mardi 30 septembre 2014

Pas d'union sacrée : A bas la nouvelle guerre au Moyen-Orient !

L’ignoble assassinat d’Hervé Gourdel en Algérie par des « djihadistes » a donné à Hollande une occasion de justifier la participation de la France à la nouvelle guerre démarrée par les États-Unis au Moyen-Orient. Depuis, les va-t-en-guerre de gauche comme de droite se servent de l’émotion suscitée et attisent les peurs pour nous exhorter à l’union nationale. 

Cet appel à l’unité nationale est doublement mensonger. Ils nous parlent d’unité nationale, mais ils commencent par mettre les musulmans à part en les priant de se désolidariser publiquement de ces bandes barbares. Comme si les musulmans avaient quelque chose à voir avec ces bandes d’assassins et n’étaient pas horrifiés, comme tout le monde ! 

C’est un mensonge encore, parce que cette « union sacrée » ne consiste pas à « défendre » notre sécurité, mais à bombarder toute une région et à la plonger dans le chaos et la mort.

Oui, ces atrocités sont insupportables. Oui, ceux qui se nomment « État Islamique » et qui martyrisent les minorités chrétiennes, les Yezidis, les chiites, les Kurdes, comme tous ceux qui ne veulent pas obéir à leurs lois, sont des barbares. Mais cette barbarie est le produit de la domination impérialiste et de ses guerres. 

Les pays riches ont pris pied au Moyen-Orient pour son pétrole. Ils y ont façonné des États, renversé des régimes, noué des alliances avec des dictatures moyenâgeuses, pour pouvoir piller l’or noir dont regorge la région et accessoirement pour vendre des armes aux potentats alliés. Des armes que ces régimes féroces utilisent ensuite contre leurs propres peuples et contre l’État voisin. 

Et lorsque dresser les États les uns contre les autres, ne leur suffit pas pour imposer leur mainmise, les puissances impérialistes suscitent des bandes sans foi ni loi qu’elles arment et financent tant qu’elles leur sont utiles. 

Les grandes puissances impérialistes désignent aujourd’hui l’État islamique, Al Qaida ou le Hamas comme leurs pires ennemis, mais tous ces groupes sont nés directement ou indirectement de leurs manigances. Le Hamas, à sa naissance, a été sponsorisé par les États-Unis et Israël pour faire pièce au Fatah. Al Qaida devait être le cheval de Troie de l’Occident en Afghanistan pour contrecarrer les Russes.

Ce qu’ils appellent la guerre contre le terrorisme est le énième épisode de la guerre conduite par une minorité de grands groupes capitalistes et leurs actionnaires ultra-riches pour dominer le monde. Et qu’elle puisse être menée avec la collaboration des dictatures comme l’Arabie Saoudite, où le bourreau décapite les condamnés à mort au sabre, montre que la barbarie ne se trouve pas seulement dans le camp dit « terroriste ».

Non, cette guerre n’est pas la nôtre ! 

samedi 27 septembre 2014

PSA - Mulhouse : production virtuelle

La directrice de l’usine PSA vient d’être élue « femme de production 2014 » par le magazine *L’usine nouvelle*.

Pourtant à l’usine, personne ne l’a vue bosser à la chaîne, conduire un fenwick ou réparer des installations.

Elle devait être la seule à participer au concours.

vendredi 26 septembre 2014

Faurecia et Peugeot Scooter Mandeure : ce n'est pas aux travailleurs de payer

La même semaine, Peugeot Scooter puis Faurecia, soit deux des trois usines de Mandeure, annoncent plusieurs semaines de chômage partiel d’ici la fin de l’année. Chez Peugeot Scooter, une semaine est déjà fixée pour une centaine de travailleurs, mais la direction n’annonce pas clairement la suite. Cinq semaines de chômage sont prévues, mais sans qu’on sache les conditions d’indemnisation. Le patron est en discussion avec un industriel indien. Les travailleurs ne savent pas ce qui les attend pour les mois à venir.

