Travailler du dimanche soir au samedi matin, soit sept jours
sur sept, est devenu chose courante pour les équipes de nuit chez PSA
mais aussi chez Faurecia. Les samedis travaillés s’accumulent, mais les
patrons en veulent toujours plus.
Un accord récent limitait chez PSA le recours aux séances de travail
supplémentaires à un samedi par mois, or la direction souhaite
maintenant ajouter un samedi supplémentaire pour les équipes de doublage
et un dimanche pour l’équipe de nuit. Pour le système qui produit la
308, tous les samedis du mois de septembre ont été travaillés, et ce
sera le même régime en octobre et novembre, jours fériés compris. Les
commandes affluent, les bénéfices flambent, 1,25 milliard en six mois
pour PSA, 970 millions pour Faurecia, en hausse de 72% en 2016, alors
s’il y a tant de travail, il faudra contraindre les patrons à embaucher.
De l’argent, il y en a, et des demandeurs d’emplois aussi.