jeudi 27 novembre 2014

Ma tribune libre pour la revue municipale

les communes étranglées pour que le grand patronat continue à se goinfrer
Le gouvernement annonce 50 milliards d'économies jusqu'en 2017, dont 11 pour les collectivités.

Les charges imposées aux communes augmentent, et la Réforme des rythmes scolaires, 2 milliards, finira par être payé par les familles.

Voilà la facture que le gouvernement adresse aux travailleurs, par contre du cote du grand patronat ce sont des dizaines de milliards qui vont continuer à tomber.

Dans ce supermarché à l'aide publique PSA y trouve de quoi se goinfrer : 140 millions au titre  du CICE et 125 millions au titre du CIR.

Les forces de la classe ouvrière sont considérables. Il est urgent de réagir, d'abord sur le lieu de travail ou l'exploitation et la création de richesses est détournée au profit de la bourgeoisie.

Les capitalistes et le gouvernement à leur service nous mènent à la catastrophe.

Il n'y a pas d'autres solutions que de contester le pouvoir qu'ils ont sur la société toute entière.
Consultez le blog du conseiller municipal   lutte ouvrière 

mercredi 26 novembre 2014

Les patrons de PSA ont l'ADN marqué au mensonge

Après avoir promis juré craché qu’ils ne fermeraient pas l’usine d’Aulnay... et l’avoir fermée quelques mois plus tard, les patrons de PSA récidivent. Ils ont “formellement démenti” le chiffre de 3450 nouvelles suppressions d’emplois qui circulait, pour finalement l’admettre lors du Comité Central d’Entreprise qui s’est tenu Lundi 24 Novembre à Paris.

Ces mensonges n’ont qu’un but, tenir les premiers concernés, les travailleurs, dans l’ignorance et dans la crainte de ce qui les attend.

La réponse des travailleurs doit être franche, sans camouflage et sans détours : il faudra leur arracher l’abolition du secret des affaires et l’interdiction des licenciements !

mardi 25 novembre 2014

Florange : le symbole de la servilité de Hollande vis-à-vis de la bourgeoisie

Hollande est retourné à Florange pour poser la première pierre de l’Institut de métallurgie du Val de Fensch et vanter la « Lorraine du futur ». Il prétend faire de la région une « Silicone valley » de la métallurgie. De qui se moque-t-il ?

Il y a deux ans, Hollande a entériné la fermeture des hauts fourneaux de Florange. Il n’y a donc plus d’acier produit sur place. Le site de transformation tourne à plein mais il est désormais dépendant de l’acier importé et rien n’empêche plus ArcelorMittal de déplacer cette production dans l’avenir.

Quant à la « réindustrialisation » de la Lorraine, elle se résume pour l’heure à la mise en place d’un laboratoire de recherche publique qui créera… 15 emplois. 15 emplois, pour une vallée de la Fensch où le taux de chômage est de 17 % à Hayange, Uckange ou Gandrange, où les petites entreprises et les commerces survivent difficilement, voilà la réponse du gouvernement !

Hollande s’est félicité de ce qu’il n’y ait pas eu de plan social. Entre les départs à la retraite et les reclassements dans la filière froide du site, seul un employé sur les 629 licenciés resterait à recaser. Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Mais si aucun des 629 ouvriers des hauts fourneaux ne pointe à Pôle emploi, d’autres y sont retournés. Car Mittal n’a pas créé de postes pour les ouvriers reclassés, ceux-ci ont pris la place de CDD ou d’intérimaires. Ce sont ces derniers qui pointent aujourd’hui à Pôle emploi. Et sur les centaines d’ouvriers des entreprises extérieures travaillant pour les hauts fourneaux, combien ont été licenciés à la suite de l’arrêt du site ?

mercredi 19 novembre 2014

PSA Sochaux : tous les salariés dans le viseur de la course au profit

L’agence Reuters a annoncé la délocalisation de certaines activités de la Recherche et Développement de PSA sur le site du sous Traitant Altran à Casablanca au Maroc.

La nouvelle a fortement inquiété chez les techniciens et cadres des sites de Sochaux et Belchamp. D’ici à deux ans pourraient être employés 1500 techniciens et ingénieurs à la conduite de projets de développements PSA au Maroc.

La direction a démenti mais la teneur de son démenti est tellement alambiqué qu’il vaut aveux. La direction n’avait elle pas démentie son temps la fermeture d’Aulnay ?