Chez Faurecia, comme chaque année, la direction s’abrite sur la baisse d’activité sur tel ou tel modèle chez PSA pour mettre au chômage une ligne ou une autre. Et en plus, elle prépare une remise en cause de certains droits contre des investissements.

Ce sont des centaines de travailleurs qui sont sous la menace du chômage partiel, avec des pertes de salaires à venir. Chez Peugeot Scooter, c’est en plus l’inquiétude par rapport à une éventuelle cession de l’activité et des licenciements à la clé. Au lieu de subir ces aléas, les travailleurs doivent savoir ce qui les attend et ne pas accepter de perte de salaire.

mercredi 24 septembre 2014

La barbarie des djihadistes et celle de l’impérialisme

L’appel au meurtre des ressortissants occidentaux par les chefs des milices islamistes en Irak et en Syrie ne peuvent que révulser comme ne peut que révulser l’enlèvement d’un touriste français en Algérie. Mais ces seigneurs de guerre, dont sont victimes en premier lieu les populations du Moyen-Orient, sont les produits directs de la politique des grandes puissances.

Outre le tracé de frontières imposées par Paris et Londres il y a un siècle, les dirigeants américains, français et britanniques n’ont cessé de soutenir puis de lâcher la dictature des Assad père et fils, celle de Saddam Hussein, de jouer l’Iran contre l’Irak, les chiites contre les sunnites, ou l’inverse. Depuis 30 ans, la population irakienne est martyrisée comme le sont les Palestiniens depuis 60 ans.

Les nouveaux bombardements américains et français stopperont peut-être la progression des milices de l’EI ; ils sécuriseront peut-être les champs de pétrole mais pour les Irakiens ou les Syriens de toutes confessions religieuses, pour les Kurdes, cette nouvelle guerre ajoutera le chaos au chaos et la barbarie à la barbarie. Depuis au moins 1991 et la première guerre d’Irak, c’est le bilan de toutes les guerres et interventions occidentales.

Les travailleurs n’ont aucun intérêt à laisser les dirigeants impérialistes mener cette nouvelle guerre en leur nom.
Nathalie Arthaud

lundi 22 septembre 2014

Femmes de ménage ou pilotes d’Air France : tous des salariés exploités

Les médias et les politiciens de tous bords ont fait du retour de Sarkozy un événement exceptionnel. Les reportages sur sa personne se sont succédé. On a vu Sarkozy à vélo, Sarkozy en short, Sarkozy avec Carla, Sarkozy parlant anglais, pour finir par son autopromotion de 40 minutes à la télévision. Avoir été pendant cinq ans le président des riches ne lui a pas suffi, il veut remettre cela !

Deux ans et demi avant l’élection présidentielle, la course est lancée. Dans chacune des écuries politiciennes, les candidats se positionnent sur la ligne de départ.

Au Front national, Marine Le Pen trépigne d’impatience. Elle envisage même, en cas de dissolution, de devenir Premier ministre de Hollande. C’est dire qu’elle ne pense qu’à aller à la mangeoire ! Ce spectacle politicien a de quoi donner la nausée avant l’heure.

Il n’y a rien à attendre de la mascarade électorale qui se prépare. Le changement ne viendra pas d’en haut. Il viendra des travailleurs eux-mêmes, de leur capacité à peser sur la politique de la bourgeoisie et sur les politiciens qui ne sont que ses paillassons.

Ce qui sera décisif est ce qui se passera au sein du monde du travail. Aujourd’hui, deux grèves sont révélatrices de la situation du monde du travail : celle des pilotes de ligne d’Air France et celle des femmes de ménage des grands hôtels du groupe Park Hyatt.

