Le Medef, par la voix de Gattaz, exerce une pression sans
complexe sur le gouvernement pour imposer le maintien de la loi Travail
dans sa version initiale. Il menace de rompre les négociations sur
l'assurance-chômage.
Le gouvernement a beau multiplier les courbettes afin de faciliter
l'exploitation dans l'intérêt du patronat, cela ne rend le Medef ni
conciliant, ni reconnaissant. Il veut montrer que le véritable patron,
celui qui règne à l'Élysée et à Matignon, c'est lui, et pas des larbins
comme Valls et Hollande.
Seul le monde du travail, en lutte, peut faire
rendre gorge à cette arrogance.