jeudi 31 août 2017

Élus LREM : les doigts sur la couture du pantalon.



lundi 28 août 2017

Contre les attaques antiouvrières du gouvernement, mobilisons-nous le 12 septembre

    « La France n'est pas un pays réformable », a déclaré Macron tout en précisant : « nous y parviendrons ».

    Ce que gouvernement et patronat appellent « réformer » signifie s'en prendre à ce qui reste des lois qui protègent encore un peu les travailleurs et étaient le résultat des luttes passées de la classe ouvrière. Ce qu'ils présentent comme de la modernité, c'est le retour à l'exploitation d'avant ces combats.

    Les gouvernements mènent la lutte de classe pour le compte du grand patronat. Mais ils l'enrobent toujours de mensonges sur la prétendue nécessaire « compétitivité », sur le prétendu « intérêt du pays »... comme si ouvriers et patrons étaient dans la même galère. Attaque après attaque, « réforme » après « réforme », l'exploitation s'aggrave, la condition ouvrière recule et la classe capitaliste s'enrichit.

    Macron et son gouvernement sont allés vite en besogne pour le compte du grand patronat. En quelques semaines, ils ont décidé la hausse de la CSG, la baisse des APL, la diminution du nombre de contrats aidés, le gel du point d'indice des fonctionnaires, le rétablissement de leur jour de carence et surtout ils ont préparé le dynamitage du Code du travail.

    Le contenu précis des ordonnances concernant cette loi sera rendu public le 31 août. La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, assure qu' « il n'y aura pas de casse sociale ». Il faut croire que cette ancienne DRH de plusieurs grands groupes industriels dont Danone sait mentir comme une arracheuse de dents. Car l'essentiel de son projet a déjà été révélé par la loi d'habilitation préparant ses ordonnances. Quels que soient les détails à venir, c'est une offensive majeure contre les travailleurs.

dimanche 27 août 2017

Audincourt : Mépris social de la municipalité et du propriétaire



mardi 22 août 2017

Refuser la barbarie des terroristes et celle du capitalisme

    14 morts et 120 blessés à Barcelone et Cambrils jeudi dernier ; 12 à Londres en mars et juin ; 22 à Manchester en mai ; 5 à Stockholm en avril ; 12 à Berlin en décembre à l'occasion du marché de Noël ; 86 à Nice le 14 juillet 2016 sur la promenade des Anglais... Les attentats se suivent et se ressemblent. Et c'est à chaque fois la même sidération face à l'horreur, la même émotion face à ces vies brisées et... les mêmes discours hypocrites des chefs d'État qui se posent en défenseurs de la liberté et de la paix contre la barbarie.

    Mais ces attentats ne surviennent pas dans un ciel serein. Ils rappellent ceux qui frappent quasi quotidiennement en Irak et en Afrique - le dernier en date, à Ouagadougou au Burkina Faso ayant fait 18 morts -, et ils répondent à la guerre conduite par les grandes puissances au Moyen-Orient.

    Ces attentats sont odieux et barbares, mais les bombardements de la coalition menée par les États-Unis comme ceux de la Russie sur Mossoul, Alep ou Raqqa ne le sont pas moins. Combien de civils, d'enfants, de femmes et d'hommes innocents enterrés sous les décombres des quartiers rasés de ces villes martyres ?

    Les dirigeants des grandes puissances veulent se donner le beau rôle mais quand il s'agit de défendre leur domination, ils n'hésitent pas à piétiner les vies humaines et surtout, ils portent l'écrasante responsabilité du chaos dans lequel nous nous enfonçons.

    Ce sont leurs manoeuvres et leurs coups tordus qui ont enfanté les monstres qu'ils dénoncent aujourd'hui comme des dangers pour l'humanité. Al Qaïda fut fondée par Ben Laden, que les États-Unis finançaient en Afghanistan dans leur guerre contre l'Union soviétique. Et Daech est le fruit pourri de la guerre anglo-américaine menée en Irak à partir de 2003.