Ce sont les deux extrémités du monde du travail. Entre les pilotes de ligne dont la paye peut dépasser 10 000 € et les femmes de ménage qui arrivent péniblement à 1300 € en étant exploitées sans merci, il y a un gouffre. Et, pourtant, ils sont, les uns comme les autres, en grève pour des revendications similaires.

Les femmes de chambre se battent pour ne plus dépendre d’un sous-traitant qui les sous-paye et s’assoit sur le droit du travail. Les pilotes sont en grève pour ne pas devenir des pilotes low cost dans une filiale low cost où les salaires, les conditions de travail, voire la sécurité, seront revus à la baisse.

dimanche 21 septembre 2014

peugeot scooters : le marché capitaliste à l'oeuvre

La presse locale, a annoncé aux salariés que Peugeot Scooters (500 salariés) était entré en discussions avec un industriel indien. « Une bombe » « Stupeur » titre le journal. En fait, les industriels continuent à se vendre, à s’acheter, à faire du business, c’est ça le marché capitaliste.

L’entrée du chinois Dong Feng dans le capital de PSA en est un exemple. Toutes ces opérations profitables se font en secret, dans le dos des travailleurs, qui, d’expérience, n’en attendent rien de bon. Le petit monde politicien local se tait ou fait semblant de s’en étonner.

Comme toujours, ce qui est vital pour les travailleurs, c’est un emploi et un salaire pour vivre à la fin du mois. Ils ne peuvent compter que sur leur force collective face aux requins capitalistes d’où qu’ils soient.

samedi 20 septembre 2014

les politiciens contre les travailleurs

« Triste rentrée sociale aux plan local et national. Je ne m’en réjouis pas. A ce niveau, nous sommes tous solidaires. La remise sur les rails de la compétitivité, qu’elle ait pour artisan des leaders de la droite du centre ou de gauche ne pourra se faire que dans la douleur »

Ainsi s’exprime Louis Souvet, ancien chef du personnel Peugeot, ancien maire UMP de Montbeliard, 28 ans parlementaire, autant dire un politicien qui connait bien son monde.

Celui qui partageait la table des Peugeot, aux travailleurs il promet la douleur, tant il sait que droite centre et gauche sont d’accord pour appliquer les plans de compétitivité qui signifient licenciements pour les uns et plus de travail moins bien payé pour ceux qui restent.

Puisqu’ils le disent, nous voila avertis.

mercredi 17 septembre 2014

Valls a peut-être la confiance des députés, mais il a la défiance des travailleurs !

L’Assemblée a voté la confiance au nouveau gouvernement Valls. Ce vote était couru d’avance puisque les socialistes frondeurs avaient décidé de s’abstenir. Valls pourra oser se prévaloir donc d’une légitimité renouvelée.

Tant qu’il n’aura à faire qu’au jeu parlementaire et à une opposition d’opérette, Valls continuera de servir « fièrement » le patronat. 

Mais lorsque la défiance et la colère des travailleurs vis-à-vis de sa politique s’exprimera dans la rue, ses belles phrases creuses n’y suffiront plus.
Nathalie Arthaud

lundi 15 septembre 2014

Reprenons confiance dans notre force collective

Les travailleurs n’ont évidemment rien de bon à attendre du discours de Valls devant l’Assemblée. Quant au vote qui suivra, son issue est prévisible : l’Assemblée votera la confiance au gouvernement et celui-ci s’en prévaudra pour aggraver sa politique anti-ouvrière.

En effet, les socialistes « frondeurs » ainsi que la plupart des écologistes l’ont déjà annoncé, ils se contenteront de s’abstenir. Preuve qu’ils ne veulent s’opposer qu’en paroles et seulement si cela reste sans conséquence. Comme tous les autres socialistes, ils ont bien trop peur d’une dissolution qui pourrait leur coûter leur siège.

Comme quoi le député Thévenoud n’est pas le seul à s’accrocher à son strapontin ! Lui ne voit pas de contradiction entre le fait de ne pas payer ses impôts et son loyer pendant trois ans et rester député. Les frondeurs, eux, ne voient pas la contradiction entre être « contre » le gouvernement et « s’abstenir » pour laisser en place le gouvernement. Ce n’est pas moins lâche et c’est tout aussi inconséquent.

Les frondeurs comme les écologistes font mine de prendre leurs distances avec le gouvernement Valls pour ne pas couler avec le navire. Mais sur le fond, rien ne les sépare du reste de la majorité.

Depuis qu’ils sont élus, ils ont d’ailleurs cautionné tous les sales coups, que ce soient les attaques contre les retraites, les hausses d’impôts ou la loi sur la compétitivité. Il y a trois mois, ils étaient, eux-aussi, vent debout contre la grève des cheminots. Alors, faire croire aux travailleurs qu’il y aurait quoi que ce soit à espérer de ces gens-là est une farce.

dimanche 14 septembre 2014

Peugeot : une acquisition qui ne manque pas de sel !

Le journal les Echos nous apprend que la famille Peugeot, reprend « les poivrières et les salières » fabriquées il y a 140 ans. Tous comme les moulins à café, la famille Peugeot, grâce à sa société « Etablissements Peugeot frères » qui avait gardé 27 % du capital, vient d’acquérir la PME fabriquant les poivrières et les salières sous marque Peugeot.

Cette PME installée à Quingey dans le Doubs, en difficultés financières, emploie 150 travailleurs. « Salières et poivrières Peugeot » vont équiper la classe business d’Air France moyennant un investissement de 1, 5 millions d’euros pour un chiffre d’affaire de 27 millions d’euros.

L’affaire est jugée rentable, n’en doutons pas, les Peugeot savent compter. Atchoum !!!! 

vendredi 12 septembre 2014

Ils font du neuf avec du vieux

Les anciens grévistes de PSA Aulnay, quand ils étaient en lutte contre la fermeture de l’usine, connaissent bien le nouveau ministre de l’économie, Emmanuel Macron.

Lors d’une manif devant le stade de France, François Hollande l’avait envoyé pour discuter avec eux. Mais comme il mentait, les grévistes ont préféré ne compter que sur leurs forces.

Et un bonimenteur de plus au gouvernement !

lundi 8 septembre 2014

un mépris de classe que la bourgeoisie et ses politiciens paieront

Personne n’a les moyens de savoir si Hollande a exprimé son mépris pour les plus pauvres aussi cyniquement que Valérie Trierweiler le relate. Que « les sans-dents », cette formule abjecte, soit de lui ou pas n’est pas le problème. 

De toute façon, son mépris pour les travailleurs est inscrit dans sa politique. Et quand, pour se défendre, Hollande affirme que « la raison d’être de sa vie » est « de servir les plus pauvres », il se moque du monde.
  
Depuis 2008, ce sont les travailleurs et eux seuls, qui payent les conséquences de la crise. Les uns ont été licencié quand d’autres ont dû travailler plus pour gagner moins. Nombre de retraités se sont retrouvés pris à la gorge par les hausses d’impôts. Alors que la bourgeoisie continuait de se verser de confortables dividendes, l’ensemble du monde du travail s’est appauvri. 

Arrivé au pouvoir, Hollande n’a pas levé le petit doigt pour y remédier. Les trois millions de chômeurs, les ouvriers dans l’impossibilité de boucler leurs fins de mois ont été priés… d’attendre et de se débrouiller. 

Des mesures d’urgence, il y en a eu : des dizaines de milliards ont été débloqués, des exonérations ont été accordées, des lois ont été changées. À chaque fois pour aider les banques et le patronat au détriment des travailleurs.   

dimanche 7 septembre 2014

François Hollande « au service des plus pauvres » ? Quelle farce !

Personne n’a les moyens de savoir si Hollande a exprimé son mépris pour les plus pauvres aussi cyniquement que Valérie Trierweiler le relate. Mais quand, pour se défendre, il affirme que « la raison d’être de sa vie » est d’être « au service des plus humbles et des plus pauvres » il se moque du monde et surtout des plus pauvres.

Il ne se trouvera pas un travailleur, un chômeur, un retraité pauvre pour croire que Hollande et son gouvernement, qui laissent le patronat licencier à tour de bras et l’aident à remettre en cause les salaires comme les conditions de travail, seraient à leur service.

Essaiera-t-on aussi de nous faire croire que Valls, « l’amoureux de l’entreprise », est au service des plus pauvres ? Que Macron, le banquier d’affaires qui a consacré sa vie professionnelle à aider les groupes capitalistes à s’enrichir au travers des fusions-acquisitions, et s’est lui-même enrichi à millions au passage, est au service des humbles ?

Au-delà des formules plus ou moins abjectes utilisées ou non par Hollande pour parler des pauvres, le vrai mépris, c’est de croire que ce genre de déclarations peut convaincre quiconque dans les classes populaires, parmi tous ceux que la politique de Hollande et des siens écrase et appauvrit un peu plus chaque jour.
Nathalie Arthaud

mercredi 3 septembre 2014

PSA Sochaux : 300 licenciements de travailleurs intérimaires, c'est 300 licenciements de trop !

Le patron de PSA, à Sochaux, prétexte la baisse attendue des ventes de la Peugeot 3008 pour rejeter 300 intérimaires au chômage, à partir de début novembre.

Dans le même temps, il décrète encore des heures supplémentaires, avec quatre samedis travaillés et des nuits du dimanche au lundi, en septembre, pour sa production de la Peugeot 308.

Ainsi, en renvoyant des centaines d’ouvriers, ceux qui restent devront travailler beaucoup plus.

 Si une revendication devait être mise en avant aujourd’hui, c’est la répartition du travail entre tous, intérimaires compris, sans perte de salaire.

lundi 1 septembre 2014

La seule cohérence de Valls, c’est la défense des intérêts patronaux

Son premier gouvernement n’aura pas duré six mois avant que Valls n’en présente un nouveau. Débarrassé de ceux qui faisaient mine de le contester, muni d’un banquier millionnaire au poste de ministre de l’Économie, ce gouvernement vise à afficher encore un peu plus de cohérence… dans la défense des intérêts du patronat.

Valls et Hollande déclarent que quoi qu’il arrive ils poursuivront leur politique et qu’ils iront même « plus vite et plus loin ». Mais pour faire quoi ? Et pour réussir quoi ?

La crise dont Hollande, Valls et les ministres successifs nous annonçaient la fin est toujours là. La courbe du chômage dont ils nous annonçaient « l’inversion » va toujours dans le même sens. Cela ne les empêche pas de dire que leur priorité absolue serait la lutte contre le chômage et pour la création d’emplois. C’est une très mauvaise plaisanterie.

Quand on lui parle de créer des emplois, le patronat répond que d’abord il faut la croissance de l’économie et que pour cela il faut lui faciliter la tâche. Il veut qu’on lui facilite les licenciements, qu’on allège ses impôts et ses obligations. Les gouvernements lui obéissent et puisent même dans les caisses de l’État pour le subventionner, comme le font Valls et Hollande avec leur « pacte de responsabilité ». Ils lui versent des dizaines de milliards, et c’est autant d’argent qui manque pour les dépenses utiles à tous, du logement aux transports et de la santé à l’éducation.

Évidemment, la seule croissance que cela apporte est celle des bénéfices du grand patronat. Mais, en fait, c’est bien celle-là qu’il demande et la seule qui l’intéresse. Peu lui importe de créer des emplois, au contraire le chômage élevé est une opportunité dont il profite pour faire du chantage à l’embauche, pour imposer bas salaires et précarité… et pour réclamer encore plus de mesures en sa faveur.