vendredi 30 juin 2017

Grandes fortunes : encore et toujours plus riches

B. Arnault, 1ère fortune française ; L. Bettencourt, 2ème ; X. Niel, qui vient de prendre la dixième place.


Le classement 2017 des 500 plus grandes fortunes professionnelles françaises par la revue Challenges montre leur progression. Depuis 1996, en 21 ans, elles ont été multipliées par sept, tandis que le PIB du pays était multiplié par deux et que la fortune médiane des Français stagnait.

Les dix premiers du classement ont vu, eux, leur fortune multipliée par dix pendant ce temps, avec une augmentation de 35% pour cette année, grâce à la hausse des actions. Bernard Arnault arrive en tête du classement et dépasse les 46 milliards d'euros avec ces industries du luxe.

Et ce sont les mêmes qui s’indignent des revendications des smicards !

Bavilliers (Territoire de Belfort) Des économies crasses sur le dos des anciens

Dans tous les secteurs du Centre Hospitalier de Soins de Longue Durée du Chênois, EHPAD public de 450 lits géré par le Conseil Départemental, une note de service du 6 juin, affichée dans les couloirs et les ascenseurs, exige des résidents qu’ils fournissent dorénavant tout le nécessaire et les produits de toilette ; la liste est longue et « Plus aucun de ces produits ne sera fourni par le magasin ». Comme si la toilette ne faisait pas partie intégrante des soins.

Cette ordonnance complète celle que les résidents, famille ou tuteurs, viennent de recevoir, et qui les avertit des nouveaux tarifs d’hébergement : en hausse !

Plus les patients paient – 2 500 euros par mois quand ce n’est pas plus – moins ils ont droit à des soins dignes et de qualité. Car dans le même temps, le sous-effectif et les conditions de travail des soignants ne font qu’empirer. Le gouvernement baisse les dotations aux EHPAD. Et comme pour l’hôpital, avec le gros chantier de construction du nouveau Chênois, ce sont les banquiers qui sont bien soignés.

mardi 27 juin 2017

Contenu de mon intervention en questions diverses lors du dernier conseil municipal

Nous avons donc au conseil municipal de grand Charmont un élu également député. Vous nous direz comment cela va se passer le cumul étant interdit dorénavant

Je voudrais intervenir à ce sujet sur la composition de la nouvelle assemblée législative qui se vante d’avoir écarté les notables de la politique  dont l’alternance sous les étiquettes LR et PS a tenu lieu de démocratie pendant un demi-siècle. Ce n’est que partiellement vrai tant une partie de ces notables a pu se recycler en faisant allégeance à Macron.  C’est tout à fait le cas avec Denis Sommer ex PS  et Fréderic Barbier investi tous les deux par La République en Marche.

Les dirigeants macronistes se vantent d’avoir fait une large place à ce qu’ils appellent la « société civile » dans la nouvelle Assemblée nationale. Si les têtes changent la composition sociale est encore plus bourgeoise que par le passé.

Le nombre de chefs d’entreprises a doublé passant, passant de 19 à 41. Le nombre de cadres passe de 134 à 180. Soit un tiers des députés. A cela s’ajoute des avocats, des médecins et autres professions libérales, sans compter les hauts fonctionnaires. Les ouvriers sont totalement absents de l’assemblée quand la précédente en comptait….quatre ! C’est une façon de confirmer que leur société est celle des bourgeois petits et moyens, dirigé en fonction des intérêts de la grande bourgeoisie capitaliste. 

L’électorat populaire, les travailleurs les chômeurs, les retraités du monde du travail, s’est tenu largement à l’écart de ces élections.

L’abstention moyenne- déjà un record au premier tour 51.3 , plus forte encore au deuxième  56.6- dissimule la réalité sociale : dans les quartiers populaires, elle a dépassé les 60% voire les plus de 70%. Il faut ajouter aux abstentions les votes blancs et nuls, ainsi que tous ceux qui, dans les quartiers populaires ne sont même plus inscrits sur les listes électorales.

Ce n’est pas pour rien que Macron a réussi à entrainer une partie significative des politiciens de la droite. Ce dont la droite à rêver, et que Hollande a commencé à réaliser  avec la loi El Khomri, Macron se prépare à le poursuivre en démolissant ce qui dans le code du travail, protégeait un peu les travailleurs contre l’avidité patronale.

Mais Macron  a annoncé qu’il gouvernera par ordonnance, ne révélant le contenu de ses lois anti sociales qu’au dernier moment. Avec les lois El Khomri, les travailleurs ont de toute façon fait l’expérience que l’exécutif a les moyens, avec le 49.3 de passer outre la contestation parlementaire, si contestation il y a.