En tout cas, la direction met tous les salariés dans le même sac, de l’ingénieur à l’ouvrier. A nous de réagir tous ensemble contre ses sales coups, car après avoir imposé son « Nouveau Contrat Social » qui taille dans les salaires, elle s’en prend maintenant à l’emploi des ingénieurs et techniciens.

mardi 18 novembre 2014

C’est le mouvement ouvrier, et non la gauche, qu’il faut faire revivre

Le caractère anti-ouvrier du gouvernement Hollande n’est plus à démontrer, avec ses cadeaux au patronat et ses attaques contre les travailleurs. Travail, logement, santé, transport, éducation : la vie devient plus dure.

Et il n’y aura pas de consolation, pas même celle de voir les impôts baisser en 2015 car la suppression annoncée de l’impôt sur le revenu pour les ménages de la première tranche ne compensera pas les hausses de taxes et de cotisations programmées. En fin de compte, l’État prendra encore trois milliards supplémentaires dans les poches des classes populaires, et c’est sans compter les hausses attendues des impôts locaux.

Non seulement le gouvernement ne fera rien pour atténuer les conséquences des licenciements, de la précarité et des bas salaires, mais il en rajoute toujours et encore.

La société paye cette politique par un recul matériel mais aussi moral et politique. L’appauvrissement de la société, la pression à la compétition, le fait d’avoir à se battre pour tout, pour trouver un emploi, obtenir une aide ou tout simplement faire valoir ses droits, poussent au chacun-pour-soi, à l’individualisme et à l’intolérance.

lundi 17 novembre 2014

Un vote ouvrier pour dire le rejet de toutes les politiques au service des riches

Lutte ouvrière sera présente à l’élection législative partielle dans la quatrième circonscription du Doubs.

est républicain du 17/11/2014
Deux ans et demi après l’élection de Hollande, les travailleurs doivent sanctionner par un vote ouvrier la politique des gouvernements qui se sont succédés mais qui ont tous été au service de la bourgeoisie et du grand patronat.

Le député sortant, Moscovici, ancien ministre des finances, grand ami de la famille Peugeot, en est le vivant symbole. Du patronat au gouvernement en passant par l’Union européenne, bien qu’il se dise de gauche, il est avant tout un homme du patronat au service de cette finance qu’Hollande sert si bien après l’avoir dénoncée dans sa campagne électorale. Quant au remplaçant de Moscovici, le candidat du Parti socialiste, depuis juin 2012, il a approuvé au parlement toutes les mesures anti-ouvrières des gouvernements successifs.

Dans cette élection partielle, les travailleurs doivent voter pour une candidature ouvrière. Ils doivent faire entendre les exigences du camp des travailleurs face à tous ceux, de la gauche à la droite, en passant par l’extrême droite qui sont candidats à servir les possédants. Un succès de la droite montrerait le regret de la politique anti-ouvrière de Sarkozy et, pire encore, un succès de l’extrême droite renforcerait le camp des pires ennemis des travailleurs, le parti des Le Pen, des politiciens encore plus réactionnaires que ceux de l’UMP.

Le seul désaveu de Hollande et de Moscovici qui peut être clairement dans le camp des travailleurs, c’est le vote pour Lutte ouvrière.

mardi 11 novembre 2014

Jouyet-Fillon, Hollande-Sarkozy : bonnet blanc et blanc bonnet

Nouvelle tuile pour Hollande : Jouyet, son bras droit et grand ami, qui était censé mettre de l’ordre à l’Elysée, vient d’être pris en flagrant délit de mensonge. Finalement, il confirme que, oui, Fillon lui a bien demandé d’interférer pour que la justice accélère la procédure des affaires contre Sarkozy.

Saura-t-on le fin mot de l’histoire ? Fillon a-t-il voulu enfoncer Sarkozy ou est-ce Jouyet qui a voulu piéger Fillon ? Quelqu’un est-t-il effectivement intervenu pour accélérer le traitement judiciaire de certaines affaires contre Sarkozy ? Tout est possible. Mais il n’est pas nécessaire de connaître la vérité pour être écœuré par ces boules puantes.

La politique se résume de plus en plus en un panier de crabes où il est impossible de distinguer les crabes de gauche et les crabes de droite, les amis de ses ennemis.

Il n’y a pas à être surpris par le déjeuner intime entre Jouyet, actuel secrétaire général de l’Elysée, et Fillon, ennemi revendiqué de la politique de Hollande. Ces deux messieurs se connaissent bien, ils se sont fréquentés de près puisque Jouyet fut ministre de Fillon sous Sarkozy.

Tous ces politiciens forment un petit monde qui, au-delà des étiquettes politiques, se côtoie en permanence, se partage les responsabilités, connaît tout des rouages et des hommes qui font fonctionner l’appareil d’Etat et l’influencent au quotidien.

