de protestation qu'elle favorise, les deux continuent.

    Au fil des manifestations, des centaines de milliers de travailleurs ont saisi l'occasion d'exprimer leur haine de Macron. Et du côté des cheminots, en première ligne dans le combat, l'écrasante majorité a confirmé, dans le référendum organisé par les syndicats de la SNCF, le rejet de la réforme, déjà exprimé par la grève.

    Que leur répond le gouvernement ? Il a le culot de présenter la reprise par l'État d'une partie de la dette de la SNCF comme un cadeau qui devrait inciter les cheminots à accepter la réforme. Comme s'ils étaient en quoi que ce soit responsables de la dette ! Et pour dresser l'opinion publique contre les cheminots, ministres et commentateurs y vont de leur couplet affirmant que la reprise de 35 milliards de dette va coûter aux contribuables.

jeudi 24 mai 2018

Rassemblement de soutien à Farid Borsali

Farid Borsali, militant de la CGT PSA Poissy, était convoqué à la Cour d'Appel de Versailles le 23 mai. Nathalie Arthaud est intervenue pour lui exprimer son soutien, aux côtés d'autres responsables syndicaux et politiques (Philippe Martinez, Pierre Laurent, Gérard Filoche, Éric Coquerel, Philippe Poutou...).

Intervention de Nathalie Arthaud

mercredi 23 mai 2018

Combattre Macron et toutes les politiques favorables aux capitalistes

   
En un an, Macron a enchaîné les attaques contre les droits des travailleurs. Les mesures de son gouvernement menacent nos conditions d'existence. Si nous n'y mettons pas un coup d'arrêt, nous irons de recul en recul. Car face à la crise de son système économique, la classe capitaliste continuera de mener une guerre brutale contre ceux qui vivent de leur travail. C'est avec l'aggravation de l'exploitation qu'elle récupère de quoi continuer d'augmenter les profits des entreprises et surtout les dividendes des actionnaires les plus riches.

    La politique de Macron continue d'ouvrir un boulevard au grand patronat. Et celui-ci s'y engouffre. Ainsi, la direction de PSA veut imposer aux ouvriers de l'usine de Vesoul de passer de 35 heures de travail hebdomadaires à 37 h 45. Cela représente une augmentation de plus de 8 % du temps de travail, pour une augmentation des salaires inférieure à 3 % ! Et, derrière cette aggravation de l'exploitation pour ceux qui restent au travail, il y a 150 emplois supprimés par an sur les trois prochaines années. Voilà la traduction concrète de la loi travail : c'est ainsi que la classe capitaliste augmente ses profits, en faisant payer le prix fort au monde du travail !

vendredi 18 mai 2018

PSA Vesoul, une première mobilisation réussie



PSA Vesoul Travailler plus pour diminuer les effectifs ? Non merci !



lundi 14 mai 2018

Journée sans cheminots : un succès pour tous les travailleurs qui veulent relever la tête

   
Plus d'un mois après le démarrage de leur mouvement, le 18e jour de grève des cheminots a été un succès. La mobilisation a rejoint les plus hauts niveaux du début de leur lutte. Les trois-quarts des conducteurs et des contrôleurs, ainsi qu'une bonne partie du personnel des gares, des aiguillages, de l'équipement ou du matériel étaient en grève, faisant du 14 mai une journée sans cheminots et sans trains sur bien des lignes.

    C'est un démenti cinglant aux mensonges de la direction qui, relayée par les médias, annonce chaque semaine que le mouvement s'érode et qui compte les cars de remplacement comme des trains circulants pour minimiser l'impact de la grève. Elle ajoute d'ailleurs la calomnie au mensonge, évoquant des « menaces d'exactions et de blocages de gares », comme si la grève était le fait d'une minorité d'excités !

    La réalité, c'est que les grévistes ont milité pour le succès de cette journée. Ils ont fait le tour des gares, des dépôts, des ateliers, pour convaincre tous ceux qui participent au mouvement de manière occasionnelle ou qui ne se mobilisent pas d'habitude de les rejoindre ce jour-là. Et la participation élevée à la grève est le meilleur des référendums pour montrer que la réforme de Macron ne passe pas !

mercredi 9 mai 2018

Contre l'arrogance de Macron, vive la lutte des travailleurs !

    Pour célébrer sa première année à l'Élysée, Macron s'est offert un reportage à une heure de grande écoute sur France 3. On a pu le voir serrer la main de Trump, accueillir Poutine à Versailles, enterrer Johnny ou dialoguer avec des petits enfants... mais pas se faire prendre à partie par des travailleurs en colère ou des retraités indignés.

    Ce reportage à sa gloire a évité les sujets qui fâchent. Pourtant, Macron n'a pas pu s'empêcher d'exprimer son mépris habituel pour « ceux qui font une tragédie dès qu'on leur parle de réforme », qui pensent que le « summum de la lutte c'est les 50 euros d'APL » et qui n'auraient ni idéal, ni soif d'absolu.

    Tout juste évoquées, la lutte des cheminots et la sympathie qu'elle suscite parmi les travailleurs sont attribuées à un pays « rétif au changement » et rempli « d'aristocrates égalitaires » qui se cabrent parce que c'est dans leur nature.

    Pendant que Macron joue les grands hommes et veut réduire toute contestation de ses attaques à des caprices de travailleurs trop gâtés, la lutte des cheminots continue.

    Et cette mobilisation qui dure, le refus des cheminots d'accepter le recul de leurs conditions de vie et de travail sont autant d'encouragements pour tous les travailleurs qui veulent se battre.

mercredi 2 mai 2018

Travailleurs, "Nous ne sommes rien, soyons tout"! (L'Internationale)

    Les manifestations qui se sont déroulées un peu partout dans le pays et dans le monde ont rappelé que le 1er mai n'est pas la « fête du travail » qu'a voulu en faire Pétain et encore moins celle de la patrie que le FN essaie de lui substituer.

    Pour affirmer la communauté d'intérêts des prolétaires du monde entier, l'Internationale ouvrière a adopté le 1er mai comme jour de manifestation partout dans le monde. La classe ouvrière revendiquait alors en particulier la journée de huit heures, afin que « l'ouvrier cesse d'être un simple instrument de travail et commence à devenir un homme ».

    C'était en 1889... il y a près de 130 ans. Mais même si Macron et ses semblables répètent que nous devons nous « adapter », dépasser les vieux schémas et entrer dans la « modernité », le 1er mai, journée de lutte des travailleurs, n'a rien perdu de son actualité. Car ni l'exploitation ni le capitalisme n'ont changé de nature.

    Dans bien des pays, les travailleurs ont à se battre pour imposer des salaires et des conditions de travail plus dignes. Pour les ouvrières des usines textiles dangereuses du Bangladesh, les travailleurs surexploités des immenses usines-casernes en Chine, les ouvriers sous-payés de l'automobile au Maghreb ou en Asie, les slogans des premières manifestations du 1er mai restent d'actualité. Leurs conditions de vie et de travail ne sont guère éloignées de celles du prolétariat des États-Unis et d'Europe à la fin du XIXe siècle.