mardi 25 octobre 2016

Concours de démagogie autour des migrants de Calais

    Le démantèlement de la « jungle » de Calais est présenté par le gouvernement comme une « opération humanitaire ». Certes, la vie de ces milliers de migrants dans un tel bidonville, dans le froid, la boue, les rats, est inhumaine. Et peut-être une partie des réfugiés répartis dans différents centres à travers le pays y trouveront-ils un peu du répit et de l'espoir qu'ils recherchaient en fuyant leur pays, souvent au péril de leur vie. Encore faut-il qu'ils y aillent volontairement. Heureusement, malgré l'agitation xénophobe de nombreux politiciens, dans de nombreuses communes, des associations et les habitants eux-mêmes accueillent les réfugiés avec cette humanité qui fait défaut aux notables à la tête des partis de gouvernement.

    Car, dans cette affaire, le premier souci du gouvernement n'est pas d'aider les migrants, mais de les éloigner de la Manche. Depuis près de 20 ans, des migrants se pressent vers ce littoral, pour rejoindre l'Angleterre où ils ont de la famille ou dont ils parlent la langue. En vertu d'un de ces accords sordides dont les grandes puissances ont le secret, la France gère la frontière britannique, moyennant finances. Elle a disposé des centaines de gendarmes, dressé des dizaines de kilomètres de barbelés et elle construit un nouveau mur. Et comme de nouvelles « jungles » vont se reformer dans les semaines à venir, police et gendarmerie se préparent à les démanteler immédiatement. On a connu opération plus « humanitaire » !

lundi 24 octobre 2016

PSA Vesoul : Non aux licenciements déguisés !

PSA, qui continue à faire de gros profits et compte même racheter le leader de la vente en ligne de véhicules d'occasion, annonce la suppression de 2 100 emplois. 

A Vesoul, c'est plus de 100 postes qui sont menacés. Le patron cherche des salariés âgés volontaires. Mais avec ses plans seniors, PSA réduit ses effectifs en faisant supporter la charge des salaires jusqu’à la retraite par Pôle Emploi.

Le patron se prépare aussi à externaliser 195 postes au conditionnement et aux approvisionnements. PSA dit que ces secteurs ne sont pas son « cœur de métier ». C’est vrai que son « cœur de métier », c’est de faire des bénéfices en licenciant... tout en étant largement subventionné par l'État.

mardi 18 octobre 2016

PSA, menteur, profiteur et licencieur ! Gouvernement complice !

lundi 17 octobre 2016

Election présidentielle : faire entendre le camp des travailleurs

    Le premier débat des candidats à la primaire de la droite avait au moins un mérite : montrer leur hostilité à la classe ouvrière. Ils disent que la lutte des classes n'existe plus, mais ils la mènent... pour le grand capital ! Et Juppé, qu'on présente comme plus modéré, vaut bien les autres. Suppression des 35 heures ; baisse des allocations chômage ; démantèlement du Code du travail ; réduction des droits des syndicats ; report de l'âge de la retraite à 65 ans ; suppression de 300 000 à 500 000 postes de fonctionnaires ; hausse de la TVA : comme sept perroquets, ils répétaient les mesures les plus réactionnaires. Aux travailleurs et aux pauvres, ils promettaient du sang et des larmes. Pour les entreprises, des baisses massives de charges. Pour les riches, la suppression de l'impôt sur la fortune. On aurait dit sept marionnettes du Medef promettant aux millionnaires que demain, on rase gratis !

    Il faut dire que la droite ne peut pas faire moins que Hollande. Sarkozy ou Fillon veulent maintenant entreprendre ce qu'ils n'ont pas osé faire quand ils étaient aux affaires. Le PS au gouvernement, avec ses mesures favorables aux capitalistes, leur a préparé le terrain. La droite veut abaisser les charges ? Hollande, Ayrault et Valls les ont massivement réduites ! La droite veut supprimer les 35 heures ? Ils lui ont mâché le travail avec les accords de compétitivité qui permettent par exemple aujourd'hui à Smart de faire travailler ses salariés de Hambach 39 heures payées 37, en toute légalité. La droite veut démanteler le Code du travail ? La loi El Khomri a déjà supprimé de nombreux droits.

vendredi 14 octobre 2016

Renault-Nissan : les travailleurs ne se laissent pas bâillonner



jeudi 13 octobre 2016

Mandeure (Doubs) : Peugeot Scooters «se redresse», les travailleurs paient



mardi 11 octobre 2016

Trump, Clinton et le show électoral américain

    Les électeurs américains sont appelés aux urnes le 8 novembre, et nous saurons alors qui succédera à Obama pour diriger la première puissance mondiale.

    Avec Trump, les Républicains ont choisi un candidat xénophobe, misogyne et grossier, comme l'illustrent ses propos orduriers à l'encontre des femmes. Il a fait de l'hostilité aux musulmans, accusés d'être des terroristes, un fonds de commerce électoral. Il s'en prend aux Mexicains, traités de violeurs et de trafiquants de drogue, contre lesquels il voudrait construire un mur. Il prétend représenter les travailleurs blancs qui ont vu leur niveau de vie diminuer et la précarité augmenter au cours des dernières années. Mais Trump est en réalité un promoteur immobilier milliardaire, qui a bâti sa fortune sans payer d'impôts, en exploitant des travailleurs, des immigrés notamment, et en les licenciant sans ménagement. C'est une sorte de Le Pen américain, et Le Pen père et fille lui ont d'ailleurs rendu hommage : comme eux, il désigne les migrants comme des ennemis et protège les capitalistes. Il cible les pauvres et épargne les riches, dont il fait partie. Quant à son « achetez américain » protectionniste, il rappelle le « produisons français » qu'on entend si souvent ici.

dimanche 9 octobre 2016

Delle : Des propos anti-pauvres écœurants



mercredi 5 octobre 2016

Alstom Belfort : Un sursis dû à la mobilisation des travailleurs



lundi 3 octobre 2016

Mondial de l'Auto : les profits vont bien, avec la peau des salariés


    Le Mondial de l'Auto se tient ces jours-ci, et les constructeurs ont droit à de la publicité gratuite de la part des médias. On saura tout sur les bienfaits de la voiture électrique et sur l'avenir radieux de la voiture autonome, voire de la voiture volante.

    Les grands constructeurs répètent en choeur que ça va mieux. On veut bien les croire. Les ventes augmentent et de nombreuses entreprises s'attendent à battre des records.

    Il y a quatre ans, une entreprise comme PSA Peugeot-Citroën se disait au bord de la faillite. Ses dirigeants expliquaient alors, le visage grave, qu'il leur fallait fermer l'usine d'Aulnay-sous-Bois. Le ministre Montebourg avait estimé cette fermeture « inévitable », dans le département le plus pauvre de France. Et pendant que 3000 salariés étaient ainsi poussés dehors, Montebourg avait prêté 7 milliards d'euros à PSA, avec l'argent du contribuable. Aujourd'hui, PSA se vante de bénéfices énormes, 1,2 milliard au premier semestre de 2016 : les actionnaires toucheront le jackpot.

samedi 1 octobre 2016

Mes interventions lors du dernier conseil municipal

A propos de l'armement de la police municipale
La décision d’armer la police municipale, d’après la délibération que vous proposez au vote, est « que dans un contexte de menace terroriste élevée, les policiers municipaux sont aujourd’hui une composante à part entière de l’organisation de la sécurité publique ». Elle fait suite aux attentats et à la décision du gouvernement de décréter l’état d’urgence. 

La pression sécuritaire, initiée depuis longtemps par la droite et l’extrême droite, reprise par la gauche au gouvernement, vous pousse à doter les policiers municipaux de Grand Charmont d’une arme.

Prétendre lutter contre le terrorisme de cette manière est proprement ridicule. L’exemple de Nice, ville quadrillée par un nombre considérable de caméras, dotée d’une police municipale pléthorique, a été impuissante à arrêter la folie meurtrière d’un barbare animé de la volonté de tuer un maximum de gens venus assister à un feu d’artifice.

La société est minée par les guerres, les interventions impérialistes françaises à forte odeur de pétrole et de matières premières dont regorgent l’Afrique et le Moyen Orient. Et c’est les armes à la main, contre les peuples, que ce pillage existe. A tel point que le champ d’intervention des armées françaises dans le monde est l’équivalent en surface de l’Europe !

En France, un chômage de masse appauvrit et désespère des millions de travailleurs qui s’appauvrissent, pendant qu’une richesse insolente et insupportable s’accumule entre les mains d’une minorité de bourgeois que l’on retrouve à la tête des grands groupes capitalistes qui dominent le monde.

Il y a un lien entre les maux de cette société qui pourrit sur pied et qui n’offre aucun idéal à la jeunesse et ces gosses de quinze ans prêts à se faire sauter au nom d’une idéologie mortifère.

Pour en revenir à l’armement de la police municipale, elle n’est pas nécessaire. La police armée existe avec toute sa panoplie de brigades d’intervention surarmées capable d’intervenir 24h sur24 ainsi que la gendarmerie.

La police municipale dans sa mission de tranquillité publique, quand elle patrouille et assure la sortie des écoles, n’a nul besoin d’une arme à la ceinture. Ce qui manque, et c’est du domaine de la municipalité et du gouvernement, c’est du personnel médiateur avec des moyens, des éducateurs avec des moyens dans les quartiers, des employés avec des moyens affectés à l’encadrement périscolaire bref tout ce qui peut aider la population.

L’armement des policiers municipaux est une mesure démagogique à laquelle je ne m’associe pas.

Motion de Christian DRIANO sur la fermeture de l'usine Alstom de Belfort

La fermeture annoncée du site Alstom à Belfort est dans la lignée des fermetures d’usines réalisée sous la présidence de F Hollande.

 La liste est longue, (SFR, HSBC, HITACHI, PHILIPS, TILLY SABCO, GEFCO, NOYON, SERVIER, SOCIETE, GENERALE etc……), elle a produit plus d’un million de chômeurs supplémentaires depuis plus de quatre ans.

Je m’associe évidemment à l’émotion des travailleurs qui risquent de perdre leur emploi et à celui de la population belfortaine.

Je ne m’associe pas pour autant à votre motion. Elle demande à l’état d’intervenir, mais elle ne demande pas aux actionnaires d’assurer du travail par la répartition des productions sur les différents sites et encore mois de prendre sur leurs énormes profits.

Dans cette affaire l’état est comme toujours complice des grands groupes industriels. Les actionnaires qui ont le véritable pouvoir ont décidé de la fermeture, reculeront peut-être, mais au prix de quel chantage et à quelles conditions financières.

Les hommes politiques s’agitent comme pour Florange, comme pour Continental et combien d’autres encore.

Je ne fais pas parti de cette union sacrée qui va à Belfort de la droite à la gauche.

Les travailleurs d’Alstom ne peuvent compter que sur eux-mêmes.

Ps : En 2014 Alstom a vendu sa branche énergie à Général Electric et les actionnaires, à commencer par Bouygues, ont récupéré 3.2 milliards d’euros. Alstom a fait au total 6 milliards de profits en dix ans. Garantir les revenus des 480 salariés de Belfort lui couterait peut être 15 millions d’euros par an, une broutille.



France 2 : Les 4 Vérités Interview de Nathalie Arthaud