Le verdict du second tour des départementales est tombé : c’est la Bérézina pour le Parti socialiste. La droite dirigera désormais 67 départements, soit les deux tiers d’entre eux. Comme lors des élections municipales où le PS a perdu 150 villes de plus de 9 000 habitants, les élus socialistes locaux payent pour le discrédit du gouvernement.
Bien que « locale », toute la campagne des départementales s’est faite sur des enjeux nationaux et a constitué pour les partis qui ont pu se présenter à l’échelle du pays un galop d’essai pour les prochains scrutins.
Avec 28 départements gagnés, l’UMP, et Sarkozy en particulier, se voit reprendre le pouvoir en 2017. De son côté, Marine Le Pen a rebaptisé son parti « premier parti de France » parce qu’au premier tour, il a drainé un quart des voix, soit, en comptant les 50 % d’abstention, un électeur sur huit. Elle, aussi, se voit « en route pour le pouvoir ».
Quant à la colère des électeurs du PS, « elle a été entendue », dit Valls. Mais il persiste et signe dans sa politique anti-ouvrière. Il serait même en train de préparer un nouveau contrat de travail grâce auquel l’employeur serait encore plus libre de licencier !
Les grands partis de la bourgeoisie voudraient continuer à nous lanterner d’échéances électorales en échéances électorales alors qu’elles ne servent qu’à redistribuer les postes et les sinécures entre politiciens. Ils veulent réduire toute la vie politique à ce simulacre de démocratie avec, en apothéose, l’élection présidentielle dont on nous dit qu’elle peut changer la vie de la population.
Mais changer la vie des travailleurs, ce serait faire reculer les licencieurs et inverser le rapport de force avec le patronat pour limiter l’exploitation, la précarité et les bas salaires. Ce serait s’en prendre aux profits pour pouvoir embaucher et verser des salaires qui permettent de vivre. Ce serait mettre sous contrôle, non pas les chômeurs, mais tous ces grands groupes qui pillent les caisses de l’État et profitent du chômage de masse.
Bien que « locale », toute la campagne des départementales s’est faite sur des enjeux nationaux et a constitué pour les partis qui ont pu se présenter à l’échelle du pays un galop d’essai pour les prochains scrutins.
Avec 28 départements gagnés, l’UMP, et Sarkozy en particulier, se voit reprendre le pouvoir en 2017. De son côté, Marine Le Pen a rebaptisé son parti « premier parti de France » parce qu’au premier tour, il a drainé un quart des voix, soit, en comptant les 50 % d’abstention, un électeur sur huit. Elle, aussi, se voit « en route pour le pouvoir ».
Quant à la colère des électeurs du PS, « elle a été entendue », dit Valls. Mais il persiste et signe dans sa politique anti-ouvrière. Il serait même en train de préparer un nouveau contrat de travail grâce auquel l’employeur serait encore plus libre de licencier !
Les grands partis de la bourgeoisie voudraient continuer à nous lanterner d’échéances électorales en échéances électorales alors qu’elles ne servent qu’à redistribuer les postes et les sinécures entre politiciens. Ils veulent réduire toute la vie politique à ce simulacre de démocratie avec, en apothéose, l’élection présidentielle dont on nous dit qu’elle peut changer la vie de la population.
Mais changer la vie des travailleurs, ce serait faire reculer les licencieurs et inverser le rapport de force avec le patronat pour limiter l’exploitation, la précarité et les bas salaires. Ce serait s’en prendre aux profits pour pouvoir embaucher et verser des salaires qui permettent de vivre. Ce serait mettre sous contrôle, non pas les chômeurs, mais tous ces grands groupes qui pillent les caisses de l’État et profitent du chômage de masse.