Peugeot organisait mardi 5 janvier un « job dating »,
comprenez un marché de l’embauche d’intérimaires. Pour satisfaire ses
futurs besoins en main d’œuvre, les travailleurs en recherche d’emploi
étaient invités dans un gymnase pour y être sélectionné.
Dès l’ouverture plus d’une centaine de femmes, d’hommes, jeunes et
vieux, faisaient la queue sur 50 mètres avant de passer devant les
employés de quatre agences d’intérim qui faisaient le tri. Pas de
sièges, pas une boisson, des conditions d’accueil minimum. Beaucoup de
postulants étaient déjà passés sur les chaines de montage ou avaient
écumé toutes les entreprises de la région.
Ce « job dating » tout à l’avantage du patronat montre bien ce qu’est le fléau de la précarité qui divise les travailleurs.