Ce n’est pas par des joutes parlementaires, mais par la force collective de la classe ouvrière, que l’offensive du gouvernement et du grand patronat pourra être stoppée.

L’avidité de la classe capitaliste et l’arrogance de son gouvernement provoqueront des explosions sociales.

Il ne faut pas que cette force collective soit détournée vers des voies de garage ou pire dévoyée au point d’opposer les travailleurs les uns aux autres en fonction de leurs origines ou de leur catégorie, ce que les discours patriotiques et nationalistes essayent de faire.

Je m’adresse à vous, membres du conseil municipal, mais au-delà,  au 6.7% de mes électeurs, force certes modeste mais bien réelle.

C’est pourquoi mon parti Lutte Ouvrière dont je suis le représentant élu dans ce conseil tient à rester fidèle aux intérêts de la classe des exploités et son rôle émancipateur.




lundi 19 juin 2017

Après le 2e tour des élections législatives



dimanche 18 juin 2017

PSA Trémery et Metz : Tour de France et tour de cochon

Le 4 juillet, le tour de France passera par Trémery et bloquera l'accès des salariés à l'usine PSA Peugeot-Citroën qui fabrique des moteurs.
Pour rattraper cet aléas, la direction PSA impose de faire travailler l'équipe d'après-midi jusqu'à 23h ! Elle aurait pu aussi donner congé… mais cela elle n’y a visiblement même pas pensé.
La roue de la machine à profits doit continuer de tourner. A moins que les salariés ne profitent des caméras du monde entier braqués sur eux pour dénoncer les conditions de travail qui s’aggravent pendant que les salaires restent dans les starting-blocks.

vendredi 16 juin 2017

mardi 13 juin 2017

Macron rafle la mise au Parlement, les travailleurs se défendront avec leurs armes de classe

    À en juger par les résultats du premier tour de ces élections législatives, Macron s'achemine vers une écrasante majorité à l'Assemblée nationale. Le système électoral est ainsi fait qu'il aura une majorité parlementaire à sa botte avec seulement, au premier tour de la présidentielle, 24 % des votants et 18 % des inscrits et avec une abstention record à ce premier tour des législatives !

    Macron aura donc réussi à créer une nouvelle configuration politique qui remplace les grands partis déconsidérés de l'alternance gauche-droite, en recyclant au passage un certain nombre de politiciens blanchis sous le harnais parlementaire. Il aura réussi à procurer à la bourgeoisie une équipe rafraîchie pour gérer ses affaires politiques.

    Sa personne comme son gouvernement incarnent avec arrogance les intérêts de la France possédante. Ils sont des ennemis déclarés des travailleurs et applaudis comme tels par les bien-pensants. Leur plan de « réforme du travail » est une déclaration de guerre aux salariés.

vendredi 9 juin 2017

PSA : Tout va très bien pour les marchands d'intérimaires


jeudi 8 juin 2017

Agglomération du Pays de Montbéliard : Pour les transports, un choix au mépris des salariés.



France info TV : Interview de Nathalie Arthaud

mardi 6 juin 2017

Votez Lutte ouvrière pour faire entendre le camp des travailleurs

    Dimanche prochain, nous sommes appelés à voter pour les élections législatives. Tous les grands partis bourgeois s'agitent, les vieilles écuries politiciennes comme les nouvelles. Les uns veulent nous faire croire qu'il faut absolument que Macron ait sa majorité pour gouverner. Les autres nous disent qu'ils seront une opposition qui fera rempart contre sa politique. Tous prétendent que la politique se renouvelle mais ce sont toujours les mêmes vieilles ficelles qu'ils utilisent pour nous faire croire que notre sort est au bout du bulletin de vote.

    Pendant ce temps, la bourgeoisie poursuit les fermetures d'entreprise et les licenciements. Elle mène sa guerre contre les travailleurs en aggravant les cadences, en imposant les samedis travaillés obligatoires et le blocage des salaires.

    Et le gouvernement Macron se prépare à amplifier cette guerre, à la généraliser, à donner au patronat tous les moyens légaux lui permettant de s'en prendre aux salaires, à la durée du travail, aux conditions de travail. Le plan pour « réformer le travail » que Macron veut faire passer par ordonnances est une attaque tous azimuts contre la classe ouvrière. Il prévoit de démolir les quelques limites légales à la toute-puissance patronale.