Ce ne sont ni les valeurs ni les idées politiques qui séparent ces hommes dits de « droite » de ceux dits de « gauche », c’est leur carrière et la concurrence à laquelle ils se livrent lors de chaque élection pour occuper les premières places et se répartir le pouvoir. Alors oui, que ce soit Sarkozy ou Hollande, pour les travailleurs, c’est bonnet blanc et blanc bonnet.

vendredi 7 novembre 2014

Montbéliard : réac et pitoyable

A Montbéliard, la nouvelle majorité de droite a décidé de faire des économies. Diminution des indemnités des élus ? Réduction des frais de bouche des élus ?

Non, pas du tout, c’est l’abonnement au quotidien l’ « Humanité » qu’elle a décidé de supprimer parmi les 160 revues proposées gratuitement au public.

Le prétexte invoqué, le quotidien d’obédience communiste serait peu lu !!! « Il sera remplacé par des revues pour les enfants » répond l’adjoint à la culture.

Une petite bassesse de plus venant d’élus de droite désireux de plaire à un électorat réactionnaire et anti communiste.

jeudi 6 novembre 2014

PSA : la voix de son maître

« Carlos Tavares est en train de préparer l’usine de demain ».« La pérennité d’un site de montage ne dépend plus de ses volumes de production, mais de sa rentabilité ».

« Oui PSA avait une grave maladie, mais le traitement de choc, avec la fermeture d’Aulnay-Sous-Bois et le Nouveau contrat social, a pratiquement fait disparaître les mauvaises cellules ».

Qui parle ainsi sans fard sur le traitement de choc anti-ouvrier, le directeur du site de Peugeot Sochaux devant ses cadres ? Non ce sont les dirigeants nationaux et locaux du syndicat Force Ouvrière de PSA, dans une conférence de presse, propos relatés dans la presse locale. FO tient la des propos que même la direction n’ose pas tenir.

mardi 4 novembre 2014

PSA Sochaux : à bas la flexibilité et la précarité généralisée

En septembre, à Sochaux, la direction Peugeot a annoncé le renvoi de 300 intérimaires à compter de début novembre, puis, arrivé début novembre, prétextant une reprise de ses ventes, elle annonce maintenant vouloir reprendre une partie de ces 300 intérimaires, début janvier 2015, pour faire face à une prétendue reprise des ventes.

Fin 2014, la direction a pratiquée la gestion de ses stocks en faisant chômer de façon variable les chaines de production. Cette gestion des stocks a été qualifiée de « chômage fiscal ».Une fois de plus les ouvriers intérimaires, jeunes pour la plupart, sont utilisés comme une main d’œuvre flexible, corvéable et jetable.

Un aspect révoltant de l’exploitation des travailleurs intérimaire chez Peugeot comme chez bien d’autres patrons.

lundi 3 novembre 2014

Deux ans et demi de bons services rendus au patronat

Cela fait deux ans et demi que Hollande est au pouvoir. Deux ans et demi pendant lesquels le grand patronat a continué de faire payer la crise aux travailleurs à coups de fermetures d’usines, de restructurations et de licenciements. Au nom de la compétitivité, les jours de congés ont été rognés, le travail a été intensifié, les salaires ont été bloqués ou baissés. Et deux ans et demi pendant lesquels le gouvernement a justifié, secondé et aggravé l’offensive patronale.

Réforme des retraites, augmentation des impôts, loi sur la flexibilité, coupes dans les services publics, le gouvernement a accumulé les réformes anti-ouvrières et multiplié les cadeaux au patronat.

Le budget 2015 est le résumé de cette politique pro patronale. Pour atteindre les 50 milliards de coupes budgétaires, combien de lits et de services seront encore fermés dans les hôpitaux ? Combien d’écoles ne pourront être restaurées, combien de prestations sociales amputées ? Et tout cela pourquoi ? Pour que le gouvernement fasse 41 milliards de cadeaux au patronat.

Car il s’agit bien de cadeaux. Le Crédit d’impôt compétitivité emploi est en place depuis janvier 2013. Il n’a eu aucun effet, ni sur les emplois, ni sur l’investissement. Aujourd’hui, le gouvernement fait mine de hausser le ton : « Maintenant, il faut que le patronat tienne ses promesses », dit-il. Quel cinéma ! Si le gouvernement n’a mis aucune condition et aucune obligation sur l’utilisation de ces 41 milliards d’aides, c’est qu’il veut les laisser à la libre disposition du patronat.

Comme les enfants gâtés, les représentants patronaux en demandent toujours plus. Après avoir obtenu du gouvernement le report de la mise en place du « compte pénibilité » pour les retraites, le patronat demande sa suppression pure et simple : « trop compliqué », dit-il ! Alors que 80 % des contrats de travail signés sont déjà des CDD, le patronat demande la suppression du CDI ! Pourquoi se priverait-il quand ses désirs sont des ordres pour le gouvernement ?