L’ordonnance Macron sur la rupture conventionnelle
collective (RCC) à peine parue au journal officiel le 22 décembre, la
direction PSA montre son appétit soudain.
Tout comme elle l’avait fait pour les 35 heures, la direction PSA a
flairé la bonne affaire et elle veut être dans les premières à imposer
aux travailleurs des conditions qu’ils payent encore.
Aujourd’hui les ordonnances Macron destinées à exploser le Code du
travail, font passer pour des départs volontaires ce dispositif de
licenciement destiné à réduire les indemnités.
La curée a commencé avec Pimkie, propriété du groupe
multimilliardaire Mulliez; PSA se précipite dans la brèche ouverte en
convoquant les syndicats début 2018.
Mais rien n’est écrit, les travailleurs au cœur de la production ont
les forces de faire remballer a Macron et au patronat leurs prétentions.