La seule « liberté » que le patron tolère aux travailleurs, en temps normal, c’est de se taire sur les salaires, le travail ou les effectifs.
À l’occasion de l’attentat inqualifiable dans sa monstruosité, sur les journalistes de « Charlie Hebdo », le patron a fait un petit geste face à l’émotion générale, en décrétant une minute de silence. C’est au droit à la liberté de s’exprimer, comme s’en réclamait ce journal, que cette minute fut dédiée.
Pourtant, pour le patron, la liberté d’expression, s’arrête aux portes des ateliers de l’usine : des travailleurs ont reçu une lettre d’avertissement et des jours de mise à pied pour avoir oser prendre la parole lors de briefings.
À l’occasion de l’attentat inqualifiable dans sa monstruosité, sur les journalistes de « Charlie Hebdo », le patron a fait un petit geste face à l’émotion générale, en décrétant une minute de silence. C’est au droit à la liberté de s’exprimer, comme s’en réclamait ce journal, que cette minute fut dédiée.
Pourtant, pour le patron, la liberté d’expression, s’arrête aux portes des ateliers de l’usine : des travailleurs ont reçu une lettre d’avertissement et des jours de mise à pied pour avoir oser prendre la parole lors de briefings.