vendredi 30 septembre 2016

Montbéliard : L’hôpital entre les mains d’un promoteur



mardi 27 septembre 2016

Les migrants, futurs prolétaires et frères des travailleurs d'Europe

    Ce lundi, à Calais, Hollande s'est engagé à démanteler la « jungle ». Venu après Sarkozy, il était en campagne électorale et a joué la fermeté... contre les migrants. La façon dont les réfugiés sont parqués, sans même un centre d'accueil digne de ce nom, est honteuse. Après avoir souvent traversé la Méditerranée au péril de leur vie, ils la risquent pour franchir un tunnel. Pour les en empêcher, on a dressé des barbelés, on a inondé des terrains et on construit un mur. Et maintenant, le gouvernement veut les chasser. Mais aucun barbelé, aucun dispositif n'arrêtera ceux qui fuient la guerre, la dictature ou la faim : ils n'ont pas le choix. Si la « jungle » est détruite, elle se reconstituera à Calais ou ailleurs.

    Les autres politiciens ne sont pas en reste. La semaine dernière, alors que le gouvernement annonçait qu'il allait « relocaliser » les 10 000 migrants de Calais, le Front national a lancé sa pétition « Ma commune sans migrants ». Plusieurs ténors de la droite, comme Estrosi, élu président de région avec les voix du PS et du PCF, en font autant, sur le ton « ma région sans migrants ». Avec une pétition contre « la création de "jungles" sur l'ensemble du territoire », Wauquiez a pris la tête de la croisade. Il refuse les 1784 migrants que l'État veut placer dans sa région d'Auvergne-Rhône-Alpes, forte de 7,7 millions d'habitants !

    Sarkozy y est allé de son couplet ridicule sur « nos ancêtres les Gaulois ». Prêts à tout pour concurrencer le Front national, ces politiciens encouragent les plus racistes, disposés à s'en prendre physiquement aux étrangers.

mardi 20 septembre 2016

Alstom, profiteur et licencieur, gouvernement et politiciens complices

    Alstom, qui a annoncé la fermeture de son usine ferroviaire de Belfort, gagne beaucoup d'argent. Il a largement de quoi garantir tous les emplois. En 2014, l'entreprise a vendu sa branche énergie à General Electric, et les actionnaires, à commencer par Bouygues, ont récupéré 3,2 milliards d'euros. Alstom a fait au total 6 milliards d'euros de profits en dix ans. Garantir les revenus de ses 480 salariés de Belfort lui coûterait peut-être 15 millions d'euros par an, une broutille. Mais pour ces capitalistes, ce qui compte, c'est d'augmenter encore les dividendes. Quitte non seulement à supprimer des emplois, mais aussi à frapper l'économie de toute une ville.

    Ce groupe mondial a un carnet de commandes de 30 milliards d'euros et se vantait récemment d'avoir décroché d'énormes contrats aux États-Unis et en Inde. Il fait dépendre la survie de l'usine de Belfort d'éventuelles commandes. C'est scandaleux. L'emploi et la vie des salariés n'ont pas à dépendre des aléas du marché. C'est aux actionnaires de les assumer. Pendant la contestation de la loi El Khomri, on a entendu tous les politiciens bourgeois - FN compris - parler de « prise d'otages » de la part des cheminots ou des salariés des raffineries. Aujourd'hui, pas un ne dénonce la direction d'Alstom et la cupidité de ses actionnaires !

    Devant l'émotion, le gouvernement s'agite. Ce qui le préoccupe, ce ne sont pas 400 ou 500 chômeurs de plus : depuis qu'Hollande est président, leur nombre a augmenté d'un million ! Ce qui l'inquiète, c'est l'effet produit sur l'électorat. Alors, il essaie de faire croire qu'il a la main. Il a déjà arrosé Alstom d'argent public, en prenant une part du capital en 2014 et en la faisant bénéficier d'aides généreuses (CICE, Crédit impôt recherche) et de baisses de charges. Tous ces cadeaux ont été faits sans aucune contrepartie de la part des actionnaires, qui restent libres de licencier comme ils l'entendent. Lundi dernier, Hollande assurait que « tout sera fait pour maintenir le site de Belfort », mais la direction confirmait la fermeture de l'usine au personnel. On ne saurait mieux voir ainsi qui dirige et qui brasse du vent.

jeudi 15 septembre 2016

Alstom Belfort : non à la fermeture !



mardi 13 septembre 2016

Servir de marchepied à un politicien bourgeois ou faire entendre le camp des travailleurs ?

    Appels à rejoindre la manifestation du 15 septembre contre la loi El Khomri, dénonciation des licenciements chez SFR ou encore de la fermeture de l'usine Alstom de Belfort programmée pour 2018... Les militants du PCF qui ont animé la fête de L'Humanité lui ont donné, comme chaque année, un caractère ouvrier et militant.

    Mais si les problèmes du monde ouvrier sont au coeur des préoccupations de beaucoup de militants, on ne peut pas en dire autant de la direction du PCF. Ce qui la préoccupe, ce sont les problèmes... de la gauche.

    Alors que de plus en plus de travailleurs ont compris qu'ils avaient autant d'ennemis chez les politiciens de gauche que chez ceux de droite, que leur dit la direction du PCF ? Qu'il faut rassembler la gauche et lui trouver un candidat unique !

    Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, est prêt à soutenir ce candidat, sans même exiger de lui quoi que ce soit pour les travailleurs. Il le voit même parmi les Montebourg, Duflot, Hamon, tous anciens ministres de Hollande.

    A-t-il oublié qu'ils ont tous été les exécutants de la politique de Hollande ? Qu'ils ont applaudi au pacte de responsabilité et à tous les cadeaux patronaux ? Qu'ils se sont félicités des accords de compétitivité imposés aux travailleurs à coups de chantage patronal ? Les ouvriers, ceux qui ont perdu leur emploi, eux, ils ne l'oublient pas !

lundi 5 septembre 2016

Les perspectives électorales du PCF : une impasse pour les travailleurs

    Le week-end prochain, la Fête de l'Humanité rassemblera un large public populaire. Que des dizaines de milliers de militants et de bénévoles s'activent à sa réussite montre que, quoiqu'en disent les pseudo-experts qui ont enterré dix fois le PCF, il garde une implantation dans les classes populaires. Car bien des travailleurs, bien des jeunes ne se résignent pas à la domination du grand capital.

    En revanche, la politique menée aujourd'hui par la direction du Parti communiste a tout pour déboussoler ceux qui regardent vers lui. Dans ce début de campagne présidentielle où on n'entend que les candidats potentiels de la droite, du FN ou du PS, le PCF ne propose que... l'unité à gauche. Un nombre croissant de travailleurs en ont pourtant assez de cette fausse opposition gauche-droite, qui ne correspond à rien, alors que la gauche mène au gouvernement la même politique que la droite. Pierre Laurent a cependant expliqué lors de l'université d'été du parti que « l'urgence est à construire un chemin commun ». Cette unité est proposée aux anciens ministres PS Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, à l'ancienne ministre écologiste Cécile Duflot, ou encore à l'ex-PS Jean-Luc Mélenchon. Comme si ces gens-là voulaient défendre les intérêts des travailleurs !

    Avant de devenir des critiques de Hollande, Montebourg, Hamon et Duflot ont appartenu à un gouvernement qui a accordé des dizaines de milliards d'euros aux entreprises (CICE et pacte de responsabilité). Ou qui a fait adopter l'ANI « sur la sécurisation de l'emploi », qui légalisa en 2013 les accords de compétitivité dans les entreprises, pour le plus grand bonheur des patrons.

dimanche 4 septembre 2016

PSA – Sochaux : Une poudre irritante empêche de